Il est bien connu que lorsque les choses vont bien dans
notre vie, l’inspiration s’enfuit, le besoin d’écrire n’est plus…
Donc tout va bien ?
Un boulot, un peu de sous, des projets, toujours mon hollandais... Same old, same old…
Un boulot, un peu de sous, des projets, toujours mon hollandais... Same old, same old…
Et donc, toujours mon dark passenger… Quatre mois depuis son
premier come-back… Il ne vient plus me surprendre de la même manière, j’ai
repris l’entrainement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… Je le vois
venir, s’insinuer doucement dans ma tête, dans mon sternum, dans mon estomac…
Seulement je lutte, je lutte de toutes mes forces, parce que je ne veux pas
devenir l’image qu’il m’envoie dans mes moments de faiblesse… Je refuse de me
cloîtrer, de le laisser me dominer, peu importe ce que ça me coute, peu importe
que chaque jour soit un putain d’effort, qu’il faille que j’avale quelques
pilules pour me passer de celles sous ordonnance, que je dorme mal… Je sais que
j’y arriverai… Je refuse de le laisser me contrôler… Je refuse de croire que c’est
possible ! J’ai déjà surmonté bien pire. Il ne va pas venir foutre la
merde alors que tout va bien…
En en parlant l’autre jour avec Miaou, on est resté pantois
devant l’absence de raison pour son retour… Est-ce simplement un cercle vicieux
depuis l’Espagne, mon dark passenger se nourrit-il de lui-même ? Ou bien
dois-je m’attendre à ce qu’un spécialiste me répète le « diagnostic »
de l’autre : allergie au bonheur ? Peut-être qu’il y avait une part
de vérité dans sa connerie… Peut-être que le bonheur m’angoisse… Pas parce que
je n’aime pas être heureuse, ça non, pour une fois, j’en suis fort aise ! Peut-être
parce que j’ai peur que tout se casse la gueule… Même si ça n’explique pas
pourquoi mon dark passenger se manifeste dans le tramway…
Un jour peut-être, tout ira comme sur des roulettes…
Un jour peut-être, la vie décidera que j’ai le droit de faire ce que j’ai envie de faire, et ne me punira pas d’un genou en vrac pour une durée indéterminée alors que je n’ai qu’une envie c’est de swinguer…
Un jour peut-être, la vie décidera que j’ai le droit de faire ce que j’ai envie de faire, et ne me punira pas d’un genou en vrac pour une durée indéterminée alors que je n’ai qu’une envie c’est de swinguer…
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