Les chroniques d'une expat française aux Pays-Bas, entre recherche de l'amour, d'une carrière, d'un hobbie... et lutte contre l'anxiété...
jeudi 25 avril 2013
mercredi 24 avril 2013
Là bas...
On passe des années à construire sa vie à un endroit, à s'y faire des connections, des amis, et puis un jour on part, définitivement ou pas, pour se reconstruire ailleurs, recommencer à zéro...
Et alors qu'on a encore son coeur et son esprit là bas, là bas ils oublient... Là bas, il semble qu'on ne nous considérait que comme une organisatrice de soirée, la chieuse de service, celle dont on est ravi de s'être débarrassé...
Tellement de gens qui défilent dans une vie, tellement de personnes qu'on pensait garder pour toujours... Tellement qui se sont barrés sans dire un mot... On appelle ça la vie il parait...
C'est décevant...
A quel moment ils réalisent qu'ils se sont mal comportés? A quel moment ils vont nous fournir une explication? A quel moment comprendra-t'on simplement pourquoi? C'est la vie, ça ne me suffit pas...
Un petit coup de blues effectivement...
Je ne sais pas très bien quoi faire de mes journées, ce qui serait exactement la même chose si j'étais à Paris puisqu'il me faudrait trouver là bas aussi un boulot... Mais ici, je dois sourire, prétendre que ça me convient, parce que je ne veux surtout pas culpabiliser mon homme, qui a tant de boulot... Mais ce n'est pas de sa faute... Et au moins je l'ai lui.
Alors bientôt on va retourner là bas, rencontrer la petite nouvelle du Top Gang, faire des calins à d'autres membres, et faire semblant d'être ok avec l'absence des autres...
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une fanfare à mon arrivée...
Mais rien qu'une petite trompette...
Et alors qu'on a encore son coeur et son esprit là bas, là bas ils oublient... Là bas, il semble qu'on ne nous considérait que comme une organisatrice de soirée, la chieuse de service, celle dont on est ravi de s'être débarrassé...
Tellement de gens qui défilent dans une vie, tellement de personnes qu'on pensait garder pour toujours... Tellement qui se sont barrés sans dire un mot... On appelle ça la vie il parait...
C'est décevant...
A quel moment ils réalisent qu'ils se sont mal comportés? A quel moment ils vont nous fournir une explication? A quel moment comprendra-t'on simplement pourquoi? C'est la vie, ça ne me suffit pas...
Un petit coup de blues effectivement...
Je ne sais pas très bien quoi faire de mes journées, ce qui serait exactement la même chose si j'étais à Paris puisqu'il me faudrait trouver là bas aussi un boulot... Mais ici, je dois sourire, prétendre que ça me convient, parce que je ne veux surtout pas culpabiliser mon homme, qui a tant de boulot... Mais ce n'est pas de sa faute... Et au moins je l'ai lui.
Alors bientôt on va retourner là bas, rencontrer la petite nouvelle du Top Gang, faire des calins à d'autres membres, et faire semblant d'être ok avec l'absence des autres...
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une fanfare à mon arrivée...
Mais rien qu'une petite trompette...
vendredi 5 avril 2013
J’envie
les gens qui savent ce qu’ils veulent et qui font tout pour l’obtenir… Professionnellement
parlant.
Ca fait des années que je me cherche : médecin légiste,
prof, photographe, éditrice… Sans jamais vraiment savoir ce qui me conviendrait
vraiment… Des idées, des rêves, aucune idée de comment faire pour y parvenir,
ne pas chercher, donc ne pas y arriver…
J’ai toujours l’impression que de toute façon, il y aura des gens plus qualifiés, plus motivés, plus expérimentés, que ça ne vaut même pas la peine d’essayer… Comme si je visais trop haut… J’en vois autour de moi qui créent des assos, des sociétés, des start up, des je ne sais quoi… Moi j’ai l’impression d’avoir manqué une étape, l’étape de la construction de la vie d’adulte… A 26ans tout ce qui me préoccupe c’est ma vie sentimentale, mes amis, mes chats, ma famille, et m’amuser… Je passe ma vie à attendre l’été pour passer deux semaines d’éclate total avant de regagner ma vie et de passer le temps… Jusqu’au prochain été…
J’ai toujours l’impression que de toute façon, il y aura des gens plus qualifiés, plus motivés, plus expérimentés, que ça ne vaut même pas la peine d’essayer… Comme si je visais trop haut… J’en vois autour de moi qui créent des assos, des sociétés, des start up, des je ne sais quoi… Moi j’ai l’impression d’avoir manqué une étape, l’étape de la construction de la vie d’adulte… A 26ans tout ce qui me préoccupe c’est ma vie sentimentale, mes amis, mes chats, ma famille, et m’amuser… Je passe ma vie à attendre l’été pour passer deux semaines d’éclate total avant de regagner ma vie et de passer le temps… Jusqu’au prochain été…
Je ne sais pas à quoi je suis bonne…
Je voudrai faire tellement de choses alors je ne fais rien…
Rêver d’une vie meilleure sans rien faire pour l’obtenir…
Et le temps passe, et rien ne change…
Rêver d’une vie meilleure sans rien faire pour l’obtenir…
Et le temps passe, et rien ne change…
Trouver des jobs temporaires alimentaires, qui m’occupent un
temps et m’empêchent de penser à autre chose, à un lendemain, à un futur…
Est-ce parce que ma vie professionnelle n’est pas mon but,
parce que je ne suis pas carriériste ? Ou bien suis-je vouée à ne jamais m’épanouir
dans mon travail parce que je ne suis pas bonne à grand-chose ?
Je continue à vivre au jour le jour, comme quand j’avais
19ans… Pourtant je n’ai pas peur de l’avenir… Comme si j’avais encore plein de
temps… Comme si j’avais encore 20ans…
Vais-je me réveiller un jour, dans dix-quinze ans sans avoir
jamais rien fait ?
On est censé faire quoi dans la vie ?
Moi je veux être heureuse et voyager… Mais il parait que c’est pas un métier…
On est censé faire quoi dans la vie ?
Moi je veux être heureuse et voyager… Mais il parait que c’est pas un métier…
mardi 2 avril 2013
Toutes les nuits je fais des cauchemars, des cauchemars qui
me réveillent, où je dois réveiller mon homme pour qu’il me serre dans ses
bras, pour que mon cœur ralentisse, pour que je réalise que rien de tout cela n’est
vrai…
Je sais bien qu’en venant ici, ma santé a fait un petit pas en arrière… Tout
est nouveau, je n’ai plus de cocon protecteur, plus d’habitude, plus que lui
pour me rassurer… Lui et mes pilules magiques bien sûr…
Je lui suis très reconnaissante d’être aussi présent pour
moi, aussi à l’écoute de mes besoins, aussi rassurant… Ma peur de me rendre
seule à Amsterdam, pour l’instant je ne me vois pas me forcer… Je suis les
conseils de la pro : ne pas faire ce qu’on ne se sent pas capable de faire…
Donc j’attends, j’attends d’avoir mes marques ici… Et tant pis si je perds une
opportunité, ma santé et mon bien être passent avant le pognon…
Un mail dont j’attends la réponse avec impatience… Ca me
fait un peu peur… Mais là, c’est de la bonne peur !
4eme jour de ma nouvelle vie en Hollande

L’arrivée au pays des tulipes s’est faite sous le soleil,
loin de l’agitation parisienne, et la découverte du nouvel appart de mon homme
a été une agréable surprise. Le voir si heureux de ma présence, tout organiser
pour qu’on ait notre chez nous, que j’y sois le plus confortable possible…
On a visité Utrecht, ville magnifique, un petit Amsterdam
rempli de cyclistes, où personne ne vous bouscule, ne vous regarde bizarrement,
et même souvent, les gens sourient !
Le week end de Pâques à Nijmegen, chez les parents de mon
homme. Je me sens bien dans cette maison, elle est tellement chaleureuse… Et
j’ai enfin eu ma nuit de repos, où le rythme du boulot commence à s’éloigner…
Après la semaine de découverte, il va falloir que je bouge
mes fesses, le monde continue à avancer que je le veuille ou non ! Ce
n’est pas toujours évident de gérer le stress ds transports auxquels je ne suis
pas encore habituée, mais ça va venir je suppose, et j’ai toujours mes pilules
dans la poche au cas où ! Bon bien sûr on se les pèle (4° aujourd’hui et
de la neige), mais je me sens bien. Je suis toujours positive !
Un cauchemar très étrange cette nuit cependant, concernant
l’Autre, va savoir ce qu’il vient faire dans mon subconscient. Une partie de la
nuit à m’engueuler avec lui, où il essayait de me pourrir la vie, comme à son
habitude… La satisfaction au réveil de voir que mon Homme est à mes côtés dans
le lit, qu’il me sourit, me prend dans ses bras, me rassure…
Des déceptions avant de partir concernant Miaou… Peut-être
ais je exagéré le jeudi précédent mon départ, mais il me semblait qu’il était
assez normal que je le prenne mal… Les autres ont tous pris du temps pour me
dire au revoir. .. Il a préféré entretenir sa fierté… Et maintenant je
suis partie… J’ai refais un pas vers lui hier, on verra s’il est prêt à me
rejoindre à la moitié du chemin mais ça me saoule ces engueulades… Je n’aime
pas qu’on ne me dise pas clairement ce qui ne va pas, qu’on boude…
Une nouvelle amitié naissante juste avant mon départ,
tiendra-t-elle la route ?
Des absences remarquées…
Maintenant je suis ici, je me sens plutôt bien, peut être commencerais
je à sentir de la solitude au bout d’un moment… Je dois trouver mes marques et
des occupations… Et puis continuer ma bataille contre mes peurs… J’y arriverai
je sais, je ne suis pas seule…
En attendant je me trouverai bien un petit spa sur Utrecht !
En attendant je me trouverai bien un petit spa sur Utrecht !
samedi 9 mars 2013
Bilan trimestriel
Ces derniers mois, ma santé m'a joué beaucoup de tours, certains
effrayants, certains habituels, mais sans jamais me laisser me
reposer... Aujourd'hui, début Mars, je commence enfin à en voir le bout,
du moins je l'espère, et même si mon souffle est parfois encore trop
rapide, je sens le poids doucement se soulever...
Alors que je m’apprête à mener une "nouvelle vie" à l'étranger, je ne peux m'empêcher de jeter un œil derrière moi, vers tout ce que je vais malgré moi abandonner... Avec toutes ces histoires, j'ai été assez centrée sur moi-même, et je me rends compte que certaines choses m'ont échappées, que j'aurai pus être plus présente, enfin, l'aurai je vraiment pus? Je me suis enfermée dans un cocon bilingue, sous un plaid, sous une couette, dans des bras, parce que je n'avais plus la force de me préoccuper de tout ce qu'il se passait au delà...
Maintenant que je sors de ma mue, que je m'étire progressivement, je me rends compte que le monde a évolué sans moi, et ce n'est pas évident de rattraper son retard...
Ses bras protecteurs sont toujours là pour moi, prêt à m'accueillir à chaque fois que j'en ai besoin, ses mains sont là pour caresser mon visage quand je m'endors chaque soir... Et même si au sens de la survie je n'en ai plus "besoin", je ne peux vraiment plus m'en passer...
Je sens vraiment que ce départ sera bon pour moi, ce n'est pas évident de reprendre une vie normale, de se sentir en permanence dans un état déplacé, sans parvenir à faire comprendre aux autres de quoi il s'agit... Oui je suis là, oui ça va, mais... Mais une partie de moi lutte à l'intérieur contre mes démons, marche encore sur la corde raide pendant qu'une autre fait tout pour l'ignorer, pour se focaliser entièrement sur l'extérieur...
Je n'ai pas changé... Je suis simplement en réparation...
Je vous aime tous toujours autant, vous comptez tous autant pour moi, s'il vous plait soyez juste patients...
...
En tous cas sans lui... Je ne sais pas comment je serai sortie de tout ça...
Alors que je m’apprête à mener une "nouvelle vie" à l'étranger, je ne peux m'empêcher de jeter un œil derrière moi, vers tout ce que je vais malgré moi abandonner... Avec toutes ces histoires, j'ai été assez centrée sur moi-même, et je me rends compte que certaines choses m'ont échappées, que j'aurai pus être plus présente, enfin, l'aurai je vraiment pus? Je me suis enfermée dans un cocon bilingue, sous un plaid, sous une couette, dans des bras, parce que je n'avais plus la force de me préoccuper de tout ce qu'il se passait au delà...
Maintenant que je sors de ma mue, que je m'étire progressivement, je me rends compte que le monde a évolué sans moi, et ce n'est pas évident de rattraper son retard...
Ses bras protecteurs sont toujours là pour moi, prêt à m'accueillir à chaque fois que j'en ai besoin, ses mains sont là pour caresser mon visage quand je m'endors chaque soir... Et même si au sens de la survie je n'en ai plus "besoin", je ne peux vraiment plus m'en passer...
Je sens vraiment que ce départ sera bon pour moi, ce n'est pas évident de reprendre une vie normale, de se sentir en permanence dans un état déplacé, sans parvenir à faire comprendre aux autres de quoi il s'agit... Oui je suis là, oui ça va, mais... Mais une partie de moi lutte à l'intérieur contre mes démons, marche encore sur la corde raide pendant qu'une autre fait tout pour l'ignorer, pour se focaliser entièrement sur l'extérieur...
Je n'ai pas changé... Je suis simplement en réparation...
Je vous aime tous toujours autant, vous comptez tous autant pour moi, s'il vous plait soyez juste patients...
...
En tous cas sans lui... Je ne sais pas comment je serai sortie de tout ça...
vendredi 1 février 2013
J'ai encore révé d'elle...
J'ai fait un drôle de rêve cette nuit, sans doute inspiré par le film que j'ai vus au ciné hier (parce que ouiiiiii j'ai réussi à aller au cinéma!!!! Bon en avalant un Xanax mais quand même!). Dans ce rêve, ma Liline était vivante et faisait son retour dans nos vies, ayant simulé sa mort pour je ne me souviens plus quelles raisons.
La plupart des détails m'échappent depuis mon réveil, mais je sais qu'elle était fâchée contre moi, me reprochant d'avoir fait du shopping (je me souviens effectivement être partie à la recherche d'un stylo dans un Bricorama qui vendait des BDs et qui était étonamment organisé comme la mairie du XIIIème arrondissement, ce qui rendait la chose fort complexe), au lieu de lui rendre visite à l'hopital qui se situait juste à coté... Hopital, que malgré tous mes efforts, j'avais été incapble de trouver...
Je me souviens aussi que mon ex BFF était là également, à son chevet, et que cette découverte nous a amenée à nous expliquer, sans que je ne parvienne maintenant à me rappeller le contenu de cette conversation. Il me semble qu'elle me servait d'intérmédiaire auprès de Liline, pour qu'elle accepte enfin de me parler, et qu'à la fin du rêve, nous partions tous nous éclater dans je ne sais quel parc d'attraction...
Voilà...
Evidemment, ce rêve soulève pas mal d'interrogations...
Est-ce un moyen pour mon subconscient de me rappeller que Liline me manque? Parfois je lui en veux d'avoir passé lels derniers mois de sa vie loin de nous...
Est-ce un message de sa part pour arranger les choses avec mon ex BFF? Je me suis souvent dit qu'elle devait être triste et déçue de tout ce qu'il s'est passé...
Bien entendu, son décès n'est pas la raison de ma rupture amicale avec mon ex BFF, je pense que traverser cette épreuve nous a fait prendre conscience de nos différences et de la difficulté que nous avions à nous comprendre depuis déja quelques temps... Même si, dans un sens, je ne le regrette pas, je suis quand même triste que les choses se passées de la sorte, qu'on n'en ait jamais parlé, et qu'on se soit aussi brutalement effacées de la vie l'une de l'autre...
Toutes les trois, on était inséparables et on s'aimait super fort! Ce genre d'amitié de lycéenne que j'ai parfois tant critiqué en raison du temps et de l'énergie qu'elle demande, mais qui apporte également son lot de bonheurs simples et de fous rires...
Pourquoi quand il est si dur d'en perdre ne, il semble si facile de se détacher de l'autre? Ne pouvions nous être amies que toutes ensembles? L'équilibre en a-t'il été perturbé?
Pourquoi un an et demie après, je rêve encore d'avoir des choses à me reprocher, de ne pas être à la hauteur?
Parait-on insensible en masquant sa peur?
Je me réfugie derière le fait qu'à chaque décès, on se sent toujours coupable de quelque chose, que c'est un sentiment normal... Mais aurais-je du me comporter différemment?
Aurais-je du tanner son entourage pour obtenir les informations qu'on ne semblait pas juger utile de me donner?
Aurais-je du parler plus avec elle de ses peurs, de son état, plutôt qu'essayer de la faire rire et de lui changer les idées?
Aurais-je du clamer au monde l'importance que j'avais dans sa vie pour que ses proches m'en accordent?
Ais-je eu tant de mal à cacher mon mal être de la voir ainsi? J'ai voulu me préparer dés le début, sentant l'histoire se répéter, me blinder... Mais l'angoisse qui me serrait la poitrine à chaque fois que je la voyais était bien réelle...
Aurais(-je du mettre toute ma vie de coté pour être toujours du sien, alors que c'était la seule chose qui m’empêchait de m'écrouler?
Si j'avais fait tout ça... Est ce qu'elle serait partie avec la même opinion de moi? Est-ce que moi aussi, j'aurai eu le droit de lui dire au revoir et de leur faire savoir à tous, combien elle comptait pour moi?
Est ce qu'on aurait considéré que j'avais le droit de participer à tout cela?
Est-ce que l'après aurait été différent pour nous?
Puisque malheureusement, rien de ce que je n'aurai pus faire l'aurai rendu différent pour toi...
La plupart des détails m'échappent depuis mon réveil, mais je sais qu'elle était fâchée contre moi, me reprochant d'avoir fait du shopping (je me souviens effectivement être partie à la recherche d'un stylo dans un Bricorama qui vendait des BDs et qui était étonamment organisé comme la mairie du XIIIème arrondissement, ce qui rendait la chose fort complexe), au lieu de lui rendre visite à l'hopital qui se situait juste à coté... Hopital, que malgré tous mes efforts, j'avais été incapble de trouver...
Je me souviens aussi que mon ex BFF était là également, à son chevet, et que cette découverte nous a amenée à nous expliquer, sans que je ne parvienne maintenant à me rappeller le contenu de cette conversation. Il me semble qu'elle me servait d'intérmédiaire auprès de Liline, pour qu'elle accepte enfin de me parler, et qu'à la fin du rêve, nous partions tous nous éclater dans je ne sais quel parc d'attraction...
Voilà...
Evidemment, ce rêve soulève pas mal d'interrogations...
Est-ce un moyen pour mon subconscient de me rappeller que Liline me manque? Parfois je lui en veux d'avoir passé lels derniers mois de sa vie loin de nous...
Est-ce un message de sa part pour arranger les choses avec mon ex BFF? Je me suis souvent dit qu'elle devait être triste et déçue de tout ce qu'il s'est passé...
Bien entendu, son décès n'est pas la raison de ma rupture amicale avec mon ex BFF, je pense que traverser cette épreuve nous a fait prendre conscience de nos différences et de la difficulté que nous avions à nous comprendre depuis déja quelques temps... Même si, dans un sens, je ne le regrette pas, je suis quand même triste que les choses se passées de la sorte, qu'on n'en ait jamais parlé, et qu'on se soit aussi brutalement effacées de la vie l'une de l'autre...
Toutes les trois, on était inséparables et on s'aimait super fort! Ce genre d'amitié de lycéenne que j'ai parfois tant critiqué en raison du temps et de l'énergie qu'elle demande, mais qui apporte également son lot de bonheurs simples et de fous rires...
Pourquoi quand il est si dur d'en perdre ne, il semble si facile de se détacher de l'autre? Ne pouvions nous être amies que toutes ensembles? L'équilibre en a-t'il été perturbé?
Pourquoi un an et demie après, je rêve encore d'avoir des choses à me reprocher, de ne pas être à la hauteur?
Parait-on insensible en masquant sa peur?
Je me réfugie derière le fait qu'à chaque décès, on se sent toujours coupable de quelque chose, que c'est un sentiment normal... Mais aurais-je du me comporter différemment?
Aurais-je du tanner son entourage pour obtenir les informations qu'on ne semblait pas juger utile de me donner?
Aurais-je du parler plus avec elle de ses peurs, de son état, plutôt qu'essayer de la faire rire et de lui changer les idées?
Aurais-je du clamer au monde l'importance que j'avais dans sa vie pour que ses proches m'en accordent?
Ais-je eu tant de mal à cacher mon mal être de la voir ainsi? J'ai voulu me préparer dés le début, sentant l'histoire se répéter, me blinder... Mais l'angoisse qui me serrait la poitrine à chaque fois que je la voyais était bien réelle...
Aurais(-je du mettre toute ma vie de coté pour être toujours du sien, alors que c'était la seule chose qui m’empêchait de m'écrouler?
Si j'avais fait tout ça... Est ce qu'elle serait partie avec la même opinion de moi? Est-ce que moi aussi, j'aurai eu le droit de lui dire au revoir et de leur faire savoir à tous, combien elle comptait pour moi?
Est ce qu'on aurait considéré que j'avais le droit de participer à tout cela?
Est-ce que l'après aurait été différent pour nous?
Puisque malheureusement, rien de ce que je n'aurai pus faire l'aurai rendu différent pour toi...
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