mardi 28 février 2012

                Une drôle de période ces derniers jours… Faire l’autruche concernant mon compte en banque, on s’en fout, bientôt la paie (misérable) ! Faire l’autruche concernant quasiment tout en fait… Raconter encore et encore ces nouvelles si peu surprenantes mais pourtant si outrageantes… Une soirée où nous étions sur la défensive, une soirée où nous avons peut être vus la vérité en face, une soirée où l’humour ne semblait plus pouvoir palier à tout…

Et puis…

Je ne sais pas trop… Des mots sur un blog qui m’ont touchés, une attention particulière de L’Ex vraiment trop adorable, un verre avec quelqu’un que j’apprécie beaucoup même s’il ne le sait probablement pas assez… La perspective de ma prochaine année scolaire… Ma matinée de repos demain qui a intérêt à être productive (ne pas se mettre à loquer devant les 3 épisodes en latence de Fringe…)

Pleine de bonnes résolutions, je me plais à mon stage, j’ai ramené des chouettes bouquins à la maison, je ne rentre dans aucun jeu, j’évite de réfléchir trop, je profite de chaque moment, ce super livre pris par hasard au service courrier parce que le nom me semblait sympathique, et que je viens de finir sur le trajet du retour, ce livre qui me fait m’esclaffer dans une rame de métro plus ou moins bondée…

Ma Mamounette qui vient bientôt me rendre visite… Du girly time juste elle et moi…

Je me sens bien, je me sens sereine…
Il faudrait simplement que je parvienne à l’éliminer totalement de mes sujets de conversation, mais le temps y aidera…

En attendant me plonger dans mon lit king size devant un chouette dvd… Me démaquiller en me dandinant sur du Katy Perry…

I feell good…


jeudi 23 février 2012

Mouhahahaha

                Alors là je ris… Regardez moi, je me gausse, ahahaha !
Dire qu’hier, j’écrivais un article pathétique que personne d’autre que mon Miaou ne lira jamais… Dire qu’hier, je me demandais s’il n’y avait pas une part de vérité dans ses horribles accusations …
Quelle imbécile j’étais hier…
Quelle imbécile j’étais depuis quatre mois…
Est-ce que maintenant c’est fini ? Est-ce qu’il va enfin me laisser vivre ma vie, sans essayer d’y rentrer par je ne sais quel moyen tordu ? Je crois qu’il vaudrait mieux pour lui… Vraiment…
Même si j’en avais envie, pas eu besoin de bodyguards, un grand sourire sur mon visage, même pas eu besoin d’ajouter les photos déchirées au package, comme l’envie m’avait traversé l’esprit…
Maintenant, je vais reprendre une activité normale, en attendant le résultat… En priant pour le résultat… En ne voulant même pas penser à un plan B…
N’empêche je ris…
Pas une surprise, ça non… Juste… Une preuve… J’ai enfin une preuve… Donc plus jamais il ne pourra me toucher, d’aucune manière que ce soit…
Sauf si…
Non non non non…. Pas le droit de penser à ça, pas besoin de ce nouveau stress, pas de sauf si…
A jamais, c’est fini… Dans mon cœur et dans mon esprit…

mercredi 15 février 2012

OMG i guess i'm happy!

                « En tous cas je suis content parce que t’as l’air plus heureuse maintenant ! »

Tiens… Il a fallu que je l’entende me le dire pour m’en rendre compte… Sur le papier je le voyais bien que les choses avaient l’air de s’arranger, même si, connaissant les coups habituels du sort, je ne voulais pas crier victoire trop tôt, mais je ne réalisais pas que je me sentais en fait vraiment heureuse… Probablement cette facheuse et familière tendance à toujours attendre le pire pour ne pas être déçue…

Je me lève tous les matins, plus ou moins fatiguée mais je me pomponne un minimum, je vais à mon bureau, je bipe mon petit badge, je vais chercher mon kawa,je checke mes mails, je descends chercher les livres gratuits au courrier, je m’accorde ma petite pause à Kayser ou avec mes collègues à la cafet… Je rejoins des potos, je bois des coups, je rigole, je shoppe en ligne, j’attends samedi avec impatience pour plonger dans mon lit extra large…

Je vois le Mister, je profite de sa présence, de sa franchise, de sa tendresse… Sans question, sans complexe, sans trop de peur, juste avec un grand sourire, avec l’impression que petit à petit, je m’ouvre…

 Et j’écoute Puggy… Encore et toujours sans me lasser, la tête dans les étoiles…

Bien sûr parfois dans le ciel, je vois un nuage… Mon portable sonne… Entre les verres de vin… Et je sens ce nœud revenir dans ma poitrine, mes mains se crisper, mon visage se fermer… Rien que quelques petites vibrations sur une table qui me ramènent tout mon stress…

Mais éventuellement, le portable retourne en veille, je retrouve le sourire, et peu importe que la nana du standard des transporteurs m’annonce qu’on doit me livrer un matelas alors qu’il s’agit d’un sommier, que je ne reçois pas tout de suite mon Sonic, et que l’administration de ma fac ne sache pas lire leurs propres résultats d’examen…

Il y a toujours Puggy…

dimanche 12 février 2012

And i will always love you...


                Je continue de t’écrire des lettres dans ma tête, des lettres que je n’ose pas poser sur le papier, des lettres que je ne peux plus t’envoyer…

Je regarde toujours tes photos, je repense souvent à tout ce qu’on a fait, et aussi à tout ce qu’on aurait dû faire mais qu’on n’a pas eu le temps…

Parfois j’imagine que tu vas revenir un jour, comme si j’avais cauchemardé tout ça, comme si tu étais encore au Canada, avec ton sourire jusqu’aux oreilles, ton V-style, ta pioupioute attitude… Je sais bien que cela n’arrivera pas mais mon cœur a du mal à accepter que tu sois partie à jamais…

Toujours ce vide en moi, même si notre vie continue, ta place est toujours là, irremplaçable, tout semble un peu terne sans toi…

Ta tête dans un cadre dans mon salon, qui m’emplie chaque jour de joie et de peine…

Des regrets, des remords, l’espoir intense que tu savais, que tu as toujours sus, et que tu n’en as jamais douté… Peu importe ce que quiconque a pu penser, dis-moi que toi tu l’as toujours su…

Je n’ai jamais été très branchée spiritualité, donc je n’en sais rien de si tu m’entends, de si tu me vois, de ce que tu en penses… De si tu entends mes messages télépathiques…

Peut-être qu’un jour, là-haut, on se retrouvera, toi toujours jeune, belle et rayonnante, et qu’on se fera enfin nos après-midi café- sandwiches à faire les langues de putes sur toutes les autres… Putain qu’est-ce que je l’espère…

Je n’arrive pas à vivre pour de vrai sans toi…

Je me suis fermée, j’ai caché ma douleur, j’ai essayé d’être forte…  Mais à quoi bon lier de nouvelles relations, me rapprocher d’autres personnes, puisque ça voudrait dire qu’ils ne t’auront jamais connue, qu’ils ne peuvent pas savoir à quel point tu nous manques, à quel point tu ne méritais pas tout ça… Le grand vide que nous ressentons sans toi….

Je sais que j’ai dit moi-même qu’avec le temps, la peine serait moins forte, mais merde ça fait six mois et je me dis que jamais ça ne partira… Mais tant mieux… Jamais tu ne t’enfuiras de mon cœur, même si personne ne le voit, même si personne ne le sait, moi je sais… Et peut-être que toi aussi…

Je voudrai pouvoir effacer cette dernière image de toi, même si tu es partie comme la princesse que tu es, j’aurai voulu avoir encore une fois, une soirée avec toi, heureuse, en pleine forme, une soirée comme avant le cauchemar…

Tu l’as quitté toi, nous on est encore en plein dedans… Parce que c’est ça la vie sans toi…

Je t’aimerai toujours ma Liline, nous t’aimerons tous toujours, et tu seras la première personne qu’on cherchera la haut… Je te le promets…

samedi 11 février 2012

Time to... delete you!



                Avec le temps, on se dit souvent qu’on ne refera pas les mêmes erreurs, et à l’inverse qu’on refera bien les choses qu’on a déjà réussi à faire…
J’ai maintenant la preuve du contraire.
Non seulement j’ai lamentablement échoué mon Dudu en replongeant dans le nutella, les pâtes et le milka, n’osant plus remonter sur ma balance de peur du résultat, mais je suis aussi tombée dans les filets du même genre de mec qu’avant, le beau parleur, le manipulateur, peut être simplement un degré légèrement au dessus…
Je me souviens avoir souvent dit que s’il y a une chose dont j’étais sûre chez mon vilain méchant ex, c’est qu’il m’aimait vraiment… Je ne sais même pas si je pourrai dire la même chose aujourd’hui de cette situation… Bien sûr, les mêmes tords n’ont pas été commis, on ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable… Mais au final, ne m’a-t-on pas de nouveau mind twistée ?

Des doutes ont subsistés pendant un bon moment, l’envie de croire les belles paroles, l’envie de lire des choses dans un regard, peut être en fin de compte, l’envie d’y voir ma happy end… Même si petit à petit on se rend bien compte que ça ne va pas, que ça ne devrait pas se passer comme ça… On se voile tout de même la face, on se pose encore des questions, on a des moments de faiblesse où on ne peut pas s’empêcher d’attraper son téléphone… Et même là, tout ne se passe pas comme dans un film, personne ne fait ce qu’on voudrait voir arriver, on ne voit pas venir les grands gestes qui nous feraient passer l’éponge sur le reste… Tout est juste triste, tout a toujours un mauvais timing, ce qui devrait faire plaisir fait pitié… Et on a toujours le cerveau twisté… On se met à se douter de ce qui est vrai, de ce qu’on est, de ce qu’on vaut… On se réfugie en cachette dans le chocolat parce qu’on ne sent pas bien…

Du harcèlement psychologique…

Des messages qui font mal, des mots qui font mal, des regards qui font mal…
Pleins de choses qui font mal…

Jusqu’à LA chose…
La goutte d’eau, si l’on veut, même si là c’était plutôt un grand seau d’eau salé dans ma gueule (oui parce que ça me pique les yeux et après je peux plus les ouvrir pendant plusieurs minutes tellement ça me brule… Bon oui je suis pas super inspirée dans mes métaphores ce soir…) ! Je suis restée scotchée plusieurs minutes devant ses mots… Sans parvenir à y croire… Il n’avait pas écrit ça… Il n’avait pas osé me dire ça…

J’ai immédiatement pris les mesures qui s’imposaient…

Mon instinct me dit que les choses ne vont malheureusement pas s’arrêter ici, probablement à cause de Mister… Mais même si je m’en veux de m’être faite emberlificoter de la sorte, je suis sortie…

Je m’en moque si j’ai le mauvais rôle, je m’en moque si tout le monde pense que c’est moi la fautive, qu’il faut le consoler…

Je me sens plus forte que ça…

Demain est un autre jour, demain je trouverai ma motivation, je le sais, de toutes façons je n’ai pas le choix si je veux échapper à une nouvelle parental panic attac…

mercredi 1 février 2012

Bienvenue dans le monde du travail!


                Je suis épuisée…

Ce matin, course contre la montre, j’essaie de dresser mes cheveux, de masquer mes énoooormes cernes, de repasser mon nouveau chemisier Kooples sur le rebord du lavabo, les prises s’interchangent, tout chauffe autour du miroir… Cinq minutes en retard, je pars, pour remonter, ayant oublié mon porte monnaie, je m’engouffre enfin dans le métro, en priant pour ne pas arriver en retard, les médocs ont fait leur effet, je ne suis même plus stressée…

J’arrive pile à l’heure, avant ma boss, qui me montre en priorité la cafette, et m’explique en détails son fonctionnement, puis on monte dans les bureaux, là voilà qui cleane mon open space, j’ai sentit que c’était un moment dont il fallait profiter, l’avenir me dira si j’ai eu raison…

Donc voilà j’ai un bureau… Face à ma collègue en alternance, et à lavue sur la Seine…

Et j’attends qu’on me donne du boulot…

J’en ai… Un peu…

Entre deux petites missions je m’occuppe, je farfouille dans les dossiers, je perfectionne mes rendus… Je me demande ce qu’elles font, les deux autres stagiaires, à tapoter sur leurs ordis… J’aimerai être à la place de ma boss, que j’entends parler en polonais au téléphone…

Je rentre dans son bureau qui ressemble à mon salon, mais avec tous les livres que j’aimerai posséder, je lui demande du boulot, on m’en donne un peu…
Et je vois l’heure passer…
Et je vais déjeuner avec les collègues dans la cafet degueu… Leurs discussions m’ennuient… Je les quitte avant de les regarder engloutir leur mousses au chocolat pour m’enchainer deux clopes en solitaire et répondre au texto du Mister… Je remonte à mon bureau, seule, sans savoir quoi faire… Ma boss est en réunion, je relis le manuel à l’usage des stagiaires… Je me demande où il est, tout ce boulot qu’on m’a promis…
A 18heures, je suis les conseils de ma prof qui n’a pas eu l’air de me reconnaitre lorsque je l’ai croisé dans les bureaux, et je ne fais pas mine de partir, je vais même redemander du boulot… On m’en donne… Puis on s’enferme et moi j’attends, seule, mon taf fini à la main, cinq, puis dix, puis quinze minutes… Alors je le rends à l’autre éditrice qui me permet de partir…

Voilà…
Ma première journée de stage c’était ça…
Le stress est partit, mais je ne peux pas passer quatre mois à m’ennuyer comme ça…
On me dit que c’est parce que c’était ma première journée… On verra demain…

Ce soir, j’ai annulé les plans de buvage de coups pour fêter ça, j’avais juste envie de m’affaler sur mon canapé… J’ai mis un film que je vais probablement bientôt arretter… L’Homme m’envoie toujours des messages que je ne comprends pas… Mais mon cerveau est éteint, je ne veux plus penser à rien… J’ai envie d’être à ce week end, même si  je suis toute dégouttée qu’il n’y ait pas le cours de lindy hop pour le pumpituper… Au moins j’aurai peut être la chance de voir Mister… Peut être…