lundi 29 août 2016

Tout va bien?

Texte écrit le jeudi 25 Août 2016

Pas de nouvelle... Bonne nouvelle?
Selon le dicton tout devrait aller bien puisque je n'ai pas écrit depuis longtemps, et comme je l'ai maintes fois constaté, il y a beaucoup de choses à dire sur le malheur mais peu sur le bonheur...

Alors suis-je heureuse?

Je me sens mieux, oui clairement. Les médicaments m'aident beaucoup. Je suis capable de faire de plus en plus de choses, ce qui me rend très impatiente. J'ai envie de plus, je veux être "guérie", et toute panique peut m'entraîner de nouveau très bas...

Au quotidien je remarque je suis beaucoup moins en colère, que je m'énerve moins facilement et ça me fait vraiment du bien.. Je ne focalise plus toute la journée (voir également le lendemain) sur la connasse qui m'a envoyé la porte en pleine face ou l'abruti qui ne veut pas que mes chiens pissent sur un arbre sur le trottoir en face de chez lui... Je me surprends à essayer de calmer mon homme quand je le sens se crisper plutôt que de l'entraîner dans une farandole de "Non mais de toutes façons y a plus de respect!" jusqu'à ce que ce soit lui qui s'efforce de me calmer...

Je constate également qu'un événement négatif ne vient plus me bloquer pour toute la journée, oblitérer mes pensées... Auparavant, un verre cassé, un appel en numéro masqué, ma brosse à dents électronique qui tombait en panne de batterie au moment de s'en servir, et je m'effondrai en larmes, ma journée était foutue et je la passais dans un état léthargique entrecoupé de crises de larmes et d'accumulations de preuves quand à mon inutilité suprême...
Je ne dis pas que je n'ai plus de moments comme ça mais j'apprends à relativiser... A hausser les épaules, ramasser les morceaux et prendre un autre verre...

Je ne me sens plus aussi encombrée de pensées futiles et négatives... Ça ne veut cependant pas dire que mon esprit est libre, pas encore! J'ai toujours de douloureux flash-backs qui me reviennent sans raison, pêle mêle, et en quasi permanence...
J'ai toujours de gros problèmes de concentration et de mémoire... Je n'arrive pas à reprendre mes leçons ni à me concentrer sur un film dans son intégralité... J'ai parfois l'impression que j'essaie de redémarrer mon cerveau après une longue période d'inactivité, et que la machine a un peu rouillé...

J'ai également toujours de gros problèmes avec ma vie sociale... Les véritables interactions en face à face ( à l'exception de celles avec mon homme puisqu'il est le seul qui peut (veut?) passer du temps avec moi quand je suis en mode limace mutique sur le canapé...) m'épuisent terriblement...
Même si j'en profite sur le moment, au bout d'environ deux heures je voudrais pouvoir me terrer de nouveau dans mon silence et mon canapé, et je perds le fil, je m'ennuie...
Les interactions via internet me confrontent à un autre problème : mon  incapacité totale d'entretenir une correspondance régulière! Dans un bon moment j'ai envie de prendre des nouvelles des gens que j'aime. Je leur écris un message. Ils me répondent et je prends un grand plaisir à découvrir leur prise. Mais vient le moment où je dois répondre... Immédiatement après je n'y arrive pas. La lecture de leur message m'a déjà fatiguée, le reprendre point par point pour ne pas oublier un sujet m'épuise d'avance... Alors je me dis que je répondrai plus tard, dans un bon moment, et je laisse traîner... Les conversations entamées s'accumulent... Mon retard augmente et face à toutes ces fenêtres de chat, je me sens désemparée comme devant un tas de factures impayées... Désarmée, découragée, coupable et anxieuse... Mes correspondant vont-ils penser que je m'en fous? Vont-ils comprendre les raisons d'un retard que je ne parviens pas à expliquer?...
J'ai peur de ternir le peu de vie sociale qu'il me reste... C'est donc la porte ouverte à toute une série de nouvelles peurs...

L"autre principale étant la peur de l'après... Je sais quoi si l'uvw décide que je peux retravailler alors que je ne me sens pas encore prête? Et dans quoi vais-je travailler? Vais-je avoir besoin de parler le néerlandais couramment? Vais-je être enfin heureuse et épanouie? Vais-je me faire de nouveaux amis?...

Donc oui... Il y a encore du travail... Et du matériel d'écriture...
Juste...
Moins.

jeudi 30 juin 2016

C'est l'histoire de mes nuits

Texte écrit à 5h30

Parfois, généralement durant mes insomnies, je suis envahie par un flot de pensées négatives. Qu'il s'agisse de mauvais souvenirs que je revis avec la même intensité, de peurs, de scénarios complètement paranoïaques et catastrophiques... Dans ces moments là la négativité fait effet boule de neige et je me sens comme enfouie sous elle après une avalanche, je peux à peine respirer et je n'arrive pas à me libérer, c'est trop lourd, je ne peux plus bouger...
Dans ce moments je me sens tellement mal qu'il m'arrive de souhaiter faire quelque chose pour que cela s'arrête, pour que je sois enfin libre...
Et puis j'arrive à me rendormir...
En ce moment j'en suis à au moins deux réveils par nuit, sans parvenir à me rendormir pendant ce qui me paraît être des heures...
En ce moment je suis dans une phase où je ne supporte pas mon corps, où chaque photo, chaque reflet me dégoutte et je ne parviens pas à croire que c'est moi...
Mardi j'ai socialisé seule pour la première fois depuis des mois. Je suis allée prendre un café chez une de mes voisines. Ça a duré 1h30 je ne pouvais pas plus. Mon homme s'est extasié. Je sais qu'il est fier du moindre de mes progrès mais cela me fait parfois me sentir comme une enfant spéciale, on me félicite d'être parvenue à faire quelque chose de naturel pour tout le monde...
Il est 5h30 et je ne dors plus...
J'ai mal partout mes yeux me brûlent, je suis épuisée mais mon cerveau refuse de se reposer... Il est toujours là pour alimenter mes peurs...
Me plonger dans un livre et lire lire lire jusqu'à ce que les lignes tremblent et s'entremêlent... pour parvenir à tromper mon cerveau et à me rendormir avant qu'il ne se remette à me torturer...
C'est l'histoire de mes nuits...
(pix by imaginated_friends)

vendredi 24 juin 2016

J'ai eu 30 ans!


J'oublie d'écrire.
J'oublie d'écrire et j'oublie de dire que j'ai eu 30 ans!
J'ai eu 30 ans et un très bon week end d'anniversaire. Mes loulous de Paris sont venus et m'ont gâtée, mon homme aussi... On a fait du bateau, on a fait la fête et j'ai pus profiter de moments seule, de moments calmes...
Pendant presque 10 ans je me suis demandée ce que ça faisait d'avoir 30 ans, et comment je voulais voir ma vie.
J'ai l'impression d'avoir 30 ans depuis un moment déjà.
Même si je ne veux pas avoir d'enfants, j'ai construit ma petite famille dans ma maison à moi avec mes cinq animaux et l'homme de ma vie.
A cause de ma maladie je n'ai pas vraiment vu une progression dans ma façon de vivre puisque toutes les fêtes et socialisations se sont arrêtés quasi du jour au lendemain.
Pendant longtemps je me suis raccrochée à la Lucie fêtarde que j'étais mais j'accepte aujourd'hui que cela ne soit plus moi.
Aujourd'hui, à 30 ans, je m'en fous de ce qu'on peut penser de moi, je n'essaie plus d'être cool, je ne subis plus la pression de groupe, et je vis pour moi.
A 30 ans je ne bois plus d'alcool cheap, je ne dors plus en couchsurfing, je ne suis pas loin des voyages en 1ère classe, je pense que ce sera pour la 40aine!
A 30 ans je ne m'étais pas imaginée malade, mais je m'étais imaginée heureuse et c'est ce que je suis en général.
A 30 ans je me cherche toujours professionnellement, je ne sais pas encore pour quoi je suis faite, mais je cerne de mieux en mieux pour quoi je ne le suis définitivement pas!
J'ai encore beaucoup de travail sur moi à faire pour mes 30 ans mais j'aborde tout ça très sereinement.
A 30 ans je sais que rien n'est écrit, que tout peut changer, et que je ne sais rien.
C'est agréable parfois de se laisser porter par la vie.

(Et sinon je vous invite à écouter cette chanson d' Iwan Rheon (aka Bolton dans Game of thrones) )

samedi 21 mai 2016

Je suis malade

Hier, après des mois d'attente j'ai enfin vu la psychiatre du centre où je me soigne.
Avec le rapport de ma psychologue et après avoir beaucoup discuté, son verdict est tombé: je dois prendre des médicaments.
Je dois prendre des médicaments parce que j'ai une maladie mentale. Et qu'il faut la soigner. Qu'elle comprend que j'ai voulu le faire moi même, mais que c'est une bataille que je ne pourrai pas gagner... Ca fait 6 mois...
Alors on va reprendre des médicaments pour 1-2-3ans...? Et puis on arrettera, et puis ça reviendra, et puis on en reprendra...
C'est comme ça...
Il faut que j'arrête de me dire que c'est un mauvais moment de ma vie, c'en est un en effet, mais c'est ma vie maintenant. Je dois l'accepter, je suis malade.
Ca fait bizarre de ne plus l'appeler par des euphémismes, "ma condition", "mon dark passenger"... Non c'est ma maladie...
C'est ma maladie que j'ai sans qu'on sache pourquoi, parce que c'est comme ça c'est la vie c'est pas juste mais j'y peux rien et ça pourrait être pire...
On va continuer la thérapie, pour que les rechutes soient moins douloureuses, et arrêter de prétendre qu'un jour je redeviendrai celle que j'étais il y a 4 ans...
Ca n'arrivera pas.
Tant pis. Tant mieux.
Et je peux être heureuse même si je ne fais plus jamais space mountain...(ptite larmichette quand même...)
Il faut que j'arrête d'être nostalgique de celle que j'étais et de toutes ces choses que je pouvais faire, et que je me concentre sur celle que je suis, celle que je veux devenir, et sur tout ce que je peux faire!
Je ne dis pas que ça va être évident, mais je crois que j'avais besoin de l'entendre, et c'est peut être ce que mon homme voulait me faire comprendre en me disant que je devais accepter...
Je n'ai pas à avoir honte, je n'ai pas à me sentir coupable...
Je suis malade.

lundi 16 mai 2016

Moi et... les autres...

Hier après midi nous sommes rentrés de notre week end à Bruges (ouiiii c'était super merci!). De ce fait, il me fallait donc lutter de nouveau contre ma peur des transports en communs en prenant encore le train.
L'aller s'était plutôt bien déroulé, nous étions partis le matin, j'ai eu deux moments de stress mais que j'ai réussi à gérer sans drame.
Le retour par contre...
Le premier train, un régional nous emmenait de Bruges à Anvers. Durée 1h50. Montons donc dans le wagon... Rempli de scouts... Anarchie totale, boucan phénomal, et crise de panique quasi immédiate, malgré le casque anti bruit (super sexy) que mon homme m'a mis sur les oreilles. Obligés de changer de wagon au premier arrêt (au bout de 40 minutes) pour enfin trouver calme et sérénité...
Donc déja bien secouée, nous arrivons à Anvers, et prenons nos places dans le Thalys.
Et là, c'est le fameux bébé bruyant...

Comprenez moi bien... Un bébé qui pleure c'est chiant... Mais un bébé qui pleure c'est pas de la faute des parents,c'est un bébé ça pleure, mais on apprécie dans ces cas là que les parents l'emmènent sur les passerelles...
Là on avait droit au"bébé" (je mets les guillemets parce que pour moi quand ça marche c'est plus vraiment un bébé) désoeuvré qui a donc décidé de jouer pendant 15 bonnes minutes à claquer la tablette de son siège, puis à gambader partout en poussant des "lalala lalilou" bien fort sans que personne ne trouve rien à redire...
Compte tenu de ma "condition", je suis extrêment sensible aux stimulis extérieur, je n'arrive pas à ne pas focaliser dessus, ça me met dans une rage folle, ça m'agace à un point inimaginable, ça peut me mettre dans un état pas beau à voir.
Je ne dis pas ça pour que vous vous mettiez de mon côté, je pense que tout le monde en aurait eu bien marre de ce gamin, et surtout, surtout, de l'absence totale de supervision de la part des parents! Rien n'était fait pour qu'il soit moins chiant! Il en a même fait aboyer notre chien qui apparemment, comme moi, ne supportait pas les claquements secs de la tablette...
Quasi à la fin du trajet, mon homme, aussi blasé que moi et qui a du mal à me voir aussi agitée, s'est permis une réflexion... Et là alors attention, tout le wagon court à la défense de ce couple de parents incompétent en nous disant "ah bah oui mais c'est un bébé, un bébé ça fait du bruit, vous comprenez pas parce que vous en avez pas, et pis c'est les transports en commun et c'est comme ça..."
Ah...
J'ai empêché mon homme de rentrer dans un débat qui nous aurait fait plus de mal que de rien mais depuis hier soir vraiment, ça me reste en travers de la gorge...
Qu'est ce que c'est que ces inepties?
Comme je l'ai dit précédemment, je comprends très bien qu'un bébé soit plus bruyant que la moyenne, ce que je ne comprends pas c'est qu'on le laisse agir comme un petit roi en se moquant totalement du désagrément que ça entraîne autour de soi parce que "c'est un bébé, un bébé ça fait du bruit"...
Et cette phrase "vous comprenez pas parce que vous en avez pas"... Donc parce que j'ai fait le choix de ne pas avoir de bébé je me dois de supporter l'incompétence des autres à les éléver? Non je suis désolée mais alors là je ne suis pas du tout d'accord! Ca n'a rien à voir avec le fait d'aimer ou pas les enfants, et je ne suis pas un tyrant qui veut les baillonner quand ils jouent dans le jardin, moi je parle d'éducation! Un bébé ça fait du bruit c'est un fait. Un bébé ça s'élève c'est un autre fait. Et si ton bébé il est super chiant et qu'il fait plein de bruits pourquoi tu imposes ça à la communeauté sans rien faire?
M'en serais je sortie aussi bien si mon chien avait décidé de grogner et d'aboyer tout le voyage parce que "c'est un chien, un chien ça aboie"?... J'en doute...
Qu'est ce qu'on en déduit? Que mon chien est mieux élevé que leur gamin?

Honêtement je ressens un profond découragement sur la société qui m'entoure... J'ai été bien élevée (je ne me lance pas des fleurs je considère que bonjour madame-merci madame-mouche ton nez etc c'est normal). Et dans mon éducation on m'a appris un principe très très très simple: ne fais pas aux autres ce qu'on n'a pas envie qu'ils nous fassent.
En pratique ça veut dire quoi... Que je ne prendrai jamais un coup de fil dans le train en parlant soudainement super fort (les gens qui n'ont toujours pas compris que c'est pas parce qu'on t'appelle de loin que t'as besoin d'augmenter le volume), que je ne laisserai pas mon chien aboyer sans rien faire, que je ne laisse pas mes affaires dans le passage, que je ne mettrai pas de musique dans mon jardin, que je fais attention au volume de ma télé, que je préviens mes voisins si je devais faire une soirée...
Comment se comporte les autres?
Les autres ils laissent leur enfants jouer au football contre la cloture en bois qui borde nos jardins respectifs sans rien leur dire, ou alors ils les laissent hurler à la mort dans le jardin parce qu'il faut bien qu'ils se défoulent... Les autres ils allument leur enceintes dans les transports en pensant que tout le monde se réjouit d'entendre leur musique de merde... Les autres ils iraient garer leur vélo devant les fenêtres de votre maison... Ils sont quatre dans le train ils vont converser comme s'ils étaient seuls au monde sur la terrasse de leur maison de campagne...

J'ai vraiment l'impression qu'on est passé de "on est en communeauté faisons nous petits pour que personne ne dérange personne" à "on est en communeauté alors tout le monde fait un max de bruit et on doit faire avec"...

Moi je peux pas supporter ça...
J'en ai marre de faire autant attention et de passer pour la méchante quand au bout d'1h30 on daigne dire à des mauvais parents qu'ils devraient peut être faire quelque chose pour que leur gamin soit plus silencieux...

Mais on passe pour des vilains méchants sans coeur...
Bouhou t'aimes pas les enfants!
Bouhou bouhou bouhou!

Non c'est pas que j'aime pas les enfants... J'aime pas la façon dont vous éduquez vos enfants... Et je vous aime pas non plus...

Il est 7h56 ça fait 12h que ce voyage du retour est fini et j'en ai encore les larmes aux yeux, j'en tremble encore et je sais que toute ma journée d'aujourd'hui, voir de demain, va en subir les conséquences...
Mais ça les mauvais parents du train ils en ont rien à foutre... On est juste des méchants qui n'aiment pas les enfants...

lundi 9 mai 2016

Aujourd'hui j'ai pris le bus.

La semaine dernière a été pleine d'exercices comme dirait ma psy, de réussites comme je préfère les appeler!
La semaine dernière je suis allée à un concert en incluant train et tramway!
La semaine dernière je suis allée au restaurant avec mon homme!
La semaine dernière j'ai fait 16km de vélo et je suis allée à la plage!
La semaine dernière j'ai joué la parfaite hôtesse en recevant ma belle famille!
La semaine dernière je suis allée au cinéma!

Même si je suis très contente d'avoir pus faire tout ça, ce ne fut bien évidemment pas sans difficulté!
Mais ce dont je suis la plus fière, c'est du fait qu'aujourd'hui j'ai pris le bus.
J'ai pris le bus deux fois.
J'ai pris le bus deux fois pour des trajets de plus de 20 minutes.
J'ai pris le bus deux fois pour des trajets de plus de 20 minutes toute seule!

Prendre le bus c'est un acte anodin pour beaucoup de gens.
C'est difficile d'expliquer pourquoi pour moi prendre le bus toute seule c'est plus difficile qu'aller à un concert avec mon homme...

Les transports en commun ça reste ma bête noire, c'est ça qui me fait le plus peur, le plus angoisser, qui me fait paniquer.... 

Normalement je ne l'aurai pas fait. Je n'aurai même pas essayé. Mais hier j'ai crevé mon vélo. Alors pour aller voir ma psy je n'avais pas le choix.

Je suis fière de moi mais je suis maintenant vraiment épuisée et émotionnellement également.
Allez expliquer ça aux gens que faire un trajet de bus banal puisse vous rendre aussi faible, aussi fragile...

Mais je l'ai fait! Aujourd'hui j'ai pris le bus! Toute seule! Sans mon chien! Sans écouteurs! Sans rien!

samedi 7 mai 2016

Moi et les trolls...

article écrit le 5 mai 2016

Sur Facebook je suis différentes pages publiques: informations, magazines féminins, conneries marrantes... Et à chaque publication, je suis attérée par la négativité dégagée par les commentaires... Pas même relative au sujet du post, mais contre d'autres internautes qui ont voulu exprimer leur opinion, faire une blague, ou autre...
D'ordinaire je ne lis pas ces commentaires parce qu'ils me dépriment... Parce que je suis attérée par le stupidité et la méchanceté de ces trolls... Mais hier soir, en rentrant du restaurant avec mon homme, j'étais un peu tipsy et je me suis vraiment amusée à les provoquer, comme un toréador agitant sa cape rouge... Et il y en a une qui a mordu à l'hameçon (oui on passe de la corrida à la pêche c'est comme ça!)... Et mon Dieu quelle étroitesse d'esprit, quel premier degré... Au lieu de répondre sérieusement à ses commentaires, d'appliquer une logique pour démonter ses arguments illogiques (je dis qu'en Europe c'est l'heure d'aller se coucher, elle me répond qu'il faut que j'arrête de croire que je suis la seule à vivre en Europe...) , je ne faisais que des blagounettes qu'elle n'avait pas l'air de comprendre, et auxquelles elle répondait en utilisant un ton paternaliste et supérieur...
Rappelons que le post initial racontait l'histoire d'une femme qui quittait son emploi pour un long voyage en bateau avec son chat... Un sujet délicat ayant de quoi soulever les tensions...
Hier soir je me suis amusée de cette situation...
Mais que c'est triste...
Que c'est triste de disposer d'un outil aussi génial qu'internet pour se faire écharper pour une opinion différente, une faute d'orthographe, ou juste parce qu'on est là...
Qu'il est triste de constater ces mauvaises herbes qui s'épanouissent dans tant de négativité, tous ces gens qui ont besoin d'en rabaisser d'autres pour se sentir mieux dans leur peau...
Je sais que j'enfonce ici une porte ouverte mais je suis triste de constater que les trolls ont pris le pouvoir. On ne peut rien faire pour les raisonner, ils sont allergiques à la logique. On ne peut que les éviter en ne lisant plus les commentaires et en n'en postant plus. Qui a envie de se faire insulter parce qu'on a dit qu'on avait le mal de mer? Ils ont gagnés... Qu'ils prennent nos commentaires, je garde ma fierté.