mercredi 30 décembre 2015

and a happy new year...


Fin d'année oblige, c'est l'heure du bilan.
Une drôle de sensation, une boule dans la gorge...
Cette année, pour a première fois depuis au moins dix ans, je ne vais rien faire de spécial pour le nouvel an. Je n'ai reçu aucune invitation. Bien entendu cela m'attriste mais je n'aurai pu en honorer aucune de toutes façons. Sortir passé le coucher de soleil reste très difficile pour moi, y ajouter les feux d'artifices illégaux à tous les coins de rue et me trouver dans un endroit plein de monde, forcée de sociabiliser, ce n'est assurément pas le cocktail de la soirée idéale!
Alors le 31 ce sera en tête à tête. Je commence l'année sur de bonnes bases, avec mon Dutch, qui est là pour me soutenir et m'aimer tele que je suis.

2015 a vraiment été une année de merde: la commencer en perdant mon grand-père, être coincée dans une relation pourrie avec un gamin immature et dans une maison avec des colocs de l'enfer, m'attirer des ennuis dans la compagnie pour laquelle je travaillais depuis presque deux ans pour un miroir aux alouettes... Perdre ma tante, ma Maman 2, de manière aussi brutale... Vivre un harcèlement moral chez moi, au boulot, par textos...
Et le pétage de plombs qui fait que je ne travaille plus depuis 1 mois et demie...

J'ai peur de le "jinxer" en le disant (combien de fois l'ais-je cru, pour que les choses aillent de pire en pire), mais je vois difficilement comment 2016 pourrait être pire!

Alors qu'attendre de cette nouvelle année?
Une grande inspiration, on dissipe le brouillard et on regarde de nouveau en arrière, on regarde de nouveau 2015.
Ok, j'ai perdu mon emploi. MAIS j'ai gagné de l'expérience dans un domaine de compétences plus proche de mes aspirations qu'auparavent. Et je ne suis plus forcée de travailler sous la direction de l'incompétence incarnée.
Ok, mon ex et mon ex coloc ont fait de ma vie un enfer et justice n'aura pas triomphée. MAIS! C'est aujourd'hui terminé. J'ai quitté la maison des horreurs, j'ai récupéré mon chien et je n'aurai plus jamais à les revoir ni à leur reparler. Ils ont disparus pour de bon.
Ol, je me suis investie dans une relation "amoureuse" de merde, où l'on m'a piétinnée, où mes envies/désirs/besoins importaient peu, et où je me faisais insulter à l'occasion. MAIS! J'ai découvert qui est vraiment mon Dutch. J'ai (re)découvert (mais ça faisait 5 ans j'avais oublié) ce que ça fait d'être avec quelqu'un qui nous fait nous sentir spécial, qui nous donne juste pour nous voir sourire, et qui nous aime, tout simplement... Et avec lequel j'ai acheté une maison...

Il semblerait qu'il y ait eu du positif dans cette année tout de même...

Je disais donc, que dois-je attendre de 2016?

Cette nouvelle année va commencer comme elle s'est terminée : moi en congé maladie dans ma nouvelle maison.
Essayons d'employer ce temps libre pour aller mieux. C'est bien évidement la première résolution.
Je voudrai aussi découvrir qui je suis maintenant, et à quoi j'aspire dans ma vie quotidienne et professionnelle. Parce que 3 ans d'anxiété ça vous change une femme! Je voudrai retrouver mes rêves, et cesser de courir dans une vie qui n'est pas la mienne. Je suppose que la thérapie aidera avec ça...
Me reconnecter avec moi même : résolution n°2.
Je voudrai aussi retrouver une vie sociale. J'ai mis beaucoup de choses sur le dos de mon anxiété mais ais-je 100% raison sur celles-ci? Je sais que je suis trop prompte à juger, et que je ne fais pas d'effort pour entretenir de liens. J'ai besoin d'un changement de décor, et j'espère pouvoir le trouver dans cette nouvelle vie.
Rencontrer des gens : résolution n°3.

A cette liste s'ajoutent bien évidemment ces résolution récurentes :
-perdre du poids
-arrêter de fumer  (ahah déja fait!)
-faire du sport...

Ce que je voudrai plus que tout en 2016 c'est tenir mes 3 résolutions, pouvoir être heureuse avec mon Dutch, et pouvoir le rendre heureux.

2015, aussi merdique que tu as été, tu m'as permis de rencontrer l'amour de ma vie. Et pour ça, je te serai toujours reconnaissante!

2016, I'm ready! You'd better kick some ass!

dimanche 27 décembre 2015

Aujourd'hui mon contrat est officiellement terminé! A partir de demain, c'est le congé maladie de l'état qui commence! Pour combien de temps? C'est à voir...
Je sais que je devrais me focaliser sur aller mieux (même si je trouve ça très bizarre à dire... Je m'imagine assise en tailleur sur un coussin en train de penser très fort "Vas mieux! Vas mieux!"), mais je ne peux pas m'empêcher de penser à l'après...
Une fois que j'irai mieux, déja, j'irai mieux comment? Ce sera la super pêche comme si rien ne s'était passé et youplaboum on part fêter ça dans les nacelles d'un grand huit? Ca ira mieux comme dans les phases où ça allait à peu près et je pouvais vivre un semblant de vie normale en évitant certains endroits comme les parcs d'attractions, les boîtes de nuit et les grandes roues? Ca ira mieux dans le sens où j'arrêterai de pleurer pour rien mais je devrai toujours bosser sur mon angoisse et de ce fait, continuer voir adopter définitivement les changements imposés dans ma vie?
J'ai peur de la dernière option...
Je n'ai jamais vraiment su ce que je voulais faire de ma vie... A l'école on ne nous a jamais appris ce que c'était que tous ces boulots de bureau et pourtant il semblerait qu'on soit beaucoup à s'y retrouver comme si on n'avait pas d'autre option... Je voudrai une autre option... Je voudrai quelque chose de simple, de calme, sans patron connard, sans building, sans être traitée comme une gamine... Je voudrai écrire... Je voudrai vendre des poissons rouges...
J'ai peur qu'on me dise "apte au travail" alors que je ne pense pas l'être.
J'ai peur de m'enraciner à mon canapé parce que j'ai vraiment pas la force de faire quoi que ce soit.
J'ai peur que mon Dutch en ai marre, un jour.
J'ai peur...

mardi 22 décembre 2015

Triste monde tragique...

Je ne serai pas la première à me plaindre des grosses compagnies qui s'en foutent des valeurs humaines, qui ne pensent qu'au pognon, je ne serai sûrement pas la dernière et ce ne sera pas le meilleur article à ce sujet que vous pourrez lire.
Pour ceux qui sont au courant, ces derniers temps j'ai eu grave un peu l'impression que le sort s'acharnait contre moi. Pour résumer : un ex connard qui m'a pourri la vie pendant des mois, un coloc connard qui m'a pourri la vie pendant un bon bout de temps également, un boss connard qui m'a pourrie au boulot, un ex proprio connard avec une agence immobilière de connards qui ne respecte pas leur contrat, un autre agent immobilier qui la joue dirty...
Ca fait beaucoup de connards!
En retirant ceux qui sont "juste" des connards contre lesquels on ne peut rien (quoi que l'envie est là de faire quelque chose...), on se dit maintenant je fais quoi? Je fais quoi quand je me sens victime de discrimination au travail, de harcèlement moral, et quand clairement mon ex proprio et son agence ne respectent pas leur contrat...
Vous voulez savoir ce qu'on fait quand on fait partit du commun des mortels?
Bah on fait rien...
Parce qu'on peut rien faire...
Parce qu'une société a tout à fait le droit de ne pas renouveler votre contrat et ce, sans aucune raison, et le fait que vous soyiez actuellement en congé maladie n'est qu'une coïncidence. Il vous est tout à fait impossible de le prouver....
Harcèlement moral? Sa parole contre la votre.
Contrat pas respecté? Bien sûr, vous pouvez entamer une procédure, bien sûr il sera obligé de payer, mais ce que vous aurez à payer vous en frais d'avocats sera plus élevé que ce qu'il vous doit...
Alors voilà, on ne fait rien...
Commandes non livrées, énormes retard de livraison, services clientèles injoignables ou non existant (j'ai quand même été bloquée sur facebook par la compagnie Minilinthebox c'est une première!), on demande à sa banque de rembourser et on ne fait rien...
Et mon ancienne boîte continuera à ne pas renouveler des gens parce qu'ils sont malades.
Et mon connard d'ex proprio continuera à entuber ses locataires sur leur caution.
Et mes connards d'ex colocs continueront d'être des connards et de s'en sortir.
Et ces connards de companie continueront d'empocher l'argent de plein de gens et de ne pas respecter leurs engagements...
Et moi? Et nous?
Bah nous rien...
Nous tout le monde s'en fout...
Nous on ne peut que se dire qu'une fois de plus on s'est fait arnaquer, entuber, qu'on a été utilisé... On y perd de l'argent, du temps, de l'énergie... Et pour rien...
Parce que l'individu perd toujours...
Parce qu'on n'est pas protégés, parce qu'on est insignifiants, parce qu'on est juste une personne...

lundi 14 décembre 2015

SPOILER ALERT : Cet article va me faire passer pour quelqu'un de très prétentieux!

Cela fait des années que j'applique dans ma vie des principes très strictes dont j'attends la réciprocité chez les gens qui m'entourent. Ceux-ci sont très simples et basés sur cette doctrine : comporte toi avec les autres comme tu voudrais que l'on se comporte avec toi-même!

Quand on élève des enfants, (ce qui n'est pas mon cas j'avoue je présume, je suis ici en terre inconnue) on essaie d'en faire des gens biens. C'est quoi des gens biens? Pour moi, ce sont des personnes respectueuses, pleines d'empathie, gentilles... Et c'est ce que j'ai l'impression d'être.
Seulement, je n'arrive pas à me souvenir de quand cela m'a "servi". Je n'ai jamais agis pour avoir un direct retour, mais quand on donne on donne on donne et que personne n'agit de même pour vous, ça donne une drôle d'impression... Je ne parle pas bien entendu de mes amis, que je ne considérerai pas comme tel si l'on ne partageait pas ces valeurs. Je parle de tous ces petits gestes du quotidien que l'on fait par gentillesse pour ses collègues (leur laisser la dernière part de gateau, leur apporter un café...), des inconnus (aider quelqu'un à porter sa valise, laisser sa place dans le bus...), des connaissances (partager un contact, une info qui va les aider...).
Je me souviens d'une colo quand j'étais petite. On dormait dans des lits superposés dans des dortoirs. Tout le monde s'installait quand le mono nous annonce qu'il ne reste qu'un lit de disponible dans ce dortoir (celui en dessous du mien) et que deux demoiselles étant venu ensembles, elles aimeraient bien pouvoir dormir dans la même chambre, donc qui se dévoue pour changer de dortoir... Devenez qui? Cet acte anodin de gentillesse m'a valu d'être installée dans un autre dortoir avec des filles d'une autre tranche d'âge, et d'être quasi-oubliée par les monos parce que je n'étais pas là... A ne pas pouvoir choisir mes groupes d'activités, à rester seule de longs moments parce que les filles de mon dortoir étaient parties...
Cet exemple peut paraître stupide mais il est à l'exemple de comment je vois mon comportement et ce que j'ai en "remerciement"...

Peut-on croire au karma? Peut-on croire qu'un jour mes "bonnes actions" seront récompensées?
C'est tellement frustrant de voir toutes ces personnes toxiques réussir dans la vie, être heureuses, alors qu'elles ne sont que méchanceté, égoïsme, égocentrisme...
Je voudrai simplement que ces personnes me foutent la paix...
Je n'arrive pas à croire que des gens utilisent mes problèmes, mes faiblesses, pour les retourner contre moi... J'en ai marre qu'on pense que parce que je suis gentille je suis faible... Je ne veux plus qu'on me marche sur les pieds... Je ne mérite pas qu'on me traite comme ça!
C'est une décision très paradoxale dans un moment où la moindre contrariété me fait pleurer pendant des heures et où le simple fait de passer un coup de fil important (quand je dis important, j'entends administratif, un coup de téléphone dans un autre but que de prendre des nouvelles de la personne à l'autre bout) me demande des heures de préparation psychologique... Je m'en fiche... J'en ai marre de penser aux conséquences négatives de mes actions sur la vie des autres même quand je ne leur porte aucune affection, même quand ils m'ont fait énormément de mal... A quoi ça sert?
Je râle, je râle, mais en suis-je capable?
J'ai l'impression que mon éducation a été parfaitement réussie  félicitations! Vous êtes une femme bien! Et que ça ne me sert à rien... Au contraire... Ca ne me fait pas avoir un super boulot, ça ne me fait pas avoir une vie sociale incroyable, ça fait qu'on essaie toujours de me piétiner parce qu'on pense que je ne saurai pas me défendre...
Ils sont où les gens comme moi? Pour 1 personne bien on croise des centaines de salauds...
L'apprentissage de la vie, est-ce apprendre à devenir un salaud pour ne pas qu'ils nous piétinent? Ca me paraît bien triste...
Je suppose que je suis en train d'apprendre qu'il n'y a aucune justice dans la vie...

jeudi 10 décembre 2015

Depuis mon déménagement chez mon homme, je suis enfin en mode repos. Physique en tous cas, car mentalement je ne sais toujours pas comment empêcher mes pensées de faire la ronde dans ma tête...
J'ai alors expérimenté une aggravation de certains symptômes, je commençais à avoir énormément de mal à sortir de l'appart. La promenade du chien se transformait en parcours du combattant, j'avais la nausée, des vertiges, des sueurs froides...
Le week end dernier c'était la Saint Nicolas. Et ici, c'est l'équivalent de Noël pour nous. La famille de mon Dutch avait donc prévu une célébration à laquelle j'étais conviée. On m'avait assurée que si je ne pouvais pas y aller parce que je ne me sentais pas bien, bien sûr on comprendrait... Mais je savais aussi combien c'était important pour mon homme et je voulais pouvoir faire ça pour lui.
Evidemment ça m'a fait terriblement angoisser: nouveau lieu inconnu, entourée de monde, avec en plus des enfants, sans connaîre le déroulement de la fête, l'organisation...
J'y suis allée quand même, sans prendre de bonbon magique, et ça a été. Je ne dirai pas que je me suis éclatée parce que de toutes façons, chaque chose que je "dois" faire ne me procure pas ou très peu de plaisir. Je passe plus de temps à flipper sur tout ce qui pourrait mal se passer que d'essayer de profiter du moment. Et le temps semble se dérouler au ralenti. Il me faut également prendre des pauses au calme, à l'air, pour pouvoir ensuite me replonger dedans...
Le lendemain, on a accueilli ma québécoise préférée pour deux jours et trois nuits. Ca m'a fait super plaisir de la voir mais je me suis sentie coupable de ne pas être au top, et ça n'est pas forcément évident d'avoir quelqu'un H24 avec moi...
La bonne nouvelle c'est que depuis que je me suis "forcée" à aller à la célébration de saint Nicolas, j'arrive de nouveau à sortir. Pas forcément très longtemps, ni aux heures de pointe mais j'y arrive!
Il n'empêche que depuis son départ hier matin j'ai l'impression d'être encore plus fatiguée qu'avant!
J'essaie de me rappeller ce qu'elle m'a dit en partant, que le plus important c'est la santé, pas le boulot, pas les amis, juste la santé. Je me sens coupable aussi parce qu'elle est passée par quelque chose de vraiment grave et difficile et ça me donne l'impression que je suis là dans mon coin à me plaindre alors que je n'ai "rien"... J'ai du mal à accepter que je suis malade. Peut-être aussi parce que les médecins ne s'accordent pas sur le fait qu'il s'agit ou non d'une maladie... Un handicap invisible... Un handicap que les gens ne voient pas, qu'ils oublient, ou qu'ils ne croient pas... Je ne suis pas une chochotte, j'ai toujours été quelqu'un de très fort et ne pas avoir le contrôle sur moi ça me rend dingue... Ca fait trois ans que je refuse de me laisser aller à la maladie, que je me donne des coups de pieds aux fesses pour aller mieux, vite, plus vite... Je crois que maintenant j'en paie les conséquences... Je découvre que je dois m'écouter... Et que si ma tête et mon corps me disent de ralentir, je dois le faire... De toutes façons maintenant je n'ai plus le choix... Mais m'écouter, accepter ma maladie, ne m'occuper plus que de moi dans le sens le plus simpliste du mot, c'est difficile...

mercredi 2 décembre 2015



Deux semaines après on en est où?


Beaucoup de changements dans ces deux semaines, et même si ce sont dans l'ensemble des changements positifs, pour moi, le changement c'est extrêmement stressant...


Le diagnostic déja... Sans avoir mentionné le burn out, la médecin du travail a annoncé un extrême épuisement. Elle semble plus inquiète du fait que cela a fait ressurgir mon anxieté. Un congé maladie a été décrété, pour une durée indeterminée, prochaine visite dans un mois pour faire le point! Ca a été un vrai soulagement pour moi de rencontrer ce médecin qui m'a écoutée, comprise, donné des conseils, fait rire... Dans mon irrationalité je suppose que j'avais peur qu'on ne me croit pas, qu'on pense que je fais semblant...

Ca fait un moment que je suis habituée au fait que certaines personnes ne croient pas à ma condition.

Pour expliquer vraiment ce que je ressens en ce moment, c'est très simple, vous pouvez regarder sur n'importe quel site internet, les symptômes du burn out je les ai tous:

- Fatigue chronique et épuisement mental

- Prise de distance du travail (bon maintenant je suis en congé mais les dernières semaines au travail cela s'appliquait)

- Troubles physiques comme insomnie, prédisposition aux maladies, manque d’appétit, problèmes de digestion, Maux de tête et de dos, vertigo, instabilité de la tension artérielle, tachycardie, acouphènes.

- Troubles psychiques comme irritabilité accrue, inquiétude intérieure accrue, l’incapacité de détachement le soir, agitation, sentiment de vide, sans entrain, peur, ennui, désespoir, résignation, frustration, sensation d’inutilité, hébétude.

- Performance cognitive restrainte comme difficulté de concentration et de prise de décision, doutes sur soi-même, prise de conscience du manque de performance.

- Changement du comportement.




Une fois ce diagnostic posé et la lettre de la médecin envoyée à mon boulot donc, pour les informer du fait que je n'allais pas revenir tout de suite, j'ai eu la non surprise la semaine dernière de recevoir un appel de mon boss pour m'anoncer mon non renouvellement, soi -disant en raison de mes résultats.Dans un sens, je suis "contente" (très grand mot) parce que ça veut dire que je n'aurai pas à le revoir, mais de l'autre, je trouve ça tellement injuste et dégueulasse... Mon e-mail de réponse est en suspens depuis vendredi... C'est difficile pour moi en ce moment de me rendre compte de si mes pensées, mes mots, sont légitimes ou sont soumis à mes sautes d'humeur...



En plus de ça donc, j'ai finalement déménagé de la maison des horreurs, ce qui a mené à une dispute massive avec l'un de mes colocs... Disons plutôt que le rappel de ses responsabilités en restant polie et courtoise m'a été renvoyé en une avalanche d'insultes tant sur mon mental, ma personnalité, ma maladie que mon physique...
Je continue à rester pantoise que les gens puissent se comporter comme ça à 30ans passés... Pourquoi certains restent ils des adolescents? Pourquoi ont ils besoin d'autant de drama? Comment se fait il qu'ils ne connaissent pas le respect, la politesse, et qu'ils soient incapables de se comporter comme des adultes?
En tous cas, comme pour l'italien, mais en beaucoup plus rapide, ça a été blocage direct. J'ai passé plus d'une année à être la bonne poire, à toujours dire oui pour satisfaire tout le monde et à fermer ma gueule parce que ça allait créer des problèmes et que je ne me sentais pas capable d'affronter ceux-ci. C'est fini tout ça...
Maintenant que j'ai déménagé je ne suis absolument plus forcée d'avoir des relations nocives.
Concernant mon déménagement donc, je dois encore m'adapter. Bizarrement maintenant c'est sortir de la maison qui m'est extrêmement difficile... Le sentiment de nausée m'accompagne toujours, alors que le noeud dans ma poitrine semble pourtant se désserrer légèrement... Je suppose qu'il me faut laisser le temps au temps...



On a aussi eu la confirmation de l'acceptation de notre prêt, donc c'est sûr on a notre maison! Ca me rassure également beaucoup!

Un par un, les poids sur mes épaules se soulèvent... Je me sens de nouveau capable de respirer et de regarder vers l'avenir. Ca fait peur, ça va être long et difficile, mais je sais qu'avec mon Dutch je serai capable de me reconstruire, de m'entourer des bonnes personnes et d'apprendre à être heureuse.