La semaine dernière ma psy m'a annoncé qu'on n'avait plus que trois séances ensembles...
Parce que j'ai fait des progrès incroyables et que je suis prête à me lancer seule dans le monde?
Non...
Parce que c'est tout ce que l'assurance rembourse...
Bien sûr elle m'a rassurée en me disant que si je ne me sens pas bien, je peux toujours retourner voir mon huishart pour une nouvelle ordonnance et une nouvelle thérapie, avec elle ou un autre médecin...
Ouf je me sens mieux...
Donc aux Pays-Bas les thérapeutes ne décident pas qu'on ne se voit plus parce qu'on est prêts pour ça, mais parce que l'assurance ne paie plus... Et s'il suffit d'une nouvelle recommandation de mon huishart, pourquoi ne pas l'avoir demandé afin que nous puissions continuer?
Donc voilà, toutes ces bagarres avec le boulot pour avoir le droit de continuer à la voir, ça n'a servi à rien...
Plus que trois visites...
Je conviens que j'ai fait beaucoup de progrès sur la réalisation du pourquoi je suis angoissée...
Je suis angoissée parce que je suis une contrôle freak et que je vois tout en noir ou blanc, sans passer par le gris.
Je suis angoissée parce que j'aurai été négligée émotionnellement, donc je cherche la sécurité dans mes relations, préférant toujours les anciennes, celles déja établies depuis longtemps aux nouvelles, les endroits que je connais déja, et je suis sans cesse déçue par les gens et la vie parce que je m'attends à trop de leur part... J'ai du mal à ne pas interpréter le comportement des gens comme étant contre moi...
Bon c'est un résumé rapide de la situation mais en gros c'est ça...
Alors c'est chouette je suis au courant qu'il faut que je sois plus patiente, que j'accepte les gens comme ils sont et sans essayer de les changer, que je n'interprète pas tout contre moi, et que je me force à aller dans de nouveaux endroits et avec de nouvelles personnes sans chercher à me réfugier dans ma zone de confort...
Donc ok il me reste trois séances et moi, toute remplie d'optimisme quand à ces nouvelles règles de vie, je m'en vais au Bierbock Festival avec mon Italien et notre petit chien.
Au bout d'une bière, me voilà coincée dans une foule plus que compacte, avec tous ces géants autour de moi, j'ai mal au ventre, j'ai faim mais envie de vomir, et me voilà à faire la queue aux toilettes pour éviter l'ultime accident...
Voilà où mes résolutions se sont explosées en morceaux...
Si faire des efforts me renvoient en pleine tronche que non non je ne suis pas prête, je ne vois pas comment ça pourrait aller mieux...
Quand serais je donc capable de retourner dans un endroit bondé et de me sentir juste agacée qu'il y ait autant de monde?
J'ai l'impression que cela n'arrivera jamais...
Mon homme s'est montré rassurant, me disant qu'entre sortir de nouveau dans un bar et me retrouver coincée entre des centaines de gens et leurs bières, il y avait une grande différence, que j'avais peut être vu un peu trop grand pour mon premier pas... Mais j'en ai marre de ne pas sortir...
J'ai envie de retrouver une vie sociale normale...
Et puis cette recherche de maison qui m'enthousiasmait tant commence à me fatiguer... Tout est loué, tout est trop cher ou trop différent de ce qu'on veut... Va t'on trouver cette nouvelle maison pour commencer une nouvelle vie ensembles?Blues du dimanche ou blues de la vie...
A force je ne vois plus trop de différence...
Les chroniques d'une expat française aux Pays-Bas, entre recherche de l'amour, d'une carrière, d'un hobbie... et lutte contre l'anxiété...
dimanche 19 octobre 2014
jeudi 2 octobre 2014
Ca ne m'arrivera pas à moi
On se dit que ça n'arrive qu'aux autres... En espérant très fort que ça ne nous arrive pas à nous...
Et puis un jour où on ne s'y attend pas ça nous arrive... Ou presque... Et on comprend mieux les propos qu'on a entendu...
On comprend que ce qu'il y a de terrible c'est que certains hommes ne comprennent pas qu'il n'y a pas de zone grise. Dans ce domaine c'est noir ou blanc. Si c'est gris, c'est noir et puis c'est tout...
Et un texto d'excuse c'est pas assez... Pas du tout...
Qu'est ce qu'il pourrait faire? Rien... Je ne veux plus jamais avoir aucun contact avec lui...
Ce que je peux faire? Ce que tout le monde me propose? Je ne sais pas... Parce que moi, je m'en remettrais, moi j'ai été forte, moi je suis partie avant que... Mais s'il y en a qui ne partent pas avant... S'il ne comprend pas la gravité de ses actes...
Le faire c'est ruiner sa vie. C'est pas facile à prendre comme décision quand c'est quelqu'un qu'on connait...
Lui, est ce qu'il a ruiné la mienne? Non... Il va la rendre encore un peu plus difficile pour un moment.
Ce qui m'aide c'est de savoir que j'ai un homme absolument merveilleux, un homme qui ne fera jamais ça à qui que ce soit, un homme à qui le premier soir j'ai dit non et qui a totalement respecté ça...
Demain on va retourner au boulot, on va voir le regard compatissant de ceux qui savent, pas beaucoup, et j'ose espérer que cela restera comme ça, et puis on va continuer à avancer... Parce qu'il faut bien...
Je n'ose même plus me demander ce qui pourrait m'arriver de pire, j'ai bien vu d'expérience qu'il peut toujours toujours arriver pire...
Et puis un jour où on ne s'y attend pas ça nous arrive... Ou presque... Et on comprend mieux les propos qu'on a entendu...
On comprend que ce qu'il y a de terrible c'est que certains hommes ne comprennent pas qu'il n'y a pas de zone grise. Dans ce domaine c'est noir ou blanc. Si c'est gris, c'est noir et puis c'est tout...
Et un texto d'excuse c'est pas assez... Pas du tout...
Qu'est ce qu'il pourrait faire? Rien... Je ne veux plus jamais avoir aucun contact avec lui...
Ce que je peux faire? Ce que tout le monde me propose? Je ne sais pas... Parce que moi, je m'en remettrais, moi j'ai été forte, moi je suis partie avant que... Mais s'il y en a qui ne partent pas avant... S'il ne comprend pas la gravité de ses actes...
Le faire c'est ruiner sa vie. C'est pas facile à prendre comme décision quand c'est quelqu'un qu'on connait...
Lui, est ce qu'il a ruiné la mienne? Non... Il va la rendre encore un peu plus difficile pour un moment.
Ce qui m'aide c'est de savoir que j'ai un homme absolument merveilleux, un homme qui ne fera jamais ça à qui que ce soit, un homme à qui le premier soir j'ai dit non et qui a totalement respecté ça...
Demain on va retourner au boulot, on va voir le regard compatissant de ceux qui savent, pas beaucoup, et j'ose espérer que cela restera comme ça, et puis on va continuer à avancer... Parce qu'il faut bien...
Je n'ose même plus me demander ce qui pourrait m'arriver de pire, j'ai bien vu d'expérience qu'il peut toujours toujours arriver pire...
mercredi 24 septembre 2014
Je suis mauvaise langue...
Une visite au médecin d'entreprise (enfin c'est pas vraiment le médecin de l'entreprise mais un médecin qui s'assure de nos intérêts au sein des entreprises) pour confirmer les dires de ma psy.
Chercher du travail en ce moment ne doit clairement pas être ma priorité.
Ma priorité doit être d'aller mieux.
Mais comme je lui dis, c'est le serpent qui se mord la queue...
Mais il parait que d'abord, je dois prendre soin de moi, qu'une routine me fait du bien, et que tout doit se faire tout doucement...
Pourtant je suis sûre qu'un autre boulot plus "calme" me ferait du bien...
En attendant la semaine prochaine je commence mon part time, je vais aller faire du yoga, faire des grandes promenades dans le parc avec mon chien, et puis on verra on verra on verra bien...
Je ne peux pas taire la petite voix au fond de ma tête espérant que N... me rappelle...
Une visite au médecin d'entreprise (enfin c'est pas vraiment le médecin de l'entreprise mais un médecin qui s'assure de nos intérêts au sein des entreprises) pour confirmer les dires de ma psy.
Chercher du travail en ce moment ne doit clairement pas être ma priorité.
Ma priorité doit être d'aller mieux.
Mais comme je lui dis, c'est le serpent qui se mord la queue...
Mais il parait que d'abord, je dois prendre soin de moi, qu'une routine me fait du bien, et que tout doit se faire tout doucement...
Pourtant je suis sûre qu'un autre boulot plus "calme" me ferait du bien...
En attendant la semaine prochaine je commence mon part time, je vais aller faire du yoga, faire des grandes promenades dans le parc avec mon chien, et puis on verra on verra on verra bien...
Je ne peux pas taire la petite voix au fond de ma tête espérant que N... me rappelle...
vendredi 19 septembre 2014
Je commence à douter des qualités de ma psy..
Un coup de fil, une proposition d'entretien pour un job pour lequel je n'ai pas postulé mais qui a l'air absolument formidable dans un environnement incroyable et détendu...
Ca me donne le sourire, la pêche, de la motivation.. Même concernant mon propre boulot... Me dire que tout ça, c'est peut être bientôt fini me remet de baume au coeur, me refait sourire...
Alors pourquoi me dire de ne pas chercher un nouvel emploi, de juste me reposer...? N'est ce pas pire de juste glander, gagner moins d'argent donc pouvoir faire moins de trucs, en stagnant?
Ou bien a t'elle peur que je ne sois pas apte à gérer un éventuel rejet?
On verra bien... Pour l'instant j'ai de l'espoir et ça fait du bien...
Un coup de fil, une proposition d'entretien pour un job pour lequel je n'ai pas postulé mais qui a l'air absolument formidable dans un environnement incroyable et détendu...
Ca me donne le sourire, la pêche, de la motivation.. Même concernant mon propre boulot... Me dire que tout ça, c'est peut être bientôt fini me remet de baume au coeur, me refait sourire...
Alors pourquoi me dire de ne pas chercher un nouvel emploi, de juste me reposer...? N'est ce pas pire de juste glander, gagner moins d'argent donc pouvoir faire moins de trucs, en stagnant?
Ou bien a t'elle peur que je ne sois pas apte à gérer un éventuel rejet?
On verra bien... Pour l'instant j'ai de l'espoir et ça fait du bien...
mercredi 10 septembre 2014
Après la pluie... le brouillard!
Diagnostic confirmé!
Il semblerait qu'après bientôt deux ans de galère et de médicaments, mon corps, mon esprit ont eu un super ras le bol et ont dit stop! On ne se bat plus... On abandonne...
Dans le jargon médical ça s'appelle une dépression... Un début de dépression en tous cas...
Alors maintenant on fait quoi?
Parce que se battre pendant deux ans pour réussir à sortir de chez soi, pour pouvoir prendre les transports, les ascenseurs, aller là où toute personne normale peut se rendre les yeux fermés sans complètement paniqué, ça ne suffisait pas... Maintenant il faut que ça s'accompagne d'un mal être physique et mental... De crises de larmes injustifiées, d'une absence de motivation absolument généralisée pour tout et n'importe quoi, bien ou mal...J'ai même du mal à suivre une série ou un film... Je ne m’intéresse plus à rien, je me fous de tout: ce qu'on fait, ce qu'on mange, ce qu'on va faire, ce qu'il va y arriver...
La solution temporaire: passer en part time! Et alors qu'après avoir tiré des ficelles, fait des calculs et demandé de l'aide, une journée par semaine de boulot en moins pour ma psy ce ne serait pas assez... Il faudrait ça ET deux heures de boulot de moins par jour... Ce qui équivaut à un peu près 600euros de moins par mois... Et quand je lui parle de l'argument financier (qui bien sûr m'angoisse puisque je suis une personne angoissée), elle me dit que ce n'est que temporaire... Ok... Mais en attendant mon frigo je le rempli comment? Et le temporaire, je commence à le savoir, ça peut durer bien longtemps...
Ce qui compte pour elle c'est que je me reconstruise... Et bien sûr, ça a du sens, et bien sûr c'est ce que je voudrai moi aussi: des journées plus courtes pour rester dans une routine qui est bénéfique pour moi, ne pas me retirer du cycle du travail, et pouvoir après faire un peu de sport, reprendre petit à petit une activité, quelque chose juste pour moi, commencer à dire oui...
Mais je fais comment pour dire oui si je ne peux pas manger pendant tout le mois? Je me mets aux mots croisés? Je n'avais pas vraiment ça en tête...
Elle a aussi mentionné une nostalgie possible de ma vie parisienne... Je suis toujours contente d'être ici, et persuadée que mes problèmes seraient bien pires si j'étais restée, mais ça me manque d'avoir des vrais amis ici... Je sais que c'est de ma faute, je me ferme à tout le monde, je n'arrive pas à dire oui... Et comme d'habitude, je vois rarement des gens que je considère comme des "amis potentiels"...
Enfin, elle pense que la recherche d'un autre travail, quelque chose de moins stressant qui m'épanouirait ne doit pas commencer maintenant, que ça va être trop stressant pour moi.. Alors on abandonne? Pour combien de temps?
Et maintenant je fais quoi? Et je fais comment?
Et par dessus tout ça j'ai très peur de perdre mon Italien. Lui me clame, me crie le contraire, qu'il est là pour moi et qu'il sera toujours là... Mais qui peut supporter tout ça? Et pour combien de temps? Ne viendra t'il pas un moment où il en rencontrera une autre comme moi qui peut s’occuper d'elle toute seule? Qui n'a pas besoin de prendre plein de pilules et des grandes respirations avant de faire quoi que ce soit? Qui ne s'endort pas tout l'après midi parce qu'elle ne fait que des cauchemars ou de l'insomnie la nuit?
Et alors là, je ferai quoi?
Et maintenant... Je fais quoi?
Il semblerait qu'après bientôt deux ans de galère et de médicaments, mon corps, mon esprit ont eu un super ras le bol et ont dit stop! On ne se bat plus... On abandonne...
Dans le jargon médical ça s'appelle une dépression... Un début de dépression en tous cas...
Alors maintenant on fait quoi?
Parce que se battre pendant deux ans pour réussir à sortir de chez soi, pour pouvoir prendre les transports, les ascenseurs, aller là où toute personne normale peut se rendre les yeux fermés sans complètement paniqué, ça ne suffisait pas... Maintenant il faut que ça s'accompagne d'un mal être physique et mental... De crises de larmes injustifiées, d'une absence de motivation absolument généralisée pour tout et n'importe quoi, bien ou mal...J'ai même du mal à suivre une série ou un film... Je ne m’intéresse plus à rien, je me fous de tout: ce qu'on fait, ce qu'on mange, ce qu'on va faire, ce qu'il va y arriver...
La solution temporaire: passer en part time! Et alors qu'après avoir tiré des ficelles, fait des calculs et demandé de l'aide, une journée par semaine de boulot en moins pour ma psy ce ne serait pas assez... Il faudrait ça ET deux heures de boulot de moins par jour... Ce qui équivaut à un peu près 600euros de moins par mois... Et quand je lui parle de l'argument financier (qui bien sûr m'angoisse puisque je suis une personne angoissée), elle me dit que ce n'est que temporaire... Ok... Mais en attendant mon frigo je le rempli comment? Et le temporaire, je commence à le savoir, ça peut durer bien longtemps...
Ce qui compte pour elle c'est que je me reconstruise... Et bien sûr, ça a du sens, et bien sûr c'est ce que je voudrai moi aussi: des journées plus courtes pour rester dans une routine qui est bénéfique pour moi, ne pas me retirer du cycle du travail, et pouvoir après faire un peu de sport, reprendre petit à petit une activité, quelque chose juste pour moi, commencer à dire oui...
Mais je fais comment pour dire oui si je ne peux pas manger pendant tout le mois? Je me mets aux mots croisés? Je n'avais pas vraiment ça en tête...
Elle a aussi mentionné une nostalgie possible de ma vie parisienne... Je suis toujours contente d'être ici, et persuadée que mes problèmes seraient bien pires si j'étais restée, mais ça me manque d'avoir des vrais amis ici... Je sais que c'est de ma faute, je me ferme à tout le monde, je n'arrive pas à dire oui... Et comme d'habitude, je vois rarement des gens que je considère comme des "amis potentiels"...
Enfin, elle pense que la recherche d'un autre travail, quelque chose de moins stressant qui m'épanouirait ne doit pas commencer maintenant, que ça va être trop stressant pour moi.. Alors on abandonne? Pour combien de temps?
Et maintenant je fais quoi? Et je fais comment?
Et par dessus tout ça j'ai très peur de perdre mon Italien. Lui me clame, me crie le contraire, qu'il est là pour moi et qu'il sera toujours là... Mais qui peut supporter tout ça? Et pour combien de temps? Ne viendra t'il pas un moment où il en rencontrera une autre comme moi qui peut s’occuper d'elle toute seule? Qui n'a pas besoin de prendre plein de pilules et des grandes respirations avant de faire quoi que ce soit? Qui ne s'endort pas tout l'après midi parce qu'elle ne fait que des cauchemars ou de l'insomnie la nuit?
Et alors là, je ferai quoi?
Et maintenant... Je fais quoi?
jeudi 4 septembre 2014
My dark passenger est de retour...
Plusieurs semaines que les choses semblaient aller mieux, et depuis deux semaines, après l'annonce injuste de cette promotion refusée, c'est repartit...
Je perds toute motivation pour mon boulot, pour mon avenir, pour tout...
Je m'ennuie tout le temps, je ne fais plus que passer le temps, et là ça fait deux jours que je ne peux même plus aller bosser...
D'après la psy, il faut arrêter l'évitement: c'est à dire me forcer à faire ce que j'évite de faire à cause de Lui...
Mais je suis tellement fatiguée, jour après jour... Je n'arrive plus à faire la différence entre ce qui me fait peur, ce que je n'ai pas envie de faire, et ce que j'ai la flemme de faire...
Deux fois que je suis en contact avec la team de roller derby... Toute proche, juste à dire "Oui". Oui je viens à la Fresh Meat, oui je vais me montrer vulnérable et en compétition avec pleins de nanas que je ne connais pas... Oui je vais faire du sport moi qui suis essoufflée quand je cours après le bus...
J'ai très peur de dire ce "Oui"...
J'ai très peur de tous les Oui... Oui je viens à ta soirée, oui je vais boire un verre, oui je viens pour dîner...
Ce que j'aime c'est mon canapé, mon plaid, mes animaux et le bras de mon homme autour de moi...
Plusieurs semaines que les choses semblaient aller mieux, et depuis deux semaines, après l'annonce injuste de cette promotion refusée, c'est repartit...
Je perds toute motivation pour mon boulot, pour mon avenir, pour tout...
Je m'ennuie tout le temps, je ne fais plus que passer le temps, et là ça fait deux jours que je ne peux même plus aller bosser...
D'après la psy, il faut arrêter l'évitement: c'est à dire me forcer à faire ce que j'évite de faire à cause de Lui...
Mais je suis tellement fatiguée, jour après jour... Je n'arrive plus à faire la différence entre ce qui me fait peur, ce que je n'ai pas envie de faire, et ce que j'ai la flemme de faire...
Deux fois que je suis en contact avec la team de roller derby... Toute proche, juste à dire "Oui". Oui je viens à la Fresh Meat, oui je vais me montrer vulnérable et en compétition avec pleins de nanas que je ne connais pas... Oui je vais faire du sport moi qui suis essoufflée quand je cours après le bus...
J'ai très peur de dire ce "Oui"...
J'ai très peur de tous les Oui... Oui je viens à ta soirée, oui je vais boire un verre, oui je viens pour dîner...
Ce que j'aime c'est mon canapé, mon plaid, mes animaux et le bras de mon homme autour de moi...
mardi 25 mars 2014
Pourquoi les choses et/ou les gens qui m'énervent m'énervent autant?
Pourquoi ne puis-je pas simplement les ignorer, vivre ma vie sans regarder en arrière?
Est-ce qu'on est tous comme ça, à fureter sur facebook pour avoir une bride d'information à leur sujet à retourner contre eux?
Est-ce qu'on est tous énervés qu'ils aient l'air heureux?
C'est déja assez énervant qu'on soit maintenant au même étage et que je doive voir sa sale tête tout le temps, je suis aussi "obligée" (parce que cet abruti m'a débloquée et que je ne veux pas moi même le bloquer sinon il va savoir que j'en ai quelque chose à faire et je pourrai plus non plus lui afficher ma happiness facebookienne soignée par post semi privés) de contempler le fait qu'il est pote avec quasiment tous les gens du taf que j'aime bien, comme s'il me les avait "volés" alors qu'ils n'étaient même pas mes potes pour commencer!
Je lui en veux parce que je le blâme, parce que pour quelques raisons obscures, je suis (quasi?) sûre que tout ça n'aurait pas recommencé sans lui...
Je déteste sa gueule de con et sa façon de dire "Oooooh that's such a mean thing to say I can't believe it..."...
Est-ce qu'on a besoin d'avoir un ennemi?
Est-ce qu'on ait au moins ennemis?
Est-ce qu'il en a quelque chose à foutre?
S'il ne me salue toujours pas au croisement des ascenceurs, ça veut surement dire quelque chose non?
Le plus important c'est pourquoi ça m'importe???
Dans ma vie il y en a eu des gens ou des choses qui m'ont horripilés, mais il semblerait que je ne m'en remette jamais...
Je m'étais toujours considérée comme rancunière quand on m'avait blessée... Mais est-ce que c'est normal? Est-ce qu'avec le temps, on ne devrait pas laisser couler?
Pourquoi est-ce qu'ils envahissent toujours mes rêves? Pourquoi je ne peux pas les enlever de mon esprit?
Je m'en veux de leur accorder autant d'importance quand je sais à quel point ces gens sont ridicules, et souvent de vrais connards. Je suis énervée du fait que d'autres personnes leur trouvent du mérite, du fait qu'il y en a qui ne voient pas ce que je vois, du fait qu'il y en ait d'autres qu'ils n'ont pas jugé nécessaires de traiter comme moi...
Est-ce que ça pourrait avoir à voir (ouh c'est pas joli) avec ma peur constante de l'abandon? Est-ce que je reste si énervée contre ces personnes, même si c'est souvent moi qui les ait rejettées, parce qu'elles se sont au bout d'un moment détournées de moi?...
Je ne suis pas sûre...
Ce que je sais c'est que ça m'énerve que le karma ne fasse pas son affaire!
Ca m'énerve qu'ils réussissent, socialement, professionnellement, ou sentimentalement quand ma vie à moi n'est qu'une lutte de chaque instant...
Pourquoi ne puis-je pas simplement les ignorer, vivre ma vie sans regarder en arrière?
Est-ce qu'on est tous comme ça, à fureter sur facebook pour avoir une bride d'information à leur sujet à retourner contre eux?
Est-ce qu'on est tous énervés qu'ils aient l'air heureux?
C'est déja assez énervant qu'on soit maintenant au même étage et que je doive voir sa sale tête tout le temps, je suis aussi "obligée" (parce que cet abruti m'a débloquée et que je ne veux pas moi même le bloquer sinon il va savoir que j'en ai quelque chose à faire et je pourrai plus non plus lui afficher ma happiness facebookienne soignée par post semi privés) de contempler le fait qu'il est pote avec quasiment tous les gens du taf que j'aime bien, comme s'il me les avait "volés" alors qu'ils n'étaient même pas mes potes pour commencer!
Je lui en veux parce que je le blâme, parce que pour quelques raisons obscures, je suis (quasi?) sûre que tout ça n'aurait pas recommencé sans lui...
Je déteste sa gueule de con et sa façon de dire "Oooooh that's such a mean thing to say I can't believe it..."...
Est-ce qu'on a besoin d'avoir un ennemi?
Est-ce qu'on ait au moins ennemis?
Est-ce qu'il en a quelque chose à foutre?
S'il ne me salue toujours pas au croisement des ascenceurs, ça veut surement dire quelque chose non?
Le plus important c'est pourquoi ça m'importe???
Dans ma vie il y en a eu des gens ou des choses qui m'ont horripilés, mais il semblerait que je ne m'en remette jamais...
Je m'étais toujours considérée comme rancunière quand on m'avait blessée... Mais est-ce que c'est normal? Est-ce qu'avec le temps, on ne devrait pas laisser couler?
Pourquoi est-ce qu'ils envahissent toujours mes rêves? Pourquoi je ne peux pas les enlever de mon esprit?
Je m'en veux de leur accorder autant d'importance quand je sais à quel point ces gens sont ridicules, et souvent de vrais connards. Je suis énervée du fait que d'autres personnes leur trouvent du mérite, du fait qu'il y en a qui ne voient pas ce que je vois, du fait qu'il y en ait d'autres qu'ils n'ont pas jugé nécessaires de traiter comme moi...
Est-ce que ça pourrait avoir à voir (ouh c'est pas joli) avec ma peur constante de l'abandon? Est-ce que je reste si énervée contre ces personnes, même si c'est souvent moi qui les ait rejettées, parce qu'elles se sont au bout d'un moment détournées de moi?...
Je ne suis pas sûre...
Ce que je sais c'est que ça m'énerve que le karma ne fasse pas son affaire!
Ca m'énerve qu'ils réussissent, socialement, professionnellement, ou sentimentalement quand ma vie à moi n'est qu'une lutte de chaque instant...
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