jeudi 7 juin 2012

Where do we go from here?


         Where do we go from here ?...


Le temps passe, tout le monde évolue mais moi pas… Perpétuellement refaire ce même schéma… Perpétuellement m’amouracher de mecs qui ne veulent pas vraiment de moi… Pourquoi ?

Je sors avec les mecs trop vite ? Je suis tellement différente de ce que je semble être ? Je suis non aimable ?

J’en ai marre de toujours me prendre des claques, à force j’en deviens insensible, à force plus rien ne me touche, je me fous de tout… A quoi bon s’attacher aux gens puisqu’ils vous laisseront tomber un jour ou l’autre ? Pour une autre, pour un autre, pour des autres…

Toujours faire semblant, rire, faire la fête comme si de rien n’était… Ne pas montrer qu’on souffre de ce nouvel échec…

Pendant combien de temps encore je vais rencontrer des hommes qui me plaisent et à qui je plais ? Combien de temps avant qu’ils soient de moins en moins nombreux ? Combien de temps avant qu’il n’y en ait plus du tout ?

Apprendre à ne pas se laisser aller, à ne pas trop s’ouvrir parce que plus tu le fais, plus tu tombes de haut…

N’avoir besoin de personne…

Toujours tout faire sortir par la colère… Avec toujours en face de l’incompréhension…

Ca existe vraiment l’amour ? Ou c’est une idée des chanceux qui se sont trouvés vite ? A force d’essayer, on finit par être désabusé… On finit par trop s’interroger, on finit par prévoir la fin avant même d’avoir commencé…

L’amour tel que je le vois je crois vraiment qu’il n’existe pas… En tous cas pas pour moi…

mercredi 23 mai 2012

Sometimes it's hard to keep on running...


Run

Running all the time 
Running to the future 
With you right by my side 



Me
I'm the one you chose
Out of all the people
You wanted me the most
I'm so sorry that I'm falling
Help me up lets keep on running
Don't let me fall out of love




Running, running
As fast as we can
(Do you think we'll make it?
(Do you think we'll make it?)
We're running
Keep holding my hand
It's so we don't get separated



Be
Be the one I need
Be the one I trust most
Don't stop inspiring me
Sometimes it's hard to keep on running
We work so much to keep it going
Don't make me want to give up






Running, running
As fast as we can
(Do you think we'll make it?
(Do you think we'll make it?)
We're running
Keep holding my hand
It's so we don't get separated

Running, running
As fast as we can
(Do you think we'll make it?
(Do you think we'll make it?)
We're running
Keep holding my hand
It's so we don't get separated

(The future)




dimanche 20 mai 2012


                Dans la vie on rencontre parfois des pseudos psychologues qui s’imaginent nous avoir complètement cernés, compris, pigés de A à Z et qui se mettent en tête cette idée de nous « réparer ». Sans doute s’imaginent ils être des personnes accomplies, qui n’ont besoin d’aucun travail sur eux-mêmes, dotés d’une vie parfaite et merveilleuse qui leur donnerait le droit, non pas de donner des conseils, mais carrément des directives de vie. Parce qu’eux, eux qui te connaissent par cœur, savent bien évidemment ce qui est bien pour toi…

Et même lorsqu’on essaie de leur faire comprendre qu’on n’est pas si abimé que cela, pas si simple non plus, ils restent sur leur position et t’inventent une liste de problèmes et de difficultés totalement insurmontables.
Ok…

A quel moment ils se mettent en question ? A quel moment ils réfléchissent et se disent que peut être, ils ne connaissent que la partie émergée de l’iceberg ? A quel moment ils se rendent compte qu’on se contrefout de leur opinion ?
Avoir un psychiatre à distance, qui n’a aucune idée de ce qu’est ma vie, de ce que sont mes rêves, mes doutes, et mes envies, je n’en vois pas tellement l’intérêt… Surtout quand le psychiatre en question est un total désaxé qui lui, aurait probablement besoin de se faire psychanalyser par un professionnel…

Quel est l’intérêt de réapparaitre dans la vie des gens quand ils n’ont rien demandé, pour leur balancer des vacheries ensuite ?

Est-ce encore une stratégie machiavélique pour tenter d’asservir la gente féminine, leur rappeler qu’on est là, qu’on les observe ? Une pathétique tentative de ne pas se faire oublier ?

Comment peuvent-ils penser qu’on a besoin d’eux quand on les a soi-même éliminés sans aucun regret de notre existence ?

Pourquoi ne comprennent ils pas que l’amour, ce n’est pas essayer de changer les gens, mais de les aimer tels qu’ils sont ?

Il aura au moins gagné un article… Qu’il ne manquera pas d’analyser, d’interpréter, et de commenter, comme à son habitude…

S’il pouvait simplement oublier mon numéro de téléphone, et se contenter de balancer ses conneries à des nanas plus naïves que moi…

Mon seul problème, c’était toi…

jeudi 17 mai 2012


J'ai peur...
Je sens mon coeur serré par l'angoisse...
J'ai peur de tout, de tout et de rien...
Je voudrais vivre sous mon plaid et regarder des choses qui ne me font penser à rien... Malheureusement à force j'ai mal au dos et tout me fait penser à tout...
Aujourd'hui c'est cette lettre recommandée mystérieuse... Le passé m'a montré qu'il s'agissait rarement d'une bonne nouvelle et les fantômes de mon passé me poursuivent...
Des années à faire l'autruche, à vivre comme si rien de tout cela n'était jamais arrivé... Tout en sachant qu'un jour, n'importe quand, ça peut me retomber dessus... Vivre en sachant que son avenir est entre parenthèses...
Juste cette envie de fuir, de tout effacer, de tout recommencer...
Ca me manque tellement de me sentir protégée, en sécurité... D'être dans les bras de quelqu'un qui me caresse les cheveux en me disant de ne pas m’inquiéter, que tout ira bien... Et que tout aille bien...
Je parlais récemment du fait qu'il me faut pour être heureuse dans une relation, un mec qui joue un rôle de père... Mais que c'est quelque chose qui fait fuir la gente masculine, qui fait peur... J'ai besoin d'énormément d'attention, de soutien... Tout en voulant conserver une certaine indépendance... C'est étrange parce que je dis ça mais quand je suis amoureuse, que je le montre ou pas, je suis extrêmement dépendante à l'autre.
J'ai besoin qu'on me pousse et qu'on me rassure et qu'on croit en moi... Sinon je ne peux rien faire...
J'en veux tellement à mon géniteur... Il m'a bousillée... Lui et ceux qui en ont ensuite profité...
Je suis fatiguée de faire semblant, d'être forte... De voir ma vie ressembler de moins en moins à ce que je voulais qu'elle soit... Je ne sais plus aujourd'hui à quoi je rêve, pourquoi je fais tout cela... Probablement pour ne pas l'avoir fait pour rien...
Je n'aime pas ce que je suis... Comment pourrait on m'aimer tel quel?
J'ai perdu la passion...
La passion de vivre...
Je vis ma vie en passant le temps... Et en attendant des jours meilleurs...

samedi 5 mai 2012


                L’horloge tourne et je reste assise devant à regarder les aiguilles s’activer…

Tic Tac… J-10... Tic Tac…

Pourtant  je n’y arrive pas…
Je sais que ce petit coup de blues passager est dû au stress des partiels à venir, je commence à avoir l’habitude, mais cette fois ci s’ajoute l’angoisse de l’année prochaine… Que vais-je bien faire de ma vie ?
Plus on vieillit plus le spectre des possibilités se rétrécit… Je me rends compte que je ne serai jamais chanteuse d’un groupe de rock, que voyager des années durant avec mon sac à dos dans le monde me parait quasiment impossible, que je ne vois pas mon dressing se remplir de souliers Louboutin… Ni mon dressing d’ailleurs…

Au lieu de cela…
Je vais faire un boulot insignifiant où je n’ai aucune reconnaissance, ne parlons même pas du salaire (ouiiiii je sais c’est un staaaaage c’est normal), je rentre complètement sur les rotules, même pas l’énergie de sauter sur mon vélo elliptique, et je ne pense qu’à me jeter sur une plâtrée de pâtes (qui, by the way, me fait maintenant tout de suite extrêmement saliver alors que j’ai mangé il y a une heure et demie) en pestant ensuite sur ma balance qui ne semble pas vouloir diminuer son chiffre digital rouge d’un dixième…

Et quand vient le week end je m’accorde une ou deux soirées que je paie le lendemain avec un ersatz de gueule de bois qui m’empêche toute productivité jusqu’en milieu d’après midi… Ou alors c’est ce que je me dis pour m’expliquer pourquoi à 14h40 j’ai déjà regardé 6 épisodes de séries différentes…

Le portable sur la table, en mode bruit, pour une fois, pour ne pas rater le texto ou l’appel éventuel, même si je suis quasiment convaincue qu’il ne viendra pas…
Trop de choses à la fois…
Trop de choses qui en font remonter d’autres, trop enfouies…

Le refus de devenir tout ce que je déteste, de me contenter d’une vie médiocre, et la peur de m’y voir m’y enfoncer, poussée à coups de pieds par le destin…

Ais je trop regardé la télé pour m’être imaginé la vie adulte si différemment ? Vais-je devenir une secrétaire mariée à un fan de tuning élevant nos six enfants dans notre maison pas finie et très loin d’avoir été relookée par Valérie Damidot ? Moi qui aspirais aux placards de Carrie Bradshaw, aux soirées littéraires d’Hank Moody, à la bande de potes d’HIMYM,  au talent de Rachel, Kurt, Mercedes ou Santana, le tout dans les bras de Mr Right…

Sick Sad World…

Au lieu de ça…

J-10…
Et puis après ?

mardi 17 avril 2012

Il se marièrent et eurent beaucoup beaucoup d'enfants...


A partir de quand le conte de fée bascule t il dans la réalité ?

                A partir de quand doit on cesser d’être heureux, de rêver, et laisser le quotidien nous rattraper ?

                Un mois et demi dans une bulle, un cocon, un mois et demi pour nous transformer en vieux couple et faire de moi une mauvaise amie, une mauvaise fille, une mauvaise petite fille…

Le pyjama et la robe de chambre ont remplacés les jolies tenues sexy, la télé à la place des sorties…

Je stresse pour ce mois et demie à venir, pour la fin de mon stage, qui devient de plus en plus difficile à supporter puisque ma boss se transforme de plus en plus en Meryl Streep dans Le Diable s’habille en Prada… Mon rapport, mon mémoire, mes partiels, mes amis, et mon Prince…

Dois je cesser de l’appeler ainsi puisque je ne semble plus être sa princesse ? Comment faire taire mon cœur et mes envies quand ils crient toujours aussi fort ? Comment me comporter en adulte expérimentée, relativiser, me dire qu’effectivement, cela ne fait qu’un mois et demie, que peut être je demande trop, que peut être j’attends trop… Comment décider de ce qu’on espère ?
Pourquoi ne peut on plus à 25ans et des brouettes aimer comme quand on en avait 17 ? Aimer de façon si certaine, si évidente, sans se poser de question, sans peser le pour et le contre parce qu’on sait que malgré tout, malgré que la personne ne soit pas parfaite, malgré ses défauts qui seraient insupportables chez d’autres, qu’on l’aime et qu’on l’aimera quoi qu’il arrive…
Faut il avoir peur ? De quoi ?

A 17ans on avait pas peur…
A 17ans on remplissait son agenda de dates anniversaires persuadé qu’on les atteindrait…

A 25 ans on a peur que l’autre veuille plus, plus vite , ou on souffre parce qu’il semblerait qu’il veuille moins, tout de suite…
A 25 ans on se pose des questions sur la viabilité d’une relation par rapport à nos caractères mutuels, on se dit qu’on se connait, qu’on ne changera pas, que ça on ne peut pas accepter, mais on voudrait que l’autre nous prenne tel que nous sommes parce qu’on est comme ça et qu’on ne changera pas…

A 25 ans j’ai encore peur comme une ado,  j’essaie de me replier dans la logique, dans l’expérience, j’essaie de penser rationnellement… Je me dis parfois qu’il faudrait partir pour éviter de souffrir…
Mais malgré mon âge, malgré ce que j’ai vécu, je pense de nouveau comme si j’avais 17ans, l’époque bénie où inviter quelqu’un à un mariage ne cachait pas de message subliminal. J’aime à en avoir mal aux tripes, j’aime de manière certaine, simple, et sûre… Et m$eme s’il ne s’en souvient probablement plus, puisqu’il ne s’agissait que de mots perdus dans la folie des débuts, je lui ai fais une promesse… Cette fois ci s’il veut partir, si sa raison lui dicte que ce n’est pas moi, que je ne suis pas le bon choix, il devra le faire de lui-même… Je ne lui ouvrirai pas la voie…
Bien entendu j’ai peur, comme cette ado que j’étais dans la même mini chambrine qu’à l’époque… Mais si même moi je n’y crois pas, ça sert à quoi ?