lundi 28 novembre 2011

So i wanna be a roller girl...

                J’ai toujours été très jalouse des gens qui cumulent beaucoup de passions. Qu’il s’agisse de jouer dans un groupe, de peindre, de cuisiner des cupcakes ou de faire de la capoeira… Ce n’est pas qu’il n’y a rien qui m’intéresse, au contraire ! Je souhaiterai faire pleins de choses : de la photo, du piano, du chant, lire, danser, du roller… Alors pourquoi je ne pratique tout cela que si peu ?

On ne va pas revenir sur le sujet de l’article précédent et se contenter d’un « Bouhou c’est mon vilain Homme qui me prend trop de temps ! ». Et ne serait-ce pas un peu trop facile également de considérer que c’est à cause de mes études ? Dans ce cas, comment se fait-il que j’ai le temps de remater Flight of Conchords ? Bon c’est l’exemple piège puisque je le mate avec l’Homme, mais il n’empêche qu’avec ou sans lui, je trouve toujours un moment pour glander devant la télé en picorant des Kinder… Pourquoi je n’emploie pas ces moments à faire des choses plus constructives ? Est-ce la fatigue ? La flemme ? Le fait que je veuille terminer mon emménagement avant de me consacrer à autre chose ? Ou bien veux-je simplement faire trop de choses à la fois ? N’arrivant pas à en déterminer la prioritaire, alors ne faisant rien… Selon les jours, je me rêve en Poison Ivy : terreur en roller et mini-jupe couverte de bleus et portant un protège dents, sur une petite scène avec un groupe, alternant rock péchu au micro et ballades au piano, ou robe fendue et talons hauts attirant tous les regards sur les pistes de dance…

Je regrette souvent que l’on doive passer autant de temps de sa vie à faire des choses qu’on n’a pas envie de faire, rêvant toujours à ce qu’on préfèrerait si un jour on avait un peu plus de temps… J’ai tellement peur que ma vie s’achève sans que je ne me sois accomplie… J’ai tellement peur de finir par devenir tout ce que je ne veux pas…

Parfois, je rêve à ce à quoi ressemblerait mon existence si j’étais rentière ou riche, pas pour les hélicoptères ni les cuisiniers à domicile, mais simplement pour avoir la chance de ne pas travailler, de pouvoir se consacrer uniquement à ses passions…

Là au moins je n’aurai plus besoin d’essayer de choisir laquelle passera en priorité quand j’aurai enfin des horaires stables et des soirées à leur consacrer…
25 ans et déjà super blasée du métro-boulot-dodo… C’est qui le blaireau qui a dit que c’était nos meilleures années ?

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