Je suis mauvaise langue...
Une visite au médecin d'entreprise (enfin c'est pas vraiment le médecin de l'entreprise mais un médecin qui s'assure de nos intérêts au sein des entreprises) pour confirmer les dires de ma psy.
Chercher du travail en ce moment ne doit clairement pas être ma priorité.
Ma priorité doit être d'aller mieux.
Mais comme je lui dis, c'est le serpent qui se mord la queue...
Mais il parait que d'abord, je dois prendre soin de moi, qu'une routine me fait du bien, et que tout doit se faire tout doucement...
Pourtant je suis sûre qu'un autre boulot plus "calme" me ferait du bien...
En attendant la semaine prochaine je commence mon part time, je vais aller faire du yoga, faire des grandes promenades dans le parc avec mon chien, et puis on verra on verra on verra bien...
Je ne peux pas taire la petite voix au fond de ma tête espérant que N... me rappelle...
Les chroniques d'une expat française aux Pays-Bas, entre recherche de l'amour, d'une carrière, d'un hobbie... et lutte contre l'anxiété...
mercredi 24 septembre 2014
vendredi 19 septembre 2014
Je commence à douter des qualités de ma psy..
Un coup de fil, une proposition d'entretien pour un job pour lequel je n'ai pas postulé mais qui a l'air absolument formidable dans un environnement incroyable et détendu...
Ca me donne le sourire, la pêche, de la motivation.. Même concernant mon propre boulot... Me dire que tout ça, c'est peut être bientôt fini me remet de baume au coeur, me refait sourire...
Alors pourquoi me dire de ne pas chercher un nouvel emploi, de juste me reposer...? N'est ce pas pire de juste glander, gagner moins d'argent donc pouvoir faire moins de trucs, en stagnant?
Ou bien a t'elle peur que je ne sois pas apte à gérer un éventuel rejet?
On verra bien... Pour l'instant j'ai de l'espoir et ça fait du bien...
Un coup de fil, une proposition d'entretien pour un job pour lequel je n'ai pas postulé mais qui a l'air absolument formidable dans un environnement incroyable et détendu...
Ca me donne le sourire, la pêche, de la motivation.. Même concernant mon propre boulot... Me dire que tout ça, c'est peut être bientôt fini me remet de baume au coeur, me refait sourire...
Alors pourquoi me dire de ne pas chercher un nouvel emploi, de juste me reposer...? N'est ce pas pire de juste glander, gagner moins d'argent donc pouvoir faire moins de trucs, en stagnant?
Ou bien a t'elle peur que je ne sois pas apte à gérer un éventuel rejet?
On verra bien... Pour l'instant j'ai de l'espoir et ça fait du bien...
mercredi 10 septembre 2014
Après la pluie... le brouillard!
Diagnostic confirmé!
Il semblerait qu'après bientôt deux ans de galère et de médicaments, mon corps, mon esprit ont eu un super ras le bol et ont dit stop! On ne se bat plus... On abandonne...
Dans le jargon médical ça s'appelle une dépression... Un début de dépression en tous cas...
Alors maintenant on fait quoi?
Parce que se battre pendant deux ans pour réussir à sortir de chez soi, pour pouvoir prendre les transports, les ascenseurs, aller là où toute personne normale peut se rendre les yeux fermés sans complètement paniqué, ça ne suffisait pas... Maintenant il faut que ça s'accompagne d'un mal être physique et mental... De crises de larmes injustifiées, d'une absence de motivation absolument généralisée pour tout et n'importe quoi, bien ou mal...J'ai même du mal à suivre une série ou un film... Je ne m’intéresse plus à rien, je me fous de tout: ce qu'on fait, ce qu'on mange, ce qu'on va faire, ce qu'il va y arriver...
La solution temporaire: passer en part time! Et alors qu'après avoir tiré des ficelles, fait des calculs et demandé de l'aide, une journée par semaine de boulot en moins pour ma psy ce ne serait pas assez... Il faudrait ça ET deux heures de boulot de moins par jour... Ce qui équivaut à un peu près 600euros de moins par mois... Et quand je lui parle de l'argument financier (qui bien sûr m'angoisse puisque je suis une personne angoissée), elle me dit que ce n'est que temporaire... Ok... Mais en attendant mon frigo je le rempli comment? Et le temporaire, je commence à le savoir, ça peut durer bien longtemps...
Ce qui compte pour elle c'est que je me reconstruise... Et bien sûr, ça a du sens, et bien sûr c'est ce que je voudrai moi aussi: des journées plus courtes pour rester dans une routine qui est bénéfique pour moi, ne pas me retirer du cycle du travail, et pouvoir après faire un peu de sport, reprendre petit à petit une activité, quelque chose juste pour moi, commencer à dire oui...
Mais je fais comment pour dire oui si je ne peux pas manger pendant tout le mois? Je me mets aux mots croisés? Je n'avais pas vraiment ça en tête...
Elle a aussi mentionné une nostalgie possible de ma vie parisienne... Je suis toujours contente d'être ici, et persuadée que mes problèmes seraient bien pires si j'étais restée, mais ça me manque d'avoir des vrais amis ici... Je sais que c'est de ma faute, je me ferme à tout le monde, je n'arrive pas à dire oui... Et comme d'habitude, je vois rarement des gens que je considère comme des "amis potentiels"...
Enfin, elle pense que la recherche d'un autre travail, quelque chose de moins stressant qui m'épanouirait ne doit pas commencer maintenant, que ça va être trop stressant pour moi.. Alors on abandonne? Pour combien de temps?
Et maintenant je fais quoi? Et je fais comment?
Et par dessus tout ça j'ai très peur de perdre mon Italien. Lui me clame, me crie le contraire, qu'il est là pour moi et qu'il sera toujours là... Mais qui peut supporter tout ça? Et pour combien de temps? Ne viendra t'il pas un moment où il en rencontrera une autre comme moi qui peut s’occuper d'elle toute seule? Qui n'a pas besoin de prendre plein de pilules et des grandes respirations avant de faire quoi que ce soit? Qui ne s'endort pas tout l'après midi parce qu'elle ne fait que des cauchemars ou de l'insomnie la nuit?
Et alors là, je ferai quoi?
Et maintenant... Je fais quoi?
Il semblerait qu'après bientôt deux ans de galère et de médicaments, mon corps, mon esprit ont eu un super ras le bol et ont dit stop! On ne se bat plus... On abandonne...
Dans le jargon médical ça s'appelle une dépression... Un début de dépression en tous cas...
Alors maintenant on fait quoi?
Parce que se battre pendant deux ans pour réussir à sortir de chez soi, pour pouvoir prendre les transports, les ascenseurs, aller là où toute personne normale peut se rendre les yeux fermés sans complètement paniqué, ça ne suffisait pas... Maintenant il faut que ça s'accompagne d'un mal être physique et mental... De crises de larmes injustifiées, d'une absence de motivation absolument généralisée pour tout et n'importe quoi, bien ou mal...J'ai même du mal à suivre une série ou un film... Je ne m’intéresse plus à rien, je me fous de tout: ce qu'on fait, ce qu'on mange, ce qu'on va faire, ce qu'il va y arriver...
La solution temporaire: passer en part time! Et alors qu'après avoir tiré des ficelles, fait des calculs et demandé de l'aide, une journée par semaine de boulot en moins pour ma psy ce ne serait pas assez... Il faudrait ça ET deux heures de boulot de moins par jour... Ce qui équivaut à un peu près 600euros de moins par mois... Et quand je lui parle de l'argument financier (qui bien sûr m'angoisse puisque je suis une personne angoissée), elle me dit que ce n'est que temporaire... Ok... Mais en attendant mon frigo je le rempli comment? Et le temporaire, je commence à le savoir, ça peut durer bien longtemps...
Ce qui compte pour elle c'est que je me reconstruise... Et bien sûr, ça a du sens, et bien sûr c'est ce que je voudrai moi aussi: des journées plus courtes pour rester dans une routine qui est bénéfique pour moi, ne pas me retirer du cycle du travail, et pouvoir après faire un peu de sport, reprendre petit à petit une activité, quelque chose juste pour moi, commencer à dire oui...
Mais je fais comment pour dire oui si je ne peux pas manger pendant tout le mois? Je me mets aux mots croisés? Je n'avais pas vraiment ça en tête...
Elle a aussi mentionné une nostalgie possible de ma vie parisienne... Je suis toujours contente d'être ici, et persuadée que mes problèmes seraient bien pires si j'étais restée, mais ça me manque d'avoir des vrais amis ici... Je sais que c'est de ma faute, je me ferme à tout le monde, je n'arrive pas à dire oui... Et comme d'habitude, je vois rarement des gens que je considère comme des "amis potentiels"...
Enfin, elle pense que la recherche d'un autre travail, quelque chose de moins stressant qui m'épanouirait ne doit pas commencer maintenant, que ça va être trop stressant pour moi.. Alors on abandonne? Pour combien de temps?
Et maintenant je fais quoi? Et je fais comment?
Et par dessus tout ça j'ai très peur de perdre mon Italien. Lui me clame, me crie le contraire, qu'il est là pour moi et qu'il sera toujours là... Mais qui peut supporter tout ça? Et pour combien de temps? Ne viendra t'il pas un moment où il en rencontrera une autre comme moi qui peut s’occuper d'elle toute seule? Qui n'a pas besoin de prendre plein de pilules et des grandes respirations avant de faire quoi que ce soit? Qui ne s'endort pas tout l'après midi parce qu'elle ne fait que des cauchemars ou de l'insomnie la nuit?
Et alors là, je ferai quoi?
Et maintenant... Je fais quoi?
jeudi 4 septembre 2014
My dark passenger est de retour...
Plusieurs semaines que les choses semblaient aller mieux, et depuis deux semaines, après l'annonce injuste de cette promotion refusée, c'est repartit...
Je perds toute motivation pour mon boulot, pour mon avenir, pour tout...
Je m'ennuie tout le temps, je ne fais plus que passer le temps, et là ça fait deux jours que je ne peux même plus aller bosser...
D'après la psy, il faut arrêter l'évitement: c'est à dire me forcer à faire ce que j'évite de faire à cause de Lui...
Mais je suis tellement fatiguée, jour après jour... Je n'arrive plus à faire la différence entre ce qui me fait peur, ce que je n'ai pas envie de faire, et ce que j'ai la flemme de faire...
Deux fois que je suis en contact avec la team de roller derby... Toute proche, juste à dire "Oui". Oui je viens à la Fresh Meat, oui je vais me montrer vulnérable et en compétition avec pleins de nanas que je ne connais pas... Oui je vais faire du sport moi qui suis essoufflée quand je cours après le bus...
J'ai très peur de dire ce "Oui"...
J'ai très peur de tous les Oui... Oui je viens à ta soirée, oui je vais boire un verre, oui je viens pour dîner...
Ce que j'aime c'est mon canapé, mon plaid, mes animaux et le bras de mon homme autour de moi...
Plusieurs semaines que les choses semblaient aller mieux, et depuis deux semaines, après l'annonce injuste de cette promotion refusée, c'est repartit...
Je perds toute motivation pour mon boulot, pour mon avenir, pour tout...
Je m'ennuie tout le temps, je ne fais plus que passer le temps, et là ça fait deux jours que je ne peux même plus aller bosser...
D'après la psy, il faut arrêter l'évitement: c'est à dire me forcer à faire ce que j'évite de faire à cause de Lui...
Mais je suis tellement fatiguée, jour après jour... Je n'arrive plus à faire la différence entre ce qui me fait peur, ce que je n'ai pas envie de faire, et ce que j'ai la flemme de faire...
Deux fois que je suis en contact avec la team de roller derby... Toute proche, juste à dire "Oui". Oui je viens à la Fresh Meat, oui je vais me montrer vulnérable et en compétition avec pleins de nanas que je ne connais pas... Oui je vais faire du sport moi qui suis essoufflée quand je cours après le bus...
J'ai très peur de dire ce "Oui"...
J'ai très peur de tous les Oui... Oui je viens à ta soirée, oui je vais boire un verre, oui je viens pour dîner...
Ce que j'aime c'est mon canapé, mon plaid, mes animaux et le bras de mon homme autour de moi...
mardi 25 mars 2014
Pourquoi les choses et/ou les gens qui m'énervent m'énervent autant?
Pourquoi ne puis-je pas simplement les ignorer, vivre ma vie sans regarder en arrière?
Est-ce qu'on est tous comme ça, à fureter sur facebook pour avoir une bride d'information à leur sujet à retourner contre eux?
Est-ce qu'on est tous énervés qu'ils aient l'air heureux?
C'est déja assez énervant qu'on soit maintenant au même étage et que je doive voir sa sale tête tout le temps, je suis aussi "obligée" (parce que cet abruti m'a débloquée et que je ne veux pas moi même le bloquer sinon il va savoir que j'en ai quelque chose à faire et je pourrai plus non plus lui afficher ma happiness facebookienne soignée par post semi privés) de contempler le fait qu'il est pote avec quasiment tous les gens du taf que j'aime bien, comme s'il me les avait "volés" alors qu'ils n'étaient même pas mes potes pour commencer!
Je lui en veux parce que je le blâme, parce que pour quelques raisons obscures, je suis (quasi?) sûre que tout ça n'aurait pas recommencé sans lui...
Je déteste sa gueule de con et sa façon de dire "Oooooh that's such a mean thing to say I can't believe it..."...
Est-ce qu'on a besoin d'avoir un ennemi?
Est-ce qu'on ait au moins ennemis?
Est-ce qu'il en a quelque chose à foutre?
S'il ne me salue toujours pas au croisement des ascenceurs, ça veut surement dire quelque chose non?
Le plus important c'est pourquoi ça m'importe???
Dans ma vie il y en a eu des gens ou des choses qui m'ont horripilés, mais il semblerait que je ne m'en remette jamais...
Je m'étais toujours considérée comme rancunière quand on m'avait blessée... Mais est-ce que c'est normal? Est-ce qu'avec le temps, on ne devrait pas laisser couler?
Pourquoi est-ce qu'ils envahissent toujours mes rêves? Pourquoi je ne peux pas les enlever de mon esprit?
Je m'en veux de leur accorder autant d'importance quand je sais à quel point ces gens sont ridicules, et souvent de vrais connards. Je suis énervée du fait que d'autres personnes leur trouvent du mérite, du fait qu'il y en a qui ne voient pas ce que je vois, du fait qu'il y en ait d'autres qu'ils n'ont pas jugé nécessaires de traiter comme moi...
Est-ce que ça pourrait avoir à voir (ouh c'est pas joli) avec ma peur constante de l'abandon? Est-ce que je reste si énervée contre ces personnes, même si c'est souvent moi qui les ait rejettées, parce qu'elles se sont au bout d'un moment détournées de moi?...
Je ne suis pas sûre...
Ce que je sais c'est que ça m'énerve que le karma ne fasse pas son affaire!
Ca m'énerve qu'ils réussissent, socialement, professionnellement, ou sentimentalement quand ma vie à moi n'est qu'une lutte de chaque instant...
Pourquoi ne puis-je pas simplement les ignorer, vivre ma vie sans regarder en arrière?
Est-ce qu'on est tous comme ça, à fureter sur facebook pour avoir une bride d'information à leur sujet à retourner contre eux?
Est-ce qu'on est tous énervés qu'ils aient l'air heureux?
C'est déja assez énervant qu'on soit maintenant au même étage et que je doive voir sa sale tête tout le temps, je suis aussi "obligée" (parce que cet abruti m'a débloquée et que je ne veux pas moi même le bloquer sinon il va savoir que j'en ai quelque chose à faire et je pourrai plus non plus lui afficher ma happiness facebookienne soignée par post semi privés) de contempler le fait qu'il est pote avec quasiment tous les gens du taf que j'aime bien, comme s'il me les avait "volés" alors qu'ils n'étaient même pas mes potes pour commencer!
Je lui en veux parce que je le blâme, parce que pour quelques raisons obscures, je suis (quasi?) sûre que tout ça n'aurait pas recommencé sans lui...
Je déteste sa gueule de con et sa façon de dire "Oooooh that's such a mean thing to say I can't believe it..."...
Est-ce qu'on a besoin d'avoir un ennemi?
Est-ce qu'on ait au moins ennemis?
Est-ce qu'il en a quelque chose à foutre?
S'il ne me salue toujours pas au croisement des ascenceurs, ça veut surement dire quelque chose non?
Le plus important c'est pourquoi ça m'importe???
Dans ma vie il y en a eu des gens ou des choses qui m'ont horripilés, mais il semblerait que je ne m'en remette jamais...
Je m'étais toujours considérée comme rancunière quand on m'avait blessée... Mais est-ce que c'est normal? Est-ce qu'avec le temps, on ne devrait pas laisser couler?
Pourquoi est-ce qu'ils envahissent toujours mes rêves? Pourquoi je ne peux pas les enlever de mon esprit?
Je m'en veux de leur accorder autant d'importance quand je sais à quel point ces gens sont ridicules, et souvent de vrais connards. Je suis énervée du fait que d'autres personnes leur trouvent du mérite, du fait qu'il y en a qui ne voient pas ce que je vois, du fait qu'il y en ait d'autres qu'ils n'ont pas jugé nécessaires de traiter comme moi...
Est-ce que ça pourrait avoir à voir (ouh c'est pas joli) avec ma peur constante de l'abandon? Est-ce que je reste si énervée contre ces personnes, même si c'est souvent moi qui les ait rejettées, parce qu'elles se sont au bout d'un moment détournées de moi?...
Je ne suis pas sûre...
Ce que je sais c'est que ça m'énerve que le karma ne fasse pas son affaire!
Ca m'énerve qu'ils réussissent, socialement, professionnellement, ou sentimentalement quand ma vie à moi n'est qu'une lutte de chaque instant...
jeudi 30 janvier 2014
I can do it, i can do it, i can do it, i can do it...
Depuis mon retour au pays des fromages ronds et avec mes bonbons magiques en poche, je n'ai pas l'impression que les choses s'arrangent...
Vous me direz, ça ne fait même pas deux semaines, n'est ce point trop tôt pour juger?
Deux semaines avec cette impression quasi permanente, c'est long... Deux semaines à se demander si on ne va pas redevenir tarée, à avoir toujours cette boule au ventre, dans la poitrine et dans la gorge...Espérer ne croiser personne parce que là, on n'est pas capable de faire semblant d'être normale... Me limiter au minimum de rapports humain parce que ça demande trop d'effort de me concentrer pour ne pas bader...
Pourtant j'ai pas encore badé...
Aujourd'hui, probablement la première journée sans les bonbons! Avec un retour à la maison très difficile, pas de crise non, mais cette peur de vomir à tout moment... La volonté d'y arriver quand même, essayer de ne pas penser à tous les scénarios catastrophes possibles (je vais dégobiller en plein milieu du bus sur quelqu'un, par exemple...), passer dix minutes à faire la respiration en trois temps de ma psy...
Oui ça marche... Au final je ne dégobille pas... Et je ne fais pas de crise...
Mais je ne suis pas bien...
Ils sont rares les moments où je n'y pense pas... Où je ne dois pas m'accrocher à quelque chose, n'importe quoi, pour ne pas partir en sucette...
Je voudrai me sentir de nouveau normale...
J'angoisse pour ce week end...
Je suis super contente d'avoir des loulous en visite, vraiment, grave, mais j'ai peur de ne pas pouvoir suivre le rythme, à devoir autant prendre le train, à devoir faire comme si tout allait bien dans tous ces lieux de touristes super blindés de gens...
Le froid n'aide pas, mon corps se crispe tout seul, et j'ai mal...
J'ai peur...
Même si je vois bien, avec réalisme que c'est loin d'être la même chose qu'avant, ce n'est plus non plus cet été...
Pourtant, ça va dans ma vie...
Est ce que je peux blamer l'allemand pour la récente "discussion" qu'on a eu? C'est vrai que je me crispe dés que je le vois, mais je ne vis pas dans l'anxiété de le croiser...
J'ai vraiment envie de passer du temps, beaucoup beaucoup de temps sous la couette...
Marre de devoir me presser, organiser, ranger, bosser, et pas dormir...
Marre d'avoir peur que ça ne se passe pas bien...
Peu importe quoi...
Juste envie d'être un peu normale...
Vous me direz, ça ne fait même pas deux semaines, n'est ce point trop tôt pour juger?
Deux semaines avec cette impression quasi permanente, c'est long... Deux semaines à se demander si on ne va pas redevenir tarée, à avoir toujours cette boule au ventre, dans la poitrine et dans la gorge...Espérer ne croiser personne parce que là, on n'est pas capable de faire semblant d'être normale... Me limiter au minimum de rapports humain parce que ça demande trop d'effort de me concentrer pour ne pas bader...
Pourtant j'ai pas encore badé...
Aujourd'hui, probablement la première journée sans les bonbons! Avec un retour à la maison très difficile, pas de crise non, mais cette peur de vomir à tout moment... La volonté d'y arriver quand même, essayer de ne pas penser à tous les scénarios catastrophes possibles (je vais dégobiller en plein milieu du bus sur quelqu'un, par exemple...), passer dix minutes à faire la respiration en trois temps de ma psy...
Oui ça marche... Au final je ne dégobille pas... Et je ne fais pas de crise...
Mais je ne suis pas bien...
Ils sont rares les moments où je n'y pense pas... Où je ne dois pas m'accrocher à quelque chose, n'importe quoi, pour ne pas partir en sucette...
Je voudrai me sentir de nouveau normale...
J'angoisse pour ce week end...
Je suis super contente d'avoir des loulous en visite, vraiment, grave, mais j'ai peur de ne pas pouvoir suivre le rythme, à devoir autant prendre le train, à devoir faire comme si tout allait bien dans tous ces lieux de touristes super blindés de gens...
Le froid n'aide pas, mon corps se crispe tout seul, et j'ai mal...
J'ai peur...
Même si je vois bien, avec réalisme que c'est loin d'être la même chose qu'avant, ce n'est plus non plus cet été...
Pourtant, ça va dans ma vie...
Est ce que je peux blamer l'allemand pour la récente "discussion" qu'on a eu? C'est vrai que je me crispe dés que je le vois, mais je ne vis pas dans l'anxiété de le croiser...
J'ai vraiment envie de passer du temps, beaucoup beaucoup de temps sous la couette...
Marre de devoir me presser, organiser, ranger, bosser, et pas dormir...
Marre d'avoir peur que ça ne se passe pas bien...
Peu importe quoi...
Juste envie d'être un peu normale...
mardi 21 janvier 2014
Je viens de passer un long week end auprès des miens, à me laisser chouchouter par ma maman, à voir mes loulous qui m'ont tellement manqués...C'était bien, vraiment, mais je me suis sentie envahie par un sentiment de bien être quand je suis sortie de mon bus pour revenir dans mon allée aux canards hier soir...
Maintenant c'est ici chez moi...
J'ai vu ma psy (ce que je déteste le fait d'avoir un psy :p) qui s'est voulu rassurante sur la situation. J'ai envie de la croire, j'essaie de me calmer petit à petit, mais ce n'est pas aussi simple... J'ai l'impression que l'Italien va m'aider, mais il est hors de question que je me repose sur lui... Il me met simplement de bonne humeur, et quand il me sert dans ses bras je me sens calme...
Je crois que maintenant je ne cherche plus particulièrement un mec foufou toujours op pour faire la fête, mais quelqu'un qui me fait me sentir bien, tout simplement...
Des choses à faire cette semaine, mais l'envie de procrastiner, au moins pour ce soir... Envie d'un peu de temps juste pour moi, avant le tourbillon de la soirée TomTom de vendredi, avant l'arrivée des français la semaine prochaine...
Evidemment il faut que ce soit aujourd'hui que le mec super mignon du bus m'adresse la parole. Trop tard mon bonhomme!
Quand à l'Allemand, il m'ignore royalement, pas un regard, il m'a bloquée sur facebook, et fait tout pour être le plus invisible possible... Bien sûr, je préfère ça qu'avant... Mais bon... C'est dommage un peu quand même... J'en sais rien je me sens coupable... Je sais pas si je devrais mais bon...
Donc un retour avec le sourire, toujours avec les bonbons magiques, mais bon, doucement mais surement, on va retrouver sa bonne humeur et s'en passer petit à petit... J'espère...
Maintenant c'est ici chez moi...
J'ai vu ma psy (ce que je déteste le fait d'avoir un psy :p) qui s'est voulu rassurante sur la situation. J'ai envie de la croire, j'essaie de me calmer petit à petit, mais ce n'est pas aussi simple... J'ai l'impression que l'Italien va m'aider, mais il est hors de question que je me repose sur lui... Il me met simplement de bonne humeur, et quand il me sert dans ses bras je me sens calme...
Je crois que maintenant je ne cherche plus particulièrement un mec foufou toujours op pour faire la fête, mais quelqu'un qui me fait me sentir bien, tout simplement...
Des choses à faire cette semaine, mais l'envie de procrastiner, au moins pour ce soir... Envie d'un peu de temps juste pour moi, avant le tourbillon de la soirée TomTom de vendredi, avant l'arrivée des français la semaine prochaine...
Evidemment il faut que ce soit aujourd'hui que le mec super mignon du bus m'adresse la parole. Trop tard mon bonhomme!
Quand à l'Allemand, il m'ignore royalement, pas un regard, il m'a bloquée sur facebook, et fait tout pour être le plus invisible possible... Bien sûr, je préfère ça qu'avant... Mais bon... C'est dommage un peu quand même... J'en sais rien je me sens coupable... Je sais pas si je devrais mais bon...
Donc un retour avec le sourire, toujours avec les bonbons magiques, mais bon, doucement mais surement, on va retrouver sa bonne humeur et s'en passer petit à petit... J'espère...
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