Un déluge de choses m'est arrivé depuis mon retour de vacances!
Petit à petit, j'ai diminué la consommation de bonbons magiques jusqu'à ne plus en consommer (yeah!) mais je les garde quand même toujours sur moi au cas où!
J'ai arretté de fumer! Yeah!
Et je perds du poids! Re-re Yeah!
En plus de ça, mon homme et moi sommes partis à la chasse aux maisons, avons eu un coup de coeur commun sur l'une d'entre elle et notre offre pour celle-ci a été acceptée!
J'aime comment nous déjouons toujours les pronostics, pour les gens qui disaient que ça pouvait prendre un an, on a fait ça en deux mois!
Et je dois dire qu'il assure carrément mon homme, je suis vraiment fière de lui et toujours, agréablement surprise d'être enfin avec un homme et plus des des gamins...
Ca fait du bien d'être avec quelqu'un qui fait ce qu'il dit, qui assume les responsabilités de ses actes, qui admet quand il ne sait pas, mais qui se bouge pour savoir, et qui ne fout pas le bordel partout...
Ca peut paraître pas beaucoup demandé, ou trop, j'avoue ne plus arriver à faire vraiment la part des choses sur la normalité de mes attentes, mais ce que ça fait du bien!!!
Parce qu'évidemment à coté mon ex l'Italien se comporte exactement comme l'autre d'il y a quelques années, m'accusant constamment de tout, ne se remettant absolument JAMAIS en question, ce qui entraîne toujours des disputes interminables pour tout et n'importe quoi alors que juste l'avoir admis aurait clos la conversation... Il m'a fait pensé à l'autre justement parce qu'il m'a dit aujourd'hui que je ne pourrais jamais être heureuse parce que je ne suis jamais contente et que je n'ai pas le coeur assez léger pour apprécier les petits bonheurs de la vie...
De la part de celui qui me faisait consommer plus d'un xanax par jour je trouve ça sacrément gonflé!
Je suis dans une phase où absolument tout le monde m'énerve de toutes façons!
J'en ai assez du fait que ce soit normal pour des trentenaires ou quasi trentenaires de se mettre des races tout le temps, de ne rien construire, et de me juger parce que j'aime pas aller me miner la gueule... Correction parce que je n'aime plus aller me miner la gueule...
Pourquoi suis-je si anormale parce que j'écoute mon corps, parce que j'aime me lever à 9h le week end et faire des trucs de ma journée? Parce que ma définition d'un samedi soir parfait, c'est sous un plaid sur le canap avec mon homme et notre zoo?
Peut-être que je deviens de plus en plus antisociale...
Ou alors faudrait que je fasse un enfant, comme ça j'aurai une excuse pour ne pas sortir! Gniark gniark gniark ouais c'est ça! ;)
Les chroniques d'une expat française aux Pays-Bas, entre recherche de l'amour, d'une carrière, d'un hobbie... et lutte contre l'anxiété...
lundi 5 octobre 2015
samedi 12 septembre 2015
Mes vacances à moi
Jpense qu'avant (ou pour les gens "normaux"), partir en vacances n'était synonyme que de joie, d'anticipation, d'excitation...
Pour moi partir en vacances c'est au mois trois semaines d'angoisse AVANT.
Il y a le stress de ne pas être assez bien préparée, l'itinéraire est vérifié 50 fois, je m'assure d'avoir assez de temps pour chaque correspondance au cas où un tremblement de terre m'empêcherai d'être là à l'heure indiquée...J'achète mon guide, je lis TOUT, je sélectionne ce que je veux faire, pour m'assurer qu'il y aura assez à faire, et aussi j'anticipe... Cette jolie tour avec superbe vue sur la ville... Ah bah non qui dit tour dit escalier en tourniquet ou ascenceur tout riquiqui et blindé, on oublie...
Ensuite j'ai peur de paniquer sur le trajet. Et ça me fait paniquer avant le trajet... Logique...
En général une fois partie, une fois en chemin, tout va mieux! Je dis en général parce qu'après avoir passé 1h30 de trop dans le hall des départs et vu le minuscule coucou de TAP qui allait m'emmener au Portugal, j'ai eu besoin de ma pillule magique...
Si seulement une fois arrivée je pouvais me détendre...
Il faut que j'appréhende mon nouvel espace... Parce que maintenant, cet espace inconnu, qu'il me plaise ou non, il va devenir ma "safe place". Alors j'essaie de faire au mieux: le lit/le coté près de la fenêtre, je repère les interrupteurs, je m'assure d'avoir toujours à boire...
Ensuite y a les sorties, parce qu'on ne part pas en vacances pour rester enfermée dans un (e)hôtel/appart/maison... Là ça se gâte énormément...
En général, les vacances c'est l'été... Je me retrouve confrontée à la chaleur. Je pourrai écrire tout un article sur la chaleur et moi, mais résumons simplement en disant que c'est la source numéro 1 de mon inconfort, inconfort suprême qui ne s'arrête jamais... La chaleur, en plus du "pfou il fait chaud" me fait très facilement vaciller, perdre toutes mes forces, avoir le tourni... Bref! Donc me voilà dans des rues inconnues à devoir braver la chaleur pour... Aller dans des lieux hautement touristiques, bien entendu! Et qui dit touristiques dit blindés de monde...
Chaque nouvelle activité devient un challenge, une épreuve... Vais-je réussir à la faire sans vaciller, m'écrouler, sans bonbon magique, sans pleurer, ou sans ressentir cet inconfort permanent?
Je vous aide, c'est non.
En vacances je suis constamment stressée.
Je me bourre aux bonbons (magiques toujours), je m'assure d'avoir de l'eau sur moi, et je perds le plaisir de manger puisque mon estomac est tellement serré que la question du : comment ça va passer? se pose à chaque repas... Histoire d'ajouter un peu plus de choses sur lesquelles stresser...
Après je reviens de vacances, et je suis encore plus fatiguée que quand je suis partie...
Ne vous méprenez pas, il y a de bons moments dans cette tempête de changements stressants ! Quand j'ai pris mon bonbon, en général je me sens mieux, et je peux profiter de quelques moments vraiment juste sympa. J'en ai moins que les autres tout simplement...
Je me rends compte qu'il m'est vraiment de plus en plus difficile d'être entourée de gens en permanence, même si je les aime très fort, même si je suis super contente de les voir... J'ai besoin de mon espace, de mon intimité, de calme et de liberté...
En tous cas l'année prochaine la chaleur ne sera plus un problème puisque ce sera direction l'Islande ! Mais je suis bien persuadée que ce pays aura aussi son lot d'angoisses inattendues!
Pour moi partir en vacances c'est au mois trois semaines d'angoisse AVANT.
Il y a le stress de ne pas être assez bien préparée, l'itinéraire est vérifié 50 fois, je m'assure d'avoir assez de temps pour chaque correspondance au cas où un tremblement de terre m'empêcherai d'être là à l'heure indiquée...J'achète mon guide, je lis TOUT, je sélectionne ce que je veux faire, pour m'assurer qu'il y aura assez à faire, et aussi j'anticipe... Cette jolie tour avec superbe vue sur la ville... Ah bah non qui dit tour dit escalier en tourniquet ou ascenceur tout riquiqui et blindé, on oublie...
Ensuite j'ai peur de paniquer sur le trajet. Et ça me fait paniquer avant le trajet... Logique...
En général une fois partie, une fois en chemin, tout va mieux! Je dis en général parce qu'après avoir passé 1h30 de trop dans le hall des départs et vu le minuscule coucou de TAP qui allait m'emmener au Portugal, j'ai eu besoin de ma pillule magique...
Si seulement une fois arrivée je pouvais me détendre...
Il faut que j'appréhende mon nouvel espace... Parce que maintenant, cet espace inconnu, qu'il me plaise ou non, il va devenir ma "safe place". Alors j'essaie de faire au mieux: le lit/le coté près de la fenêtre, je repère les interrupteurs, je m'assure d'avoir toujours à boire...
Ensuite y a les sorties, parce qu'on ne part pas en vacances pour rester enfermée dans un (e)hôtel/appart/maison... Là ça se gâte énormément...
En général, les vacances c'est l'été... Je me retrouve confrontée à la chaleur. Je pourrai écrire tout un article sur la chaleur et moi, mais résumons simplement en disant que c'est la source numéro 1 de mon inconfort, inconfort suprême qui ne s'arrête jamais... La chaleur, en plus du "pfou il fait chaud" me fait très facilement vaciller, perdre toutes mes forces, avoir le tourni... Bref! Donc me voilà dans des rues inconnues à devoir braver la chaleur pour... Aller dans des lieux hautement touristiques, bien entendu! Et qui dit touristiques dit blindés de monde...
Chaque nouvelle activité devient un challenge, une épreuve... Vais-je réussir à la faire sans vaciller, m'écrouler, sans bonbon magique, sans pleurer, ou sans ressentir cet inconfort permanent?
Je vous aide, c'est non.
En vacances je suis constamment stressée.
Je me bourre aux bonbons (magiques toujours), je m'assure d'avoir de l'eau sur moi, et je perds le plaisir de manger puisque mon estomac est tellement serré que la question du : comment ça va passer? se pose à chaque repas... Histoire d'ajouter un peu plus de choses sur lesquelles stresser...
Après je reviens de vacances, et je suis encore plus fatiguée que quand je suis partie...
Ne vous méprenez pas, il y a de bons moments dans cette tempête de changements stressants ! Quand j'ai pris mon bonbon, en général je me sens mieux, et je peux profiter de quelques moments vraiment juste sympa. J'en ai moins que les autres tout simplement...
Je me rends compte qu'il m'est vraiment de plus en plus difficile d'être entourée de gens en permanence, même si je les aime très fort, même si je suis super contente de les voir... J'ai besoin de mon espace, de mon intimité, de calme et de liberté...
En tous cas l'année prochaine la chaleur ne sera plus un problème puisque ce sera direction l'Islande ! Mais je suis bien persuadée que ce pays aura aussi son lot d'angoisses inattendues!
mardi 11 août 2015
BLEACHERS: I wanna get better
Hey, I hear the voice of a preacher from the back room
Calling my name and I follow just to find you
I trace the faith to a broken down television and put on the weather
And I've trained myself to give up on the past 'cause
I froze in time between hearses and caskets
Lost control when I panicked at the acid test
I wanna get better
While my friends were getting high and chasing girls down parkway lines
I was losing my mind because the love, the love, the love, the love, the love
That I gave wasted on a nice face
In a blaze of fear I put a helmet on a helmet
Counting seconds through the night and got carried away
So now I'm standing on the overpass screaming at the cars,
"Hey, I wanna get better!"
I didn’t know I was lonely 'til I saw your face
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
I didn't know I was broken 'til I wanted to change
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
I go up to my room and there's girls on the ceiling
Cut out their pictures and I chase that feeling
Of an eighteen year old who didn't know what loss was
Now I'm a stranger
And I miss the days of a life still permanent
Mourn the years before I got carried away
So now I'm staring at the interstate screaming at myself,
"Hey, I wanna get better!"
I didn't know I was lonely 'til I saw your face
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
I didn't know I was broken 'til I wanted to change
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
'Cause I'm sleeping in the back of a taxi
I'm screaming from my bedroom window
Even if its gonna kill me
Woke up this morning early before my family
From this dream where she was trying to show me
How a life can move from the darkness
She said to get better
So I put a bullet where I shoulda put a helmet
And I crash my car cause I wanna get carried away
That's why I'm standing on the overpass screaming at myself,
"Hey, I wanna get better!"
I didn't know I was lonely 'til I saw your face
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
I didn't know I was broken 'til I wanted to change
I wanna get better, better, better, better,
I wanna get better
samedi 1 août 2015
JE NE SUIS PLUS SOUS ANTI ANXIOLITIQUES!!!!!
JE NE SUIS PLUS SOUS ANTI ANXIOLITIQUES!!!!!
Depuis vendredi de la semaine derniere, j'etais malade : une sinusite qui n'a pas voulu me lacher...Et sans vraiment m'en rendre compte, apres avoir pendant des semaines diminue les doses, j'ai tout simplement arrette, fini les pilules du matin!
Je pense que le fait d'avoir maintenant une boite de Xanax dans mon sac a beaucoup aide la decision parce que rien ne peut m'arriver si j'ai mon Xanax n'est-ce pas?
...
Bon, hier j en ai paye les frais...
Au boulot sans comprendre vraiment pourquoi a partir de 16heures j'ai commence a me sentir tendue, sans reussir pourtnat a mettre le doigt sur le pourquoi...
Disons que je ne suis plus sous medocs a l'essai! Je m'en sens capable, notamment parce que je vois la lumiere au bout du tunnel!
Recapitulons!
- Gnagnagna je deteste mon boulot! SOLVED! J'en ai change, j'adore le nouveau!
- Gnagnagna je n'ai pas assez de sousous! SOLVED! Nouveau boulot = BIG augmentation!
- Gnagnagna ca va pas avec mon italien! SOLVED! Echange contre un Hollandais!
- Gnagnagna j'en ai marre de vivre avec mon ex ! QUASI SOLVED! Puisqu'il m'a annonce qu'il nous quittait a la mi-septembre, donc techniquement plus que 15 jours a vivre ensemble puisque nous partons en vacances, et pas en meme temps!
Alors oui je n'ai pas encore cette super bande de potos qui viennent squatter mon canape le week end, mais je m'entends de mieux en mieux avec mes nouveaux collegues, et je commence a me forcer a creer des liens, chose que je n'aurai pas fait auparavent...
Oui je suis toujours un super boudin mais au moins sans les pilules magiques je vais pouvoir enfin arreter d'enfler et me motiver!
Et je regarde vers l'avenir et je suis impatiente de revoir mes Loulous a la plage, de decouvrir Lisbonne avec mon Hollandais, de partir a la recherche de notre futur chez nous, et de reprendre le roller derby!
Alors maintenant on croise les doigts : qu'on trouve enfin le pourquoi de mon eczema avec ces tests tant attendus de septembre, que le xanax soit suffisant et que je puisse oublier ce que c'est que ce noeud dans ma poitrine, et pendant au'on y est, que TomTom me fiche la paix!
jeudi 30 juillet 2015
Débat lancé par l e magazine Marie Claire: Doit on se justifier de ne pas vouloir d'enfant?
Doit on se justifier de faire quoi que ce soit qui ne regarde que nous (et par nous j'entend aussi couple) ?
Je comprends la tradition, la société, qui veut qu'on doit aller à l'université, qu'on doit se marier, acheter une maison et faire des bébés... Bien évidemment les traditions sont faites pour être brisées...
Pour ma part j'ai 29 ans et je m'apprête à acheter ma première maison avec mon homme. Mon frère, mes cousins, toute ma génération familiale est casée, mariée et a enfanté! Alors à chaque fois, c'est toujours la même: quand est ce que tu t'y mets?
...
Quand est ce que tu t'y mets?
Comme si c'était une évidence, comme si je n'avais pas d'autre choix...
Vous me direz, c'est la famille, ils veulent une nouvelle addition, c'est normal!
Mais même en société, autour de moi ça pond de tous les cotés, et tant mieux pour eux, bravo, félicitations c'est ce que vous voulez!
Mais ce n'est pas ce que je veux, ce n'est pas ce que nous voulons!
Pourquoi?
Justement, le pourquoi ça ne vous regarde pas!
Quand quelqu'un nous dit qu'il veut avoir des enfants, on ne lui demande pas pourquoi, alors pourquoi me le demander à moi?
Ensuite il y a les jugements... Si je n'en veux pas je suis probablement trop immature, irresponsable ou pire, grand dieu, je ne dois pas les aimer!
Avoir des enfants est un aujourd'hui un choix, on s'est battu et on se bat toujours dans certains pays pour cela. Le choix, ce n'est pas de choisir quand les avoir, c'est choisir si on les veut...
Et le pourquoi, ça ne vous regarde pas!
Je comprends la tradition, la société, qui veut qu'on doit aller à l'université, qu'on doit se marier, acheter une maison et faire des bébés... Bien évidemment les traditions sont faites pour être brisées...
Pour ma part j'ai 29 ans et je m'apprête à acheter ma première maison avec mon homme. Mon frère, mes cousins, toute ma génération familiale est casée, mariée et a enfanté! Alors à chaque fois, c'est toujours la même: quand est ce que tu t'y mets?
...
Quand est ce que tu t'y mets?
Comme si c'était une évidence, comme si je n'avais pas d'autre choix...
Vous me direz, c'est la famille, ils veulent une nouvelle addition, c'est normal!
Mais même en société, autour de moi ça pond de tous les cotés, et tant mieux pour eux, bravo, félicitations c'est ce que vous voulez!
Mais ce n'est pas ce que je veux, ce n'est pas ce que nous voulons!
Pourquoi?
Justement, le pourquoi ça ne vous regarde pas!
Quand quelqu'un nous dit qu'il veut avoir des enfants, on ne lui demande pas pourquoi, alors pourquoi me le demander à moi?
Ensuite il y a les jugements... Si je n'en veux pas je suis probablement trop immature, irresponsable ou pire, grand dieu, je ne dois pas les aimer!
Avoir des enfants est un aujourd'hui un choix, on s'est battu et on se bat toujours dans certains pays pour cela. Le choix, ce n'est pas de choisir quand les avoir, c'est choisir si on les veut...
Et le pourquoi, ça ne vous regarde pas!
mercredi 29 juillet 2015
Je ne supporte plus cette situation, vivre avec son ex quelle idée stupide! Je crois que la seule raison pour laquelle je tiens sans péter un plomb et lui balancer toutes mes assiettes à la gueule, c'est la perspective de vivre avec mon Hollandais tout bientôt... Mais pas assez bientôt...
Quasiment chaque jour, alors que je me tais sur tellement de choses (tiens, le lave vaisselle est plein! Et si on laissait tout en vrac dans l'évier pendant trois jours sans le vider? ), j'ai droit à un serment sur combien je suis insupportable à vivre, parce que j'ai eu l'audace de sous entendre que peut - être la promenade du chien du matin ne devrait pas être à 15h30...
J'en ai assez que tout soit ma faute, j'en ai assez de ne pas être considérée, que c'est à cause de mon anxiété, de mon désir de tout contrôler, j'en ai assez de vivre avec un gamin attardé qui ne fait rien, ne retient rien, et se fout complètement des autres (ah mais si je suis merveilleux vas y de temps en temps je fume mes joints dans la cuisine parce que t'aime pas l'odeur!)...
C'est incroyable comment on arrive au bout de quelques mois à avoir une vision complètement différente de la personne avec laquelle on sortait... Bon pour ma part ça faisait plusieurs mois avant déja, que je le voyais venir...
Ce qui m'étonne aussi c'est qu'il ne se remette jamais en question pour rien... Qu'il pense vraiment n'avoir jamais tort, et que tout vient de moi (parce que moi j'ai jamais eu de problème avec mes anciens colocs qui fumaient autant que moi si ce n'est plus et qui n'ont jamais du soulever une éponge non plus!)...
Une solution transitoire va vraiment devoir être trouvée, parce que chaque jour passé à ses côtés me rend complètement dingue...
Respiiiiiiiire... Pense à la petite maison avec le dressing sur mesure et plein de place pour y mettre mes chaussures...
Paradoxalement je me sens beaucoup mieux récemment... Peut-être parce que d'une certaine façon, le fait qu'il m'énerve autant renforce mon couple... Me fait me rendre compte de combien je suis mieux lottie à présent... Je ne suis plus sous anti anxiolitiques... J'ai arretté sans même m'en rendre compte, après des semaines de diminution... Et maintenant j'ai une boîte de Xanax à trimballer avec moi en cas de rechute, ça me rassure... Et je n'ai pas fumé depuis vendredi! Bon pas trop d'espoir de ce coté là, je suis sûre que dés que je redeviendrai sociale je repasserai en mode pompier...
J'essaie de faire abstraction de cette situation TRES loin d'être idéale, histoire de protéger mes assiettes! Et je pense à mes vacances, et à ma nouvelle maison que je n'ai pas encore visitée...
Quasiment chaque jour, alors que je me tais sur tellement de choses (tiens, le lave vaisselle est plein! Et si on laissait tout en vrac dans l'évier pendant trois jours sans le vider? ), j'ai droit à un serment sur combien je suis insupportable à vivre, parce que j'ai eu l'audace de sous entendre que peut - être la promenade du chien du matin ne devrait pas être à 15h30...
J'en ai assez que tout soit ma faute, j'en ai assez de ne pas être considérée, que c'est à cause de mon anxiété, de mon désir de tout contrôler, j'en ai assez de vivre avec un gamin attardé qui ne fait rien, ne retient rien, et se fout complètement des autres (ah mais si je suis merveilleux vas y de temps en temps je fume mes joints dans la cuisine parce que t'aime pas l'odeur!)...
C'est incroyable comment on arrive au bout de quelques mois à avoir une vision complètement différente de la personne avec laquelle on sortait... Bon pour ma part ça faisait plusieurs mois avant déja, que je le voyais venir...
Ce qui m'étonne aussi c'est qu'il ne se remette jamais en question pour rien... Qu'il pense vraiment n'avoir jamais tort, et que tout vient de moi (parce que moi j'ai jamais eu de problème avec mes anciens colocs qui fumaient autant que moi si ce n'est plus et qui n'ont jamais du soulever une éponge non plus!)...
Une solution transitoire va vraiment devoir être trouvée, parce que chaque jour passé à ses côtés me rend complètement dingue...
Respiiiiiiiire... Pense à la petite maison avec le dressing sur mesure et plein de place pour y mettre mes chaussures...
Paradoxalement je me sens beaucoup mieux récemment... Peut-être parce que d'une certaine façon, le fait qu'il m'énerve autant renforce mon couple... Me fait me rendre compte de combien je suis mieux lottie à présent... Je ne suis plus sous anti anxiolitiques... J'ai arretté sans même m'en rendre compte, après des semaines de diminution... Et maintenant j'ai une boîte de Xanax à trimballer avec moi en cas de rechute, ça me rassure... Et je n'ai pas fumé depuis vendredi! Bon pas trop d'espoir de ce coté là, je suis sûre que dés que je redeviendrai sociale je repasserai en mode pompier...
J'essaie de faire abstraction de cette situation TRES loin d'être idéale, histoire de protéger mes assiettes! Et je pense à mes vacances, et à ma nouvelle maison que je n'ai pas encore visitée...
mardi 30 juin 2015
La jupe
Aujourd'hui je suis sortie en jupe.
Aujourd'hui je suis sortie en jupe sans collants ni leggings en dessous. Juste moi et ma jupe.
Pas une mini-jupe, pas une jupe de grand mère, une jupe courte.
Juste moi, mes grosses jambes et ma jupe.
Combien d'été j'ai passé à transpirer dans des pantalons/collants/leggings parce que la jupe ou le short c'était non, niet, nada?
Combien d'été je me suis dit que non oh grand jamais je ne laisserai ma cellulite à l'air libre!
Sans oublier le dilemne cornélien du: les cuisses: j'épile ou pas?
Donc non l'été les gambettes à l'air c'était sans moi!
Et puis aujourd'hui, premier jour de la "canicule" hollandaise je ne me suis même pas posé de questions, je me suis levée et j'avais envie de mettre ma jupe rouge.
Les premières heures c'était vraiment bizarre...
J'avais l'impression d'être toute nue à sentir le vent s'engouffrer en dessous...
J'avais l'impression d'être ridicule, que tout le monde devait regarder mes jambes et se dire que je ferai mieux de me cacher...
Et puis..
Et puis j'ai oublié que je portais cette jupe.
J'ai vaqué à mes occupations sans avoir chaud.
C'est con, sûrement que beaucoup de lecteurs ne comprendront pas le but de cet article.
Mais ça m'a fait beaucoup de bien.
De porter une jupe sans rien.
Inscription à :
Articles (Atom)