mardi 2 avril 2013

4eme jour de ma nouvelle vie en Hollande


                Au départ je me suis sentie déjà très très fière de pouvoir assurer tout le voyage, tous les bagages, sans paniquer, sans même stresser, en étant même heureuse et excitée ! Oui, c’est un grand changement pour moi !
L’arrivée au pays des tulipes s’est faite sous le soleil, loin de l’agitation parisienne, et la découverte du nouvel appart de mon homme a été une agréable surprise. Le voir si heureux de ma présence, tout organiser pour qu’on ait notre chez nous, que j’y sois le plus confortable possible…
On a visité Utrecht, ville magnifique, un petit Amsterdam rempli de cyclistes, où personne ne vous bouscule, ne vous regarde bizarrement, et même souvent, les gens sourient !

Le week end de Pâques à Nijmegen, chez les parents de mon homme. Je me sens bien dans cette maison, elle est tellement chaleureuse… Et j’ai enfin eu ma nuit de repos, où le rythme du boulot commence à s’éloigner…
Après la semaine de découverte, il va falloir que je bouge mes fesses, le monde continue à avancer que je le veuille ou non ! Ce n’est pas toujours évident de gérer le stress ds transports auxquels je ne suis pas encore habituée, mais ça va venir je suppose, et j’ai toujours mes pilules dans la poche au cas où ! Bon bien sûr on se les pèle (4° aujourd’hui et de la neige), mais je me sens bien. Je suis toujours positive !
Un cauchemar très étrange cette nuit cependant, concernant l’Autre, va savoir ce qu’il vient faire dans mon subconscient. Une partie de la nuit à m’engueuler avec lui, où il essayait de me pourrir la vie, comme à son habitude… La satisfaction au réveil de voir que mon Homme est à mes côtés dans le lit, qu’il me sourit, me prend dans ses bras, me rassure…
Des déceptions avant de partir concernant Miaou… Peut-être ais je exagéré le jeudi précédent mon départ, mais il me semblait qu’il était assez normal que je le prenne mal… Les autres ont tous pris du temps pour me dire au revoir. .. Il a préféré entretenir sa fierté… Et maintenant je suis partie… J’ai refais un pas vers lui hier, on verra s’il est prêt à me rejoindre à la moitié du chemin mais ça me saoule ces engueulades… Je n’aime pas qu’on ne me dise pas clairement ce qui ne va pas, qu’on boude…
Une nouvelle amitié naissante juste avant mon départ, tiendra-t-elle la route ?
Des absences remarquées…
Maintenant je suis ici, je me sens plutôt bien, peut être commencerais je à sentir de la solitude au bout d’un moment… Je dois trouver mes marques et des occupations… Et puis continuer ma bataille contre mes peurs… J’y arriverai je sais, je ne suis pas seule…
En attendant je me trouverai bien un petit spa sur Utrecht !

samedi 9 mars 2013

Bilan trimestriel

Ces derniers mois, ma santé m'a joué beaucoup de tours, certains effrayants, certains habituels, mais sans jamais me laisser me reposer... Aujourd'hui, début Mars, je commence enfin à en voir le bout, du moins je l'espère, et même si mon souffle est parfois encore trop rapide, je sens le poids doucement se soulever...
Alors que je m’apprête à mener une "nouvelle vie" à l'étranger, je ne peux m'empêcher de jeter un œil derrière moi, vers tout ce que je vais malgré moi abandonner... Avec toutes ces histoires, j'ai été assez centrée sur moi-même, et je me rends compte que certaines choses m'ont échappées, que j'aurai pus être plus présente, enfin, l'aurai je vraiment pus? Je me suis enfermée dans un cocon bilingue, sous un plaid, sous une couette, dans des bras, parce que je n'avais plus la force de me préoccuper de tout ce qu'il se passait au delà...
Maintenant que je sors de ma mue, que je m'étire progressivement, je me rends compte que le monde a évolué sans moi, et ce n'est pas évident de rattraper son retard...
Ses bras protecteurs sont toujours là pour moi, prêt à m'accueillir à chaque fois que j'en ai besoin, ses mains sont là pour caresser mon visage quand je m'endors chaque soir... Et même si au sens de la survie je n'en ai plus "besoin", je ne peux vraiment plus m'en passer...
Je sens vraiment que ce départ sera bon pour moi, ce n'est pas évident de reprendre une vie normale, de se sentir en permanence dans un état déplacé, sans parvenir à faire comprendre aux autres de quoi il s'agit... Oui je suis là, oui ça va, mais... Mais une partie de moi lutte à l'intérieur contre mes démons, marche encore sur la corde raide pendant qu'une autre fait tout pour l'ignorer, pour se focaliser entièrement sur l'extérieur...
Je n'ai pas changé... Je suis simplement en réparation...
Je vous aime tous toujours autant, vous comptez tous autant pour moi, s'il vous plait soyez juste patients...
...
En tous cas sans lui... Je ne sais pas comment je serai sortie de tout ça...

vendredi 1 février 2013

J'ai encore révé d'elle...

J'ai fait un drôle de rêve cette nuit, sans doute inspiré par le film que j'ai vus au ciné hier (parce que ouiiiiii j'ai réussi à aller au cinéma!!!! Bon en avalant un Xanax mais quand même!). Dans ce rêve, ma Liline était vivante et faisait son retour dans nos vies, ayant simulé sa mort pour je ne me souviens plus quelles raisons.
La plupart des détails m'échappent depuis mon réveil, mais je sais qu'elle était fâchée contre moi, me reprochant d'avoir fait du shopping (je me souviens effectivement être partie à la recherche d'un stylo dans un Bricorama qui vendait des BDs et qui était étonamment organisé comme la mairie du XIIIème arrondissement, ce qui rendait la chose fort complexe), au lieu de lui rendre visite à l'hopital qui se situait juste à coté... Hopital, que malgré tous mes efforts, j'avais été incapble de trouver...
Je me souviens aussi que mon ex BFF était là également, à son chevet, et que cette découverte nous a amenée à nous expliquer, sans que je ne parvienne maintenant à me rappeller le contenu de cette conversation. Il me semble qu'elle me servait d'intérmédiaire auprès de Liline, pour qu'elle accepte enfin de me parler, et qu'à la fin du rêve, nous partions tous nous éclater dans je ne sais quel parc d'attraction...
Voilà...
Evidemment, ce rêve soulève pas mal d'interrogations...
Est-ce un moyen pour mon subconscient de me rappeller que Liline me manque? Parfois je lui en veux d'avoir passé lels derniers mois de sa vie loin de nous...
Est-ce un message de sa part pour arranger les choses avec mon ex BFF? Je me suis souvent dit qu'elle devait être triste et déçue de tout ce qu'il s'est passé...
Bien entendu, son décès n'est pas la raison de ma rupture amicale avec mon ex BFF, je pense que traverser cette épreuve nous a fait prendre conscience de nos différences et de la difficulté que nous avions à nous comprendre depuis déja quelques temps... Même si, dans un sens, je ne le regrette pas, je suis quand même triste que les choses se passées de la sorte, qu'on n'en ait jamais parlé, et qu'on se soit aussi brutalement effacées de la vie l'une de l'autre...
Toutes les trois, on était inséparables et on s'aimait super fort! Ce genre d'amitié de lycéenne que j'ai parfois tant critiqué en raison du temps et de l'énergie qu'elle demande, mais qui apporte également son lot de bonheurs simples et de fous rires...
Pourquoi quand il est si dur d'en perdre ne, il semble si facile de se détacher de l'autre? Ne pouvions nous être amies que toutes ensembles? L'équilibre en a-t'il été perturbé?
Pourquoi un an et demie après, je rêve encore d'avoir des choses à me reprocher, de ne pas être à la hauteur?
Parait-on insensible en masquant sa peur?
Je me réfugie derière le fait qu'à chaque décès, on se sent toujours coupable de quelque chose, que c'est un sentiment normal... Mais aurais-je du me comporter différemment?
Aurais-je du tanner son entourage pour obtenir les informations qu'on ne semblait pas juger utile de me donner?
Aurais-je du parler plus avec elle  de ses peurs, de son état, plutôt qu'essayer de la faire rire et de lui changer les idées?
Aurais-je du clamer au monde l'importance que j'avais dans sa vie pour que ses proches m'en accordent?
Ais-je eu tant de mal à cacher mon mal être de la voir ainsi? J'ai voulu me préparer dés le début, sentant l'histoire se répéter, me blinder... Mais l'angoisse qui me serrait la poitrine à chaque fois que je la voyais était bien réelle...
Aurais(-je du mettre toute ma vie de coté pour être toujours du sien, alors que c'était la seule chose qui m’empêchait de m'écrouler?
Si j'avais fait tout ça... Est ce qu'elle serait partie avec la même opinion de moi? Est-ce que moi aussi, j'aurai eu le droit de lui dire au revoir et de leur faire savoir à tous, combien elle comptait pour moi?
Est ce qu'on aurait considéré que j'avais le droit de participer à tout cela?
Est-ce que l'après aurait été différent pour nous?
Puisque malheureusement, rien de ce que je n'aurai pus faire l'aurai rendu différent pour toi...


mercredi 30 janvier 2013

Accidentally in love



Moi qui n'y croyait plus, moi qui me posait plein de questions sur la relation fairy taily Disney dont j'ai toujours rêvé, moi qui me croyait incapable d'être aimée comme je le désirai, je suis aujourd'hui 100% amoureuse et comblée.
Je suis amoureuse au point d'être agaçante, de ne pas pouvoir m'empêcher de placer son nom dans toutes les conversations, et de demander constamment à tout le monde "Alors vous l'aimez bien? Vous l'aimez bien?"...
Je suis amoureuse au point d'aimer ses défauts, de les encourager même (tu ne veux porter que des joggings? Tiens, je t'en offre un super beau pour Noël)!
Je suis amoureuse au point d'avoir imaginé notre mariage parfait, de lui en avoir parlé, et d'avoir reçu son approbation...
Je suis amoureuse au point de le trouver beau quand il n'est pas rasé, pas lavé, et avec une coupe de cheveux raté (dans son jogging hein toujours!).
Je suis amoureuse au point de coller son nom de famille au mien et de trouver que ça sonne super bien...
Je suis amoureuse au point de vouloir quitter mon pays pour vivre dans le sien...
Je suis amoureuse au point d'adorer sa famille et de m'y sentir tout à fait à l'aise...
Je suis amoureuse au point de ne pas me poser de question...
Il est tout ce que j'ai toujours cherché, ou pas du tout... Peu importe la liste, les critères, les pour et les contres... Tout est pour... Au bout de quasi six mois, les papillons dans le ventre sont toujours là quand je le regarde, comme la première fois... Les discussions sont toujours interminables, les attentions sont toujours adorables, les disputes sont toujours très rares...
Je suis amoureuse au point d'être certaine qu'il sera pour toujours le dernier... De vouloir qu'il soit le dernier... De savoir qu'il sera le dernier...



lundi 28 janvier 2013

24 Janvier 2013

Encore des semaines sans un mot, peu de temps pour moi, tout mon temps pour lui, lui, le boulot, lui, le boulot, lui et ces petites pilules qui aident à faire du bien...
Beaucoup de progrès depuis Noël. Arriver à presque m'en foutre, à ne presque plus y penser, à me sentir presque normal, enfouir mon dark passenger sous des médocs sous ordonnance... Et puis vient le jour où la boîte est vide... Avec toujours le timing parfait, juste en mode aigrie pré menstruelle associée à la tristesse de son départ imminent...
Mélange de symptômes, fusion de sensations, cerveau au court bouillon...

Alors dans l'ensemble, est ce que ça va?

Un mois de janvier qui est passé vitesse lumière... Un mois à ne faire quasiment que la navette entre le boulot et la maison... Un mois fait de petits progrès, parce qu'on ne veut pas crier victoire tout de suite... 
Un mois à confirmer ce que je sais déja depuis un bout de temps... Essayer de ne pas trop me poser sur lui, de me re-construire un moi stable et à peu près censé...
En attendant...
Toujours un peu cette impression de vivre en attendant... En attendant de pouvoir me réveiller absolument tous les matins à ses cotés... En attendant d'avoir un boulot qui me fasse me sentir épanouie... En attendant la disparition totale de mes angoisses... 

Mais je pense que oui, dans l'ensemble, ça va...
Mais je sais que ça c'est entièrement grâce à lui.

mardi 11 décembre 2012

Alors que j'ai tout fait pour l'enfouir au fond de moi, pour essayer de l'emprisonner à coups de respiration yogatesques, de fins stratagèmes, mon dark passenger a trouvé le moyen de passer au dessus. Avec un très mauvais timing, évidemment, sinon je suppose que ce n'est pas marrant!
Au lieu de ce pincement au sternum habituelle, je ressens maintenant quasiment en permanence une boule d'angoisse coincée dans ma gorge, ce qui fait que j'ai du mal à avaler quoi que ce soit de solide. Et quand j'ai peur, elle m'envoie de charmantes nausées bien élégantes.
Les deux jours qui ont précédés mon voyage, je les ais passés à pleurer toutes les dix minutes. A pleurer dés que j'y pensais. Et à me sentir incroyablement coupable... Ce week end, c'était son cadeau d'anniversaire, et au lieu de me réjouir de passer deux jours avec lui dans une charmante ville qui m'était inconnue, dans un super hôtel que j'ai mis tant de temps à sélectionner, je n'ai qu'eu peur... De quoi exactement? C'est bien là le problème... Peur de n'être pas bien... Peur de faire une crise, de ne pas réussir à me calmer, de devenir une folle hystérique qui tape sur les vitres du tgv et effraie tous ses passagers... Ce n'est bien évidemment pas ce qui s'est passé... Mais même une fois là bas, même une fois avec mon homme, l'angoisse ne s'atténue pas... En permanence, j'ai peur... En permanence, je me sens mal... Sans jamais savoir pourquoi... Alors j'étais toujours un peu ailleurs, un peu dans ma tête, un peu perdue... Devoir toujours penser à me contrôler, anticiper chaque déplacement, chaque endroit où nous allions nous rendre, pour essayer de m'y sentir -non pas à l'aise, mais un peu moins mal qu'ailleurs... Une nouvelle crise dans un musée...
Je m'en veux et je me sens anormale... Parce que personne ne comprend, personne ne peut se mettre à ma place... A part bien sûr ceux qui le vivent, mais ais je envie d'avoir leur feedback? Ais je envie d'entendre que ça ne s'en ira peut être jamais? Qu'on arrive simplement à faire avec? Je ne veux pas faire avec, je veux redevenir normale...
Plus l'envie de rien faire, plus le goût de rien... Manger, sortir, rire... Je ne me sens en sécurité plus que chez moi... Et encore...
Je me sens en sécurité allongée dans ses bras...
J'attends vendredi, comme une délivrance, même si ce n'est que le début... Si les choses ne font qu'empirer? C'est difficile à dire... Je pense qu'effectivement ça m’obnubile bien plus qu'avant, mais je pense que mes nerfs sont aujourd'hui trop fatigués pour partir en sucette... Ca fait moins mal, ça fait moins peur de simplement pleurer...

mardi 4 décembre 2012

Guess who's back?


Il est bien connu que lorsque les choses vont bien dans notre vie, l’inspiration s’enfuit, le besoin d’écrire n’est plus…
Donc tout va bien ?
Un boulot, un peu de sous, des projets, toujours mon hollandais... Same old, same old…
Et donc, toujours mon dark passenger… Quatre mois depuis son premier come-back… Il ne vient plus me surprendre de la même manière, j’ai repris l’entrainement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… Je le vois venir, s’insinuer doucement dans ma tête, dans mon sternum, dans mon estomac… Seulement je lutte, je lutte de toutes mes forces, parce que je ne veux pas devenir l’image qu’il m’envoie dans mes moments de faiblesse… Je refuse de me cloîtrer, de le laisser me dominer, peu importe ce que ça me coute, peu importe que chaque jour soit un putain d’effort, qu’il faille que j’avale quelques pilules pour me passer de celles sous ordonnance, que je dorme mal… Je sais que j’y arriverai… Je refuse de le laisser me contrôler… Je refuse de croire que c’est possible ! J’ai déjà surmonté bien pire. Il ne va pas venir foutre la merde alors que tout va bien…
En en parlant l’autre jour avec Miaou, on est resté pantois devant l’absence de raison pour son retour… Est-ce simplement un cercle vicieux depuis l’Espagne, mon dark passenger se nourrit-il de lui-même ? Ou bien dois-je m’attendre à ce qu’un spécialiste me répète le « diagnostic » de l’autre : allergie au bonheur ? Peut-être qu’il y avait une part de vérité dans sa connerie… Peut-être que le bonheur m’angoisse… Pas parce que je n’aime pas être heureuse, ça non, pour une fois, j’en suis fort aise ! Peut-être parce que j’ai peur que tout se casse la gueule… Même si ça n’explique pas pourquoi mon dark passenger se manifeste dans le tramway…
Un jour peut-être, tout ira comme sur des roulettes…
Un jour peut-être, la vie décidera que j’ai le droit de faire ce que j’ai envie de faire, et ne me punira pas d’un genou en vrac pour une durée indéterminée alors que je n’ai qu’une envie c’est de swinguer…