mardi 27 décembre 2011

I believe in a thing called love...


Jalousie… Paranoïa…

J’aime pas être comme ça…

J’ai parfois l’impression de ne plus savoir à quoi est censée ressembler une relation « normale »… Qu’est ce qui est normal de recevoir, de donner, d’espérer ? Comment savoir quand c’est soi ou l’autre qui exagère ?  Qui a écrit les règles ? Qui décide ?

Des vacances dans l’ensemble assez plaisantes mais une grosse discussion de remise au point le soir de Noël… Une scène de jalousie en boîte assez incompréhensible, la soirée pliée en deux minutes, pas de retour en arrière, pas de cadeaux, et joyeux noël !

J’ai été assez déçue oui… En avais-je le droit ? Quand je vois le visage de l’Homme s’attrister quand il se rend compte qu’il n’a pas été  la hauteur je suis envahie par un énorme sentiment de culpabilité… Seulement… Je me demande si je devrais toujours faire semblant que les choses me conviennent, que tout est parfait, si ce n’est pas le cas… Dois-je toujours prétendre que ce n’est pas grave alors que ses actes m’attristent ? Dois-je croire les promesses et ce que je lis dans un regard alors que mon expérience m’a appris à ne me fier qu’aux actes ?

Ais-je une image trop arrêtée des choses ? Peuvent-elles ressembler à ce que j’imagine dans ma tête ou dois je me satisfaire (bien que le choix du verbe ne me convienne pas non plus) de quelque chose de moins magique, de moins fairy taily ? Est-ce que ça existe la relation fairy taily anyway ? Quand j’écoute mes copines, j’ai l’impression que non… 

Mais il y a parfois des personnes qui nous parlent de leur autre avec des étoiles dans les yeux, même quand ils s’engueulent, même quand tout ne va pas idylliquement  bien… Jamais de remise en question ? Ou bien peut être n’en parlent ils simplement pas… Ais je été complètement brainwashée par les Disney au point de ne plus être apte à apprécier véritablement la réalité ? Pourtant je ne viens pas d’un milieu bisounours, peut être veux je simplement ne pas reproduire le schéma familial…

Enfin bref…

Parfois ma vie me semble un peu fadasse…
Fin décembre et toujours pas de stage en vue bien que j’ai été contactée par une éditrice dont la proposition me fait pâlir d’envie, on verra si j’arrive à la convaincre… J’ai un peu de mal à croire en moi-même et en mes capacités, le bilan de fin d’année n’est pas forcément réjouissant…

Je ne veux pas me dire que l’année prochaine ne peut pas être pire que celle-ci, j’ai appris d’expérience que ce n’est pas une phrase qui me porte bonheur, on verra je suppose…

J’ai envie de donner un véritable sens à ma vie…

Je crois que je ne sais pas vraiment comment… 

mardi 20 décembre 2011

Voyage voyaaaage!


Beaucoup de changements ces derniers jours…
L’orgie de fin des cours m’a vraiment permis de lâcher du lest, de souffler, et en plus c’était génial de réunir tout le monde !

Malgré tout il y avait quelques anicroches encore avec l’Homme, basées sur des malentendus, comme d’habitude. Et depuis…
Tout est devenu simple, magique, je me sens enfin comprise, écoutée…

Et malgré les aléas des agences de voyage et de ma famille pas toujours à mon écoute même s’ils aimeraient que moi je le sois plus, on a réussi à prévoir autre chose…

Je ne passerai pas mon Noël seule devant ma télé, je visiterai les marchés de Prague, je dormirai dans un hôtel 4*, je respirai un petit peu avant de me faire rattraper par le quotidien…

Course contre la montre maintenant, encore une journée très très bookée, entre obligations et relaxe avec les potos…

Je suis contente…

C’est chouette… Ca faisait longtemps…

jeudi 15 décembre 2011

Vive les vacances!

                Je bosse, je range, je mange, je dors…

                Je bosse, je range, je mange, je dors…

                Mais c’est presque fini, enfin, hallelujah, parce que demain c’est les vacances  et que de 1 : je vais pas aller en cours parce qu’il est 21heures, que c’est toujours grave le chantier chez moi, et que j’ai pas fini mon DM de censure à rendre impérativement avant vendredi soir, et que de 2 : Hum bah y en a pas je suis en vacances en fait, je viens de le réaliser ! wouhou ! Un petit Paradisio pour fêter ça !

Bon comme d’habitude les vacances de Noêl ce ne sont jamais de vraies vacances puisqu’elles impliquent la révision intensive (oui oui intensive) des partiels qui, joie, commencent le 3 Janvier, et même si cette année je n’ai pas droit au traditionnel réveillon familial en Picardie avec dinde aux marrons, ma tante malade à cause des huitres, mes parents qui s’engueulent et le montant des chèques toujours plus petits, et que je vais probablement passer le 24 devant ma télé à boulotter des tartines de foie gras en regardant un téléfilm américain sur les joies des fêtes de fin d’années (quand même si tu regardes la télé à Noël, ils devraient bien se douter ces programmeurs, qu’on n’a pas forcément envie de se farcir le réveillon auquel on n’a pas droit), je vais enfin pouvoir me reposer, rien faire, ne pas stresser, et partir à Bratislava avec l’Homme tester leurs hôtels de luxe ! (ouah j’ai réussi à faire une phrase de neuf lignes, je comprends mes profs quand ils disent que mon style est un peu lourd ! Moi je m’en fous, je manie la subordonnée comme Chateaubriand qu’est ce qu’il y  aaaaaa ?)

Et donc demain, pour fêter ça, c’est  lâchage de pression dans mes pénates ! Comme d’habitude, je vais être stressée par le bon déroulement de la petite sauterie, et les répercussions sur mes voisins, mais je suis tellement contente de pouvoir enfin faire la fête qu’avec des gens que j’aime bien et où c’est moi qui décide niark niark !

Donc voilà un petit article pour vous rassurer sur mon silence insoutenable, et vous souhaitez à tous de très bonnes fêtes de fin d’année ! Même si je suppute aisément que votre sapin n’arrive pas à la cheville du mien, au propre comme au figuré !

lundi 5 décembre 2011

Question nocturne

                Ce soir, le sommeil ne vient pas… Je sais déjà que le premier cours de demain va sauter, en même temps il faudra que je fasse ma dernière relecture de mon commentaire qui m’a obsédée tout le week end, histoire d’être sûre de ne pas avoir fait de la merde, et le cas échant, de transformer cette merde en pot of gold…

                Ce soir je pense…

                Après avoir lu un Elle par curiosité et en avoir appris plus sur la fabrication de serviettes hygiéniques en Inde et les marques préférées d’Arielle Dombasle, j’ai essayé de porter mon attention sur ma respiration pour chasser de mon esprit toutes ces pensées stressantes, obsédantes, qui m’encombreront jusqu’à fin janvier, quand les partiels seront passés, les résultats obtenus, et le stage commencé (excellemment qui de plus est, oui parfois je suis optimiste… En même temps l’optimisme c’est tout ce qu’il nous reste quand on arrive au 4 décembre et qu’on n’a toujours pas trouvé de stage pour le 23 janvier…). Malheureusement ça n’a pas empêché mon cerveau de s’agiter et de tournicoter en rond, m’amenant à une idée qui, me semblait-il, méritait d’être partagée.
Attention Princesse Saphir porte son intention sur un sujet hautement philosophique :Les mecs bien nous détruisent ils pour les autres ?
Je sais déjà ce que vous allez vous dire, non mais les femmes elles savent pas ce qu’elles veulent, elles râlent quand on les traite mal, elles râlent quand on les traite bien…
Que nenni ! Laissez-moi vous expliquer !

Je ne renie absolument pas l’ignominie des vilains méchants ex que nous possédons tous (et pour ceux qui n’en ont pas encore eu, touchez du bois !), et n’insinue en rien que les mecs biens nous démolissent psychologiquement, bien au contraire, je n’apprends à personne que c’est dans une relation avec un chic type qu’on se sent épanouie, sure de soi, capable de tout accomplir (bah oui facile quand il y a quelqu’un pour nous monter nos étagères…) !

Ce queje veux dire donc, puisque je me pers en précisions, c’est que le mec bien nous habitue à un style de vie de couple qui n’est pas la norme… Bon on ne va pas relancer un débat sur : qu’est-ce que la norme, vous avez saisi l’idée. Disons que quand on a eu la chance d’être avec un mec attentionné, super gentil, pleins de surprises et d’initiative, n’est-il pas humain d’attendre la même attitude ensuite avec d’autres ? C’est qu’on s’habitue vite aux bonnes choses…
Bien sûr, on est adulte et réfléchi, et on sait qu’on ne cherche pas une copie du précédent, puisque si on n’est plus avec, c’est qu’il y avait bien des choses entre nous qui n’allaient pas, et oui on sait aussi que tout le monde est unique, a ses qualités et ses défauts….

Mais bon…

Je me suis rendue compte que depuis ma rupture avec l’Ex, bien que je ne me sois perdue dans la fornication à tout va et les relations vouées à l’échec comme je faisais habituellement (hourra !) , j’ai quand même rencontré quelques jeunes hommes, avec lesquels il s’est ou aurait pu se passer quelque chose, et le même schéma s’est établi. Je prenais tout mal, j’en attendais beaucoup tout en réprimant vivement l’idée de quelque chose de sérieux ou d’établi trop rapidement, laissant les pauvres garçons dans une indécision déconcertante… Et aujourd’hui, avec l’Homme, bien que je reconnais et apprécie les efforts qu’il déploie parfois pour satisfaire mes exigences (ouh que je n’aime pas l’expression, on me croirait patron de PME ou américain moyen des années 50), je me vois bouder, râler, lui donnant (et je le comprends) l’impression de ne jamais être à la hauteur…

Ais je toujours attendu autant des hommes ou bien est-ce du donc, à l’année et demie passée avec l’Ex ? Et si deuxième solution, comment faire pour simplement descendre la barre ? Doit-on la descendre ? Ais je été transformée en gamine capricieuse ?
Je m’étonne parfois de ma débrouillardise (si si n’ayons pas peur des mots) quand je suis célibataire. Bon ok, j’appelle toujours un copain quand j’ai une étagère en kit sous la main, mais je n’ai personne pour aller me chercher des croissants le matin, personne pour m’emmener dans des sorties surprises, personne sur lequel réellement m’appuyer… Si si hein, j’ai bien les potes, toujours là pour manié la clé Allen ou boire des bières en écoutant mes malheurs, mais je ne compte pas sur eux pour m’accomplir, me faire rêver, me donner envie de passer ma vie avec leur tête sur l’oreiller d’à côté ! Donc pourquoi dès que je sens que je pourrai être avec quelqu’un, je me transforme en patronne dominatrice qui distribue des bons points ou donne la fessée ? (oui je vous vois venir bande de pervers…) Est-ce qu’il est normal d’attendre d’un homme qu’il nous gâte ? Est-ce que je peux prétendre à cela moi, avec un caractère et un individualisme qui est le mien ? Est-ce que c’est donc une des qualités de l’homme parfait que je dois ajouter sur la liste stabylobosée signifiant : à ne pas négliger ?

Ou suis-je simplement victime d’une mauvaise habitude prise à cause d’un vilain Ex qui a été bien trop gentil avec moi ?

Oui c’est bien ce que je me disais…

Y a pas à dire, les mecs c’est vraiment tous des salauds !

samedi 3 décembre 2011

Nostalgie quand tu nous tiens

                Une rapide conversation via le chat de facebook avec mon allemand pour me replonger dans des souvenirs d’il y a déjà trois ans, mais qui me semblent si proches… Le bonheur de voir qu’on ne s’oublie pas, qu’on se reverra bientôt, de savoir qu’il est sincère et d’être sûre que moi aussi…

Regarder les photos, se souvenirs de ces délires au Sziget, à Paris, à Berlin, à Cambridge… Du grand n’importe quoi sur toute la ligne, avec ces grandes discussions devant des cafés…


Parfois j’ai l’impression que j’étais quelqu’un d’autre à cette époque, plus paumée, certes, mais peut-être un peu plus rock n’roll, un peu plus inconsciente… Sans vraiment savoir si c’est un bien ou un mal…
Aujourd’hui ma vie me semble un peu terne de temps en temps… Oui on s’éclate bien… Oui… Mais… Je me sens parfois guidée par la peur, la précaution, les conséquences… Je me sens beaucoup moins impulsive, beaucoup plus autoritaire et exigeante, beaucoup moins fun…

Cela fait un moment que j’ai l’impression qu’une petite part de lumière s’est éteinte en moi… J’aurai voulu la voir briller encore longtemps, fort, comme avant, mais la vie me l’a enlevée…

Je ne sais comment retrouver cette innocence disparue petit à petit, cette capacité d’apprécier tout le monde tout de suite, de ne pas voir leur défauts, de vivre l’instant présent sans penser à l’après, de tout vivre pleinement… Je me demande si je m’empêche de vivre en me posant toutes ces questions ou si simplement à force de peser le pour et le contre de chaque situation je ne m’autorise que celles qui me paraissent sages, enlevant ainsi toute passion, toute spontanéité, toute folie…

Hier une discussion avec l’Homme sur mon adolescence… Sur ces innombrables concerts, sur la bande de Viry, sur ces soirées de débauche et ces coups de cœur incessants… C’était le bon temps…
Hier toujours, au fond de la salle de ce concert, des bières à la main, on s’est sentis vieux… Pas qu’on  n’appréciait pas la musique, mais on regardait ces ados plein de fougue devant nous, et les adultes qui nous entouraient… On est où nous ? On est qui nous ? Encore des barmen qui m’appellent « madame », encore des gens de ma fac qui me rappellent mon âge…

Aura -t ’on encore l’occasion de vivre des grands moments de folie qui partent sur rien ? Marcher dans les rues humides de Cambridge, parapluies déployés juste pour les faire virevolter, la démarche à l’allemande, braillant les Dresden Dolls sous le regard des passants… Des portés improvisés pour parader dans les rues de Berlin… Des fioles de Jager qu’on cache dans le bas pour danser ensuite complètement désinhibés sur une scène… Tout le monde semble se calmer, se caser, avoir sa petite routine qui lui est propre… Moi la première… Le boulot, les obligations, la fatigue…

Je me demande si je serai encore aujourd’hui capable de partir sur un coup de tête, du jour au lendemain dans un autre pays avec 200euros en poche…

Cet été, ça a été une vraie bouffée d’oxygène de rencontrer les eurockéens… De me faire jeter dans une piscine toute habillée, de se battre dans le sable, de jouer les ninjas dans le noir… Alors est-ce dû à un changement en moi ou à un changement des autres autour de moi ?

J’ai souvent l’impression d’être un troubadour pour les autres (enfin plus un trouvère étant donné mes origines), de les divertir avec mon caractère, mes manies, mes blagues à deux balles… Souvent l’impression d’être l’instigatrice de nos rares moments de folie… Pourtant j’ai envie de me faire embringuée par les autres, de trouver du fun là où il n’y en a pas, de faire n’importe quoi…

Y a-t-il un âge où tout ceci s’arrête pour de bon ? Où le fun ne devient plus que planifié, organisé, tempéré ? Comment le concilier avec une vie un minimum construite, où l’on essaie d’avoir un avenir… Doit-on choisir entre réussite professionnelle et véritable bonheur ? Et surtout, faut-il se le prévoir cet avenir ? Ne serait-on pas plus heureux à seulement vivre une vie où l’on profite de chaque instant ? Vais-je vraiment passer ces années loin, seule, avec ma valise à petit poids et mon appareil photo, ou le poids de mon futur me forcera-t-il à rester là, dans mon grand appart pas fini, jusqu’à  ce que la mort nous sépare ?
(Juste parce que ça devrait me rappeller celui dont on ne doit pas prononcer le nom mais que ça me fait pluôt penser à l'Allemand... )

mercredi 30 novembre 2011

Panic room...

                Réveillée par une massive crise d’angoisse ce matin. Pourquoi ce matin ? Alors que rater le cours de censure et de lexico me fait super chier… La boule au ventre, complètement paniquée, l’Homme qui me regarde sans comprendre, sans savoir quoi faire et qui cherche une parole rassurante…  Me re-réveiller trois heures plus tard, sans convulsion mais avec la tête en vrac et l’estime de moi au plus bas… Ne pas réussir à suivre mon programme, me retrouver devant mes sujets et la feuille blanche… Cette terrible feuille blanche…

Hier j’ai lâché un peu de mes anxiétés… Il a su quoi me dire… Avant il n’y arrivait pas toujours pourtant… Il croit en moi… Pour de vrai… Pas pour me rassurer… Sur le moment ça m’a fait du bien… Mais ce matin tout était effacé…

C’est la troisième fois que chaque fin d’année me met dans cet état… Je sais bien pourquoi… Je ne peux pas m’empêcher de me demander si celle-ci est la pire, ou si à chaque fois j’oublie et je minimise… Cette fois ci il y a l’appréhension de l’après, de l’année prochaine, de septembre 2012… Que vais-je faire ? Et puis ce stage introuvable… Et cet exposé impossible…

J’hésite à reprendre un traitement…

Cette envie de vomir permanente, cette anxiété qui me fait faire l’autruche et procrastiner… Encore et toujours…

Me fixer des jours, des heures, pour ne jamais les respecter…

Une envie de baisser les bras, même si je sais que je ne le ferai pas…  Ce qui signifie que tout sera fait, comme d’habitude, mais dans l’urgence, parce que je ne carbure que comme ça…

Demain, ils reviennent… Demain je devrai de nouveau leur céder la place, donc tout ranger avant… Je ne me plains pas, c’est pour mon bien, et je m’en veux de ne pas pouvoir aller au dîner… Mais c’est vrai que ça me fait du bien de le revoir aussi, ça me rend parfois un peu nostalgique, mais je ne regrette rien…

Parfois je me demande pourquoi ils croient en moi… Qu’ais je fais donc pour leur prouver qu’ils le pouvaient ? Surestiment-ils mes capacités ? En suis-je vraiment capable ?

Déjà plus de 15heures et toujours en peignoir…  Je me dis qu’après ceci je me mettrai à Molière, je me le dis… Mais vais-je le faire ?

lundi 28 novembre 2011

So i wanna be a roller girl...

                J’ai toujours été très jalouse des gens qui cumulent beaucoup de passions. Qu’il s’agisse de jouer dans un groupe, de peindre, de cuisiner des cupcakes ou de faire de la capoeira… Ce n’est pas qu’il n’y a rien qui m’intéresse, au contraire ! Je souhaiterai faire pleins de choses : de la photo, du piano, du chant, lire, danser, du roller… Alors pourquoi je ne pratique tout cela que si peu ?

On ne va pas revenir sur le sujet de l’article précédent et se contenter d’un « Bouhou c’est mon vilain Homme qui me prend trop de temps ! ». Et ne serait-ce pas un peu trop facile également de considérer que c’est à cause de mes études ? Dans ce cas, comment se fait-il que j’ai le temps de remater Flight of Conchords ? Bon c’est l’exemple piège puisque je le mate avec l’Homme, mais il n’empêche qu’avec ou sans lui, je trouve toujours un moment pour glander devant la télé en picorant des Kinder… Pourquoi je n’emploie pas ces moments à faire des choses plus constructives ? Est-ce la fatigue ? La flemme ? Le fait que je veuille terminer mon emménagement avant de me consacrer à autre chose ? Ou bien veux-je simplement faire trop de choses à la fois ? N’arrivant pas à en déterminer la prioritaire, alors ne faisant rien… Selon les jours, je me rêve en Poison Ivy : terreur en roller et mini-jupe couverte de bleus et portant un protège dents, sur une petite scène avec un groupe, alternant rock péchu au micro et ballades au piano, ou robe fendue et talons hauts attirant tous les regards sur les pistes de dance…

Je regrette souvent que l’on doive passer autant de temps de sa vie à faire des choses qu’on n’a pas envie de faire, rêvant toujours à ce qu’on préfèrerait si un jour on avait un peu plus de temps… J’ai tellement peur que ma vie s’achève sans que je ne me sois accomplie… J’ai tellement peur de finir par devenir tout ce que je ne veux pas…

Parfois, je rêve à ce à quoi ressemblerait mon existence si j’étais rentière ou riche, pas pour les hélicoptères ni les cuisiniers à domicile, mais simplement pour avoir la chance de ne pas travailler, de pouvoir se consacrer uniquement à ses passions…

Là au moins je n’aurai plus besoin d’essayer de choisir laquelle passera en priorité quand j’aurai enfin des horaires stables et des soirées à leur consacrer…
25 ans et déjà super blasée du métro-boulot-dodo… C’est qui le blaireau qui a dit que c’était nos meilleures années ?

vendredi 25 novembre 2011

Vendredi 25 Novembre 2011


Depuis un long moment je suis restée blogless, laissant mon bon vieux skyblog s'éteindre, emportant tout ce qu’il contenait avec lui… Trois ans de photos, de coups de gueule, de billets d’humeur… Un choix délibéré, une partie de ma vie que je voulais voir s’éteindre, renier dans un sens, une personne que je ne reconnaissais plus désormais…

Depuis et bien… Il y a eu énormément de changements, je suppose que c’est normal, que c’est la vie… Je me suis parfois demandé si les choses auraient été les mêmes si mon blog avait toujours existé… Pendant des années je m’en suis servi autant comme exutoire que comme moyen de faire comprendre à mes amis (et mes ennemis d’ailleurs par la même occasion) ce qui se tramait à l’intérieur de ma tête… Devenue blogless, ont-ils réussi à faire la part des choses ? Ont-ils compris que même si je ne l’exprimais plus, je ressentais toujours ?...

Pourquoi recommencer alors ?


Pourquoi recommencer…

Il y a eu beaucoup d’évènements assez difficiles à gérer pour moi ces derniers temps, des évènements qui ont remis en cause et changés beaucoup de choses dans ma vie…

Je ne peux pas m’empêcher de me demander s’ils y pensent, ce qu’ils en pensent, ce qu’ils en savent… Je ne devrai probablement pas, et cela ne veut pas dire que je souhaiterai que les choses redeviennent comme avant, c’est trop tard maintenant, tout est trop différent, on est trop différents…

Enfin je m’égare…

            Je me dis que je démarre à présent une nouvelle étape de ma vie, j’ai 25 ans, dans mon troisième appartement, encore des travaux à faire, en dernière année de fac –pour le moment, une nouvelle relation amoureuse à gérer, un avenir incertain à tracer… Ça devrait en faire des choses à raconter !



            Ces derniers temps je me retrouve dans le paradoxe auquel on est confronté quand on démarre une nouvelle relation amoureuse dans sa dernière année de licence, quand on doit trouver un stage, rendre ses DM de milieu de semestre et tapisser une certaine superficie de murs… (Si si c’est une situation extrêmement commune !) Je me retrouve à passer toutes mes soirées auprès de l’Homme, soirées dont je me délecte quand on n’a pas de prise de becs sur ses ex démoniaques, ses retards perpétuels ou ses blagues déplacées, et bien évidemment, le reste s’en ressent : je n’ai pas trouvé de stage, je prends du retard dans mon planning extrêmement élaboré de rendu de devoirs, et mon papier peint s’entasse dans mes pièces transitoires depuis… Trop longtemps pour que je puisse me l’avouer… Si l’on ajoute à cela mes tentatives désespérées de perdre du poids magiquement, en mangeant des escargots pralinés… Je constate que mon bonheur sentimental ne semble pas très compatible avec mes obligations de la vie quotidienne… N’est-on pas plus productifs lorsqu’on avance solo ? Je ne remets pas en cause mon désir et ma volonté d’être avec l’Homme, mais quand on a envie de se voir tout le temps, comment on trouve le temps de faire tout le reste ? Doit-on vivre pour deux ou pour soi ? Je sais qu’il y a des choix que je ferai peu importe le contexte, mais ne laisse je pas de côté beaucoup d’autres choses qui me font être moi ? Si quelqu’un a une solution miracle, une formule pour avoir le don d’ubiquité peut être… Je suis preneuse !

En attendant… Je fais de mon mieux pour que tout coexiste, laissant de coté des fantasmes artistiques, ceux-ci ne me semblant pas être les plus importants à ce moment précis, mais ayant peur parfois de me réveiller dans 15ans étant celle que je ne voulais surtout pas être…

Ca a réellement quelque chose de terrifiant d’arriver à ce moment dans sa vie où on ne sait dans quelle direction nos choix vont nous diriger, tout en ayant l’impression qu’ils sont sans retour…
Ouaip avoir 25ans en tous cas ça n’élude pas le fait de se poser toujours autant de questions…