mardi 17 décembre 2013

Une surprise inattendue vendredi en sortant du boulot... Rien à signaler malheureusement, juste ouvrir encore un peu la blessure... Des mots, des gens qui me convainquent de faire des bêtises... Des bêtises qui, évidemment ne changent pas la donne...
Deux week ends d'affilés sans sortir... Mon corps qui fatigue je suppose...Fatigué d'avoir à dealer avec moi et toutes ces conneries...
Alors j'attends...
Encore et toujours...
Ici ou ailleurs...
J'attends un changement, un événement marquant dans ma petite routine solitaire...
Mon téléphone ne sonnera pas, ça c'est certain...

dimanche 8 décembre 2013

Ca devient un peu plus difficile...
Une semaine stressante, une semaine dans l'attente... De l'attente inutile, je le savais bien, mais de l'espoir j'en ai toujours beaucoup trop...
Une semaine qui se termine sur une soirée tant attendue mais annulée... Parce que mon corps ne veut pas, ne veut plus, veut juste se terrer sur le canapé et au fond du lit...
J'ai vraiment peur que ça recommence... Un pied devant l'autre et un jour à la fois...
J'ai du mal à rassembler mes pensées, à faire le tri dans tous ses sentiments, dans toutes ces personnes qui me déçoivent les unes après les autres...
Je ne sais plus dans quoi placer mes espoirs...
Une personne qui sort extrêmement du lot, une personne qui reste là pour moi, jour après jour, sans aucune raison, juste parce qu'on s'aime bien... Une personne qui me donne un peu confiance, une personne qui est vraiment devenue mon ami... Merci à toi qui te reconnaîtra si tu passes par ici...
Pour le reste je m'inquiète, je m'inquiète je ronge mon frein et ce n'est pas bon... Je veux vraiment pas que ça recommence... Mais si ça recommence, c'est qu'ils avaient tous tort, que la raison n'était pas la bonne, et c'est encore plus terrifiant que le reste...
Alors tant pis s'il n'a pas appelé... Même si je sais que je le verrais lundi et que je devrais faire semblant même si ça me tue à l'intérieur...
Alors tant pis s'il m'a encore déçue, lui en qui je plaçais tant d'espoirs... Et qui n'arrive tellement pas à me comprendre...
Alors tant pis si je ne peux pas trop sortir pour le moment parce qu'il faut que je réapprenne à prendre soin de moi...
Ils me manquent vraiment mes loulous...

samedi 23 novembre 2013

Des soirées, des soirées et encore des soirées...
Certaines qui finissent avec le sourire et du son pump it up, certaines dont les canards se souviennent, certaines qui me laissent avec un vague à l'âme...
Des remords, des questions, de la rancœur, des remises en question...
Parfois le serrement revient, avec ce gout acre dans la bouche... Ça me fait peur... Mais je lutte, je lutte...
Parfois je laisse couler, parfois je serre les dents, parfois j'explose...
Et après...
Mon égo qui n'arrive pas à se relever malgré toutes ces opportunités, tous ces compliments, toutes ces rencontres... Mon ego il s'en fout... Il cherche tout ça de quelqu'un d'autre... Il se dit que si tout ça c'était vrai, que si ça voulait dire quelque chose, les choses ne se seraient pas passées comme ça...
Essayer de trouver un sens à sa vie...
A quoi ça sert, pourquoi on est là? Est-ce qu'on ne cherche qu'à passer le temps qu'on a à vivre sur cette Terre? Y a t'il de meilleures manières que d'autres?
Essayer de se faire des contacts, pour ne pas être seule sur mon canapé quand vraiment, c'est pas ça qu'il me faut...
Une déception aujourd'hui...
Une chose qu'on aurait du faire ensembles, qu'évidemment on n'a pas fait ensembles, qu'elle a proposé de faire avec moi, et qu'elle a oublié, annulé, pour je ne sais quelle raison...
Ça me manque d'avoir un acolyte...
Une acolyte...
Une potesse célibataire à qui raconter tous plein de détails qui n’intéressent qu'elle, aller en soirée, et les débriefer en buvant des cocktails (ou du vin chaud, un peu plus de saison...)...
Je suis quand même contente parce que les potos commencent à prévoir les visites, même s'il y en a qui se font encore attendre...
Je suis toujours bien ici, faut pas croire... Ici ou ailleurs... Mais ici...

samedi 16 novembre 2013

C'est la fin... C'est la fin depuis deux semaines mais je ne suis jamais avide de colporter les nouvelles qui feront trop plaisir à certains...
Ça m'a fait du bien de voir que les loulous sont là pour moi, du videochat qui fait presque comme s'il était là... J'ai envie de les voir...
En attendant, je suis sortie... Beaucoup... Peut être un peu trop... C'est pas facile de passer de la vie de couple planplan à un nouveau célibat, à tous ces gens qui te font "Allez viens, on va juste prendre un verre", et finir à 6heures du matin, vomir dans l'allée aux canards, boire, boire et reboire... Mon corps m'a gentiment fait remarquer qu'il était temps d'arrêter...
Alors ce soir, une soirée posée, seule ou avec mon nouveau poto... Quelle surprise que ce soit celui là qui semble devenir mon alcoolyte... Je n'y aurai jamais cru il y a quelques mois...
Y en a un qui se réveille, ce serait presque amusant si ça n'avait pas autant d'impact sur moi. Mais je me suis fixée une ligne de conduite et je m'y tiens!
Donc oui oui je sors, je rencontre des gens, j'approfondis mes rapports avec d'autres. Ça va...
Je ne l'ai pas revu, je n'en ai pas envie pour l'instant, je ne vois pas ce qu'on pourrait en tirer de bon, et je pense que c'est la meilleure chose à faire... Plus tard...
Le sitcom de Princesse Saphir a reprit, ça promet plein d'aventures, je suis plutôt optimiste.
Et j'ai acheté mes décos de Noël, pour mon premier sapin néerlandais!
J'ai juste envie de voir mes loulous...

vendredi 1 novembre 2013

Once upon a time I was falling in love... Now I'm only falling apart...

J'ouvre les yeux...
Je remarque les changements depuis que je vais mieux, je ne mets plus ces disputes, ce manque de fun et de romantisme sur des faux prétextes, des raisons bidons...
Encore un peu, je me demande s'il y a de l'espoir...
Mais je me sens découragée...
Dés qu'on fait un pas en avant, ils sont suivis de trois en arrière...
Une mauvaise passe? Une LONGUE mauvaise passe?
Ou simplement une incompatibilité insolvable?
C'est difficile de le savoir...
Les sentiments estompés par l'usure...
Des discussions là dessus, avec lui, avec d'autres...
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue...
Je sais juste que ça ne peut pas continuer comme ça, qu'on ne se rend plus heureux, qu'on ne se soutient plus...
C'est bien de dire qu'on veut arranger les choses, mais soit on est dans une impasse, soit c'est un passage secret qu'on n'a pas encore trouvé...
Je ne demande que ça que tout redevienne comme avant...
Mais j'y crois de moins en moins...
Et je ne sais pas quoi faire...
Tant d'espoirs déchus... Pour poursuivre une chimère?
C'est comment une relation bien?
Comme d'habitude, les mêmes questions: est ce que je veux trop? Est ce que je demande trop par rapport à ce que je donne? Est ce que j'ai une vision erronée des rapports humains?
Juste une fois, juste un moment comme avant...
Mais ça fait longtemps avant...
Et de jour en jour ça semble encore plus loin...
Un autre échec? Une autre expérience? Une autre déception...
Je ne réponds plus... J'ai besoin de temps...
J'ai besoin qu'on me serre dans ses bras, que je m'y sente en sécurité... Protégée...
Personne à enlacer...
Se forcer à finir son verre de blanc dégueu, et à se préparer pour sortir, pour faire des sourires, pour oublier...Un peu... Un instant... Pour oublier la tristesse... Pour oublier qu'on va passer le week end toute seule... Et dix jours sans nouvelle...

mardi 15 octobre 2013

Expat life

Un mois et demie depuis mon arrivée aux pays des fromages ronds. Un mois et demie depuis la délivrance du fameux SOFInummer qui te permet de faire tout, sans lequel tu ne fais rien, un mois et demie depuis que je suis officiellement domiciliée ici.

Alors ça fait quoi d'être expat?

Un mois et demie c'est court et long à la fois... C'est faire un déménagement, dépenser beaucoup (trop) de sous chez le géant Suédois, passer beaucoup (trop) de temps une clé Allen à la main, se rendre compte qu'il y a tellement d'imprévus imprévus...
C'est trouver un appart, un coup de bol, un coup du destin? Trouver un appart qui est exactement tout ce qu'on voulait et tant pis s'il n'y a pas de lave vaisselle, et essayer d'en faire son chez soi, avec le (peu) de temps et les moyens qu'on a... C'est s'engueuler avec son cher et tendre parce que l'étagère n'est pas droite, que la traduction n'est pas correcte, que comment ça tu ne veux pas passer ton troisième weekend entier à choisir des assiettes et des serviettes avec moi?
C'est trouver du boulot, se faire former pour ce boulot, aller au boulot, passer deux heures par jour dans les transports mais toujours en souriant parce qu'ici c'est pas Paris, que les gens sont gentils, qu'ils sont beaux, et que personne ne vient jouer de l'accordéon dans vos oreilles ni écouter du rap à fond... Dans le train c'est calme...
C'est rencontrer des nouvelles personnes. Plein! Des français, des suédois, des allemands, des italiens, des suisses... Avoir envie de se faire plein de nouveau copains... Mais rentrer dans un nouveau rythme qui nous fait quitter le boulot sur les rotules et pas avoir la motivation pour boire une bière avec les nouveaux copains...
C'est rencontrer tous les jours de nouveaux obstacles administratifs, répondre à plein de mails, envoyer plein de mails, se faire traduire plein de mails...
C'est apprendre des trucs de fous qu'on ne soupçonnait pas avoir d'avoir signé pour tout ça (Que-ouah? 100euros par mois l'assurance maladie obligatoire qui rembourse quepouic????).
C'est flipper pour l'hiver à venir (Avec un peu de chance, tu verras les canaux gelés!).
C'est avoir trois heures et demie de temps libre par jour (ohla il est 22heures je vais me coucher chéri!).
C'est aussi s'inscrire à la Fresh Meat Evening de l'équipe de Derby, boire des bières au Coco avec les collègues le vendredi, organiser ma crémaillière, retrouver mon cher et tendre avec beaucoup de plaisir parce que trois jours sans lui c'est long, améliorer mes talents de pâtissière, me lover dans un canap hyper confortable sous mon petit plaid tout doux et mater IT Crowd, regarder mon chat gambader dans le quartier, laisser le cher et tendre manger les framboises du jardin, passer par la rue des canards en espérant qu'ils me filent pas un coup de bec, kiffer choper le bus 9 en n'arrivant qu'une minute avant l'heure de passage, aller au festival Burlesque d'Halloween...

Et puis c'est aussi punaiser un méli-mélo de photos de mes loulous qui sont restés là-bas, parce qu'ils me manquent même si j'envoie pas trop de messages et que mon téléphone français est quasiment toujours éteint...
J'avance mais j'oublie pas. Alors vous non plus, m'oubliez pas et ramenez vite vos fesses!

vendredi 13 septembre 2013

Mais tu vas disparaître bordel!!!!!

C'est amusant comme avec internet, plus personne n'a de secret... Ceux qui auraient voulu disparaître sont trouvables en une recherche... Alors même si on ne sait pas pourquoi, on tape, on clique, on trouve, on checke... Pour y trouver quoi? Que voudrait-on y trouver? Qu'est ce qu'une page internet nous apprend au final de la vie des gens? Qu'il est toujours loin de moi, et ça ça me plait beaucoup, mais c'est à peu près tout... Ce que je voudrai y voir? Un ratage de vie totale... Un clodo, un loser, un blaireau, un sans ami, un mec malheureux... Mais sur internet on ne montre que ce qu'on veut que les gens voient...
Et moi qu'est ce que je montre sur internet? Et lui est ce qu'il le tape mon nom?

lundi 2 septembre 2013

Il était une fois la vie

Depuis peu de retour aux pays des fromages ronds, j'en tombe sur les fesses de la facilité avec laquelle tout s'enchaîne pour moi...
J'ai trouvé un appart, et pas juste un appart... THE appart... Exactement tout ce que je voulais, même si ça me coûte un peu plus cher que ce que je voulais...
Deux entretiens d'embauche cette semaine pour deux jobs bien mieux payés que dans ma contrée natale, alors que je n'ai pas bossé depuis Mars et qu'on aurait eu du mal à faire plus minimaliste comme lettre de motivation...
Donc évidemment tout n'est pas joué, va falloir que je me montre incroyablement indispensable à ces rendez vous, qu'ils se demandent comment ils ont pus faire prospérer leur entreprise sans moi, avant de pouvoir crier victoire (dans mon nouvel appart sans meuble qui résonne). Il n'empêche je suis dubitative sur les raisons de cette apparente facilité à démarrer ma vie pour de vrai ici... Ais-je eu une chance de cocue? Les choses sont elles juste incroyablement faciles ici? Incroyablement difficiles là bas?
En tous cas je suis toute excitée, j'ai super hâte de tout peinturlurer, de monter des meubles avec une clé Allen, d'y entasser quelques affaires, et de vivre quelques temps sans internet, à juste contempler mon tout beau nouvel appart, à boire du thé dans mon jardin (oui vous avez bien lu J'AI UN JARDIN!!!!), et à jouer à Dance Dance Revolution quand je veux parce que je m'en fous je vis au rez de chaussée!
Toute cette "chance", ça me confirme dans le fait que j'ai vraiment pris la bonne décision... Je me sens pleine d'énergie positive, j'ai vraiment l'impression de me reprendre en main après cette année difficile, de redevenir moi, une version 2.0 (ou 3? ou 4? Je sais plus trop où on en est :p).
Evidemment, comme le monde reste cruel, tout ne peut pas aller mieux dans le meilleur des mondes, il faut toujours qu'il y ait des zones d'ombre... La mienne? Ma petite princesse de félin âgée de 17 années bien tassées semble avoir disparue... Effacée, introuvable... Affaire à suivre donc, mais ça n'augure rien de formichouette tout ça...

samedi 24 août 2013

On aime notre famille: notre môman, notre grand papou, notre frèrot... Mais quand on doit passer dix jours avec, les choses se corsent... Ou est ce que c'est seulement pour moi?Avec les récents événements dans la vie de ma môman, je me suis dit que ça lui ferait du bien de passer dix jours entourée de la "jeunesse"... Je ne pensais pas que mes nerfs en prendraient un coup...

On voit parfois des familles autour de nous et on se dit qu'ils ont l'air parfait, même si, comme pour les couples, on n'est pas avec eux au quotidien, on ne sait pas ce qu'il se passe dans l'intimité... J'aimerai bien que personne ne sache ce qu'il se passe dans ma famille... Malheureusement elle est adepte du déballage de linge sale en public, et physiquement comme moralement, n'est pas très pudique...
Je me sens très différente des membres de ma famille... Plus réservée, plus pudique, plus forte aussi... Je ne sais pas si c'est vraiment une raison pour dire que je suis intolérante et méchante... Méchante... Le suis-je vraiment? Impatiente, certainement...
Sans vouloir rappeler mon adolescence parfois glauque, j'ai eu l'impression de porter ma famille pendant plusieurs années, d'être la seule à ne pas voir mon monde s'effondrer à la moindre contrariété, au moindre problème... Est ce que ça veut dire que je m'en fous? Que je suis insensible? Sans cœur? Comme j'ai pus parfois l'entendre... Non, simplement qu'il fallait bien que quelqu'un garde le bateau à flots, et il n'y avait que moi... Alors depuis, oui , je suis comme ça... Je ne supporte pas qu'on me dise "Non mais tu ne comprends pas on n'a pas le même âge..." Je n'ai plus quinze ans, j'ai vécu des choses, un peu trop... Je suis désolée de ne pas me comporter comme une ado attardée dans mes relations amoureuses, ni de tout laisser tomber quand je suis triste... Ça fait de moi quelqu'un qui, effectivement, ne supporte pas qu'on se plaigne quotidiennement... Ça fait de moi quelqu'un qui a envie de mettre des coups de pieds au cul des gens qui ne savent pas se le mettre eux-mêmes... Effectivement ça me saoule d'entendre les mêmes litanies jour après jour... Mais est ce que ça veut dire que je m'en fous? Si je pratique l'amour vache ce n'est pas par plaisir, c'est le seul moyen que je connais pour faire bouger les choses... Je sais que ça me fait passer pour une méchante... Mais au final, est ce que ça ne porte pas un peu ses fruits? Etre en colère après moi, n'est-ce pas oublier un peu ce qui rendait triste au départ? Ca ne permet-il pas aux gens de se remettre en questions?
Dix jours qui auraient du être de la détente et qui m'ont fait me ronger les dents un peu plus que d'habitude...
Les diminutions de médicament qui n'ont pas aidés...
Les dix jours de festival qui précédaient ont été épuisants... 40°C à l'ombre, transpirer non stop et regarder les premiers concerts à l'ombre du bar parce qu'on ne supporte pas la chaleur... Un anniversaire absolument merveilleux, un petit bout de rêve de petite fille rock n' roll qui s'est réalisé, devenir une Madame, même juste sur le papier, qu'on me passe la bague, dans mon endroit préféré, là où on s'est rencontrés...
Je ne suis pas sûre de m'être vraiment reposée...
Vouloir partager mon bonheur en rentrant, n'être pas prise au sérieux, et être discréditée, moquée, pendant dix jours... Essayer de faire en sorte que les potos passent un bon moment, que la môman se change les idées, que le mari ne se fasse pas chier, tout en rongeant son frein, avec plus ou moins de succès...
Je voudrai que ma môman et moi puissions passer plus de trois jours ensembles sans que cela tourne en pugilat... Je voudrai qu'elle fasse ce qu'elle me reproche de ne pas faire... Qu'elle se mette à ma place... Qu'elle comprenne que le fait que je ne geigne pas, que je ne tombe pas en déprime quand quelque chose ne va pas n'a rien à voir avec la relation que j'ai avec elle, ni les sentiments que j'ai pour elle... Pour moi, quand il n'y a pas de solution à un problème, il ne mérite pas qu'on s'attarde dessus, et s'il y en a, mettons les en application... Selon la pro, il parait que c'est très bien de penser comme ça... Pourquoi on me reproche de vouloir que les autres agissent de la sorte?
Je suis contente de repartir bientôt dans mon pays des Bisounours... J'ai hâte de trouver mon chez moi, de m'installer, d'avoir un boulot...
Et même si pas mal de choses françaises vont me manquer, je pense que cela fera du bien à tout le monde d'élargir un peu le cordon, à défaut de pouvoir le couper...

jeudi 25 juillet 2013

Le gras c'est la vie!

Avec le retour en France vient le retour des complexes. Parce qu'il faut le dire, les nanas françaises ont la cuisse bien plus fine que les hollandaises! Alors on part en fest avec ses potos dans une ambiance tranquille: paté Hénaf et punch, suivi du kebab, de la tartiflette ou de la saucisse frite que nous propose allègrement les restaurateurs de Bretagne (bon y a des crêpes aussi hein faut pas déconner!). Mais sous le soleil étouffant de la Bretagne (oui vous avez bien lu), on se dénude parce qu'on est bien obligés pour ne pas finir dégoulinant toute la journée, et on se compare (peut être à cause des douches communes) aux autres demoiselles en short et débardeur. Là, la constation est frappante! Pas de "préparation à la plage", comme disent les magazines, on a enchaîné les patates sautées avec le mettage du maillot de bain, et on se retrouve la cuisse molle (et blanche, mais ça c'est habituel) et bedonnante face à celles qui ont passé des mois à faire des abdos sur leur tapis de gym devant la télé et à grignoter des salades à rien.

Me retrouver sans le regard de mon bien aimé pour me rassurer pendant plusieurs jours n'a pas été évident. Les premiers, je trichais avec un legging sous la jupe... Mais quand échapper à la chaleur devient ta priorité, tout d'un coup tu fais avec, ou plutôt sans, et tu te laches: short sans rien en dessous, tant pis si ça bouge, tant pis si c'est plus dodu que chez la voisine!
Mon cher et tendre m'avait dit qu'il pense que les complexes féminins sont crées par les femmes, pour les femmes. Qu'il s'agisse des magazines qui nous poussent à nous accepter nous mêmes tout en insistant pour qu'on perde du poids avant l'été, après l'été, après les fêtes de Noël... Des femmes qui n'hésitent pas à se moquer les unes des autres pour se rassurer elles-mêmes... Des mannequins taille 34 aux gros seins qu'on ne croise jamais sans retouches ultérieures dans la rue... Aujourd'hui l'image de la femme dans les médias se décline sous deux aspects: la femme super mince, et la femme bien ronde comme on dit de manière politiquement correcte, la femme grande taille donc. Ma question: où sont les autres? Celles qui font entre le 38 et le 46? Celles qui peuvent toujours trouver leurs tailles dans tous les magasins, mais malheureusement pas des coupes flatteuses? Pourquoi on ne les voit nul part?
Etre une femme grande taille commence à être accepté, à partir du moment où l'on est coquette, qu'on semble accepter ses courbes.
Alors maintenant, ne pouvant plus se moquer des "grosses", on se moque des "mi-grosses"?
Quand on a un IMC normal, mais qu'effectivement, le taille basse fait dépasser du gras qu'on préférait cacher, et que, faut arreter de rêver, on n'est pas prête de re-rentrer dans le 38 qu'on a gardé des jours meilleurs dans le placard, on n'est représentée nul part... Entre deux, comme si notre but ultime était de peser 50kg, les "potes" qui se permettent des blagues, les regards désapprobateurs des filles quand elles te voient engloutir avec plaisir une glace à la chantilly... Pourquoi ne peut on pas être considérées belles et épanouies quand on dépasse les 60kg et qu'on ne touche pas aux 80? Dans cet entre deux? Pourquoi devrait on à tout prix perdre du poids alors qu'on va très bien niveau santé, qu'on peut même être sportive, qu'on se trouve quand même des copains (dont certains, pour ne pas citer de nom, adorent ça les petits bidons)? Qu'est ce qui nous pousse à se trouver pas belles?
Parce que moi je le dis, à quelques jours de mon départ pour de nouvelles aventures en short, FUCK les régimes pré été, moi je bouffe de la glace, j'ai hâte de faire des barbeuqs, je ne veux pas culpabiliser d'avoir des formes, et j'emmerde toutes ces filles aigris de ne pas s'être boulottés assez de tartines au nutella pour le petit dej!
Etre belle ne dépend pas de la taille de pantalon dans laquelle on rentre, et peu importe le poids qu'on fait, on sera toujours complexé sur quelque chose! Alors acceptons nous, nous femmes dans la moyenne des magasins! Il n'y a rien dont on doit avoir honte! Même en maillot de bain!

mercredi 17 juillet 2013

Voilà l'été!

De retour à Paris pour le début de mes vacances, sans mon Homme qui me rejoindra plus tard. Retrouver les problèmes de métro, la chaleur dans celui-ci, la promiscuité, les gens qui s'engueulent, personne qui t'aide à monter ton énorme valise rose dans les escaliers, et les 30°C de l'été... Cette chaleur qui me rend amorphe, m'accable, me fait mal à la tête et me fait transpirer à grosses gouttes...
N'empêche je remarque le changement... Je porte mon petit short, tant pis si mes cuisses anticipent mes pas, je suis hollandaise maintenant, rien à prouver à ces hipsters dont les cuisses font la taille de mes mollets, y en a qui feraient bien de manger de la fricadelle je trouve! :p

Demain matin, un départ en festival! Je n'ai pas réalisé avant ce matin... Partir en vacances sans mon Homme, ça va me changer! C'est en aérant ma tente et fouillant pour retrouver sacs de couchage, matelas et divers objets incontournables que j'ai réalisé. Et malgré les 28°C annoncés et l'annulation d'Elton je suis toute excitée!

Avant mon départ, une décision dont je suis fière: le blocage facebookien de personnes que j'avais tendance à vouloir espionner sans vraiment comprendre pourquoi... Maintenant ils n’apparaissent plus, plus de tentation, plus d'infos qu'on n'a pas envie de connaitre, plus rien pour m'énerver quand je prends mon petit déjeuner... Je suis fière de moi... Bon j'aurai été plus fière si je n'avais pas eu besoin de cliquer pour, mais c'est déja ça non?

Un rendez vous enfin pris, peut être le temps de faire mon deuil, en considérant qu'on le fasse vraiment un jour... Forever...

Donc voilà je réalise petit à petit que c'est l'été, les vacances, la saison des festochs qui recommencent... Ca va être pas si mal...:)


mercredi 26 juin 2013

Aux Pays Bas...

Hier soir, un cri agressif m'a tiré de mon sommeil. Ca m'a fait peur. Ca m'a fait me lever, verrouiller la porte d'entrée et observer par le judas ce qu'il se passait... Et ça m'a fait penser à Paris... Combien de fois alors que je traînais dans mon canapé ais-je entendu des cris, des explosions de toutes sortes qui n'ont même pas fait sursauter un de mes sourcils? On s'habitue vite... Aux Pays-Bas la nuit y a pas de bruit... A la limite un mouton insomniaque qui va beuler mais ça s'arrette là...


Depuis ma soirée d'anniversaire super géniale grâce à mes deux supers nouveaux potos, je suis super malade (oui oui je sais j'ai casé trois "super" sur la même ligne, cette redondance est donc volontaire merci bien), je me suis donc rendue chez le médecin hollandais pour la première fois. Aux Pays-Bas on peut appeler le matin et avoir sans problème un rendez vous pour le jour même chez un généraliste. Bon, comme en France on va quand même patienter une bonne demie heure avant de rencontrer le dit généraliste... Mais la consultation ne vous coûtera que 26euros si c'est pas merveilleux! Par contre aux Pays-Bas quand on a besoin d'aller à la pharmacie il vaut mieux ne pas être pressé... Cela prend littéralement vingt minutes entre votre bonjour à la pharmacienne et la payer... Je ne sais pas, elles disparaissent dans des rayons d'étagères composées de mini tiroirs, je me dis qu'elles doivent être très désordonnées, oublier où elles rangent tout, et tout ouvrir au hasard pour retrouver le médicament dont vous avez besoin... C'est très déroutant...

Aux Pays Bas, je ne sais pas pourquoi, il est impossible de payer avec une visa dans les gares... C'est extrêmement pratique... Mais c'est pas grave parce que de toutes façons de temps en temps le bus est gratuit, on ne sait pas pourquoi, c'est comme ça, c'est la fête!

Aux Pays-Bas, quand ils annoncent qu'il fait 24°, c'est l'équivalent d'un bon 28 à Paris...

Aux Pays-Bas toutes les filles sont habillées quasiment pareils c'en est presque déroutant... En tous cas le vélo ça a l'air d'aider contre la cellulite! Je devrai m'y mettre!

Aux Pays-Bas, il n'y a pas de climatisation dans les bus, je vous raconte pas le bonheur!

Aux Pays-Bas, on ne vous souhaite pas un joyeux anniversaire, on vous félicite... Pourquoi? Je ne sais pas... Bravo!!!! Vous êtes sortis sain et sauf d'un vagin il y a tant d'années, et vous avez survécu depuis! Je trouve ça bizarre...

Aux Pays-Bas les clubs coûtent souvent moins de 6euros, et vous pouvez rentrer habillés n'importe comment, même en arrivant à deux sur un vélo en criant comme des folles, même si vous êtes deux filles pour une horde de loulous!

Aux Pays-Bas, parfois les chats errants griffent...

Aux Pays-Bas les insectes sont tellement petits qu'ils en deviennent presque mignons...

Aux Pays-Bas pratiquement personne ne porte de frange c'est très déroutant!!!!

Aux Pays-Bas, le Mc Flurry Magnum a été remplacé par le Mc Flurry Twix pour ma plus grande déception mais je compte bien rester encore un peu parce que pour l'été il refont un Magnum chocolat blanc qui a l'air de toute beauté!

vendredi 21 juin 2013

Pour ce premier anniversaire loin de chez moi depuis dix ans, c'était vraiment super! Mon Homme s'est décarcassé pour me faire plaisir et il a tapé juste. Tout était inattendu, tout était super! Je ne m'attendais pas à ce qu'il dépense autant ni à ce qu'il soit aussi original! Je me sens vraiment chanceuse de l'avoir...
Bien sûr, mon anniversaire a été marqué par l’absence des vœux de deux personnes...
Pour la première, il faut probablement considérer ses explications comme sincères... Ca me fait de la peine... Comme si au fond, je n'étais rien pour lui... Je ne sais pas pourquoi je suis surprise... Un homme qui abandonne sciemment ses enfants, pourquoi s'intéresserait il à ceux des autres?
Pour la deuxième, c'est également sans surprise... Un "ami" qui vous laisse tomber du jour au lendemain pour une broutille, qui envoie balader toutes vos tentatives de réconciliation... Pourquoi mon anniversaire aurait il de l'importance? Ca aurait pus être une occasion... Ca n'en est qu'une de plus qu'il aura laissé passer...

Mais pour moi, mes 27ans sont le début d'une nouvelle vie: aux Pays Bas, avec mon chéri, mon merveilleux chéri, mes nouveaux amis... Mes anciens me manquent, bien sûr et je ne les oublie pas, mais cette nouvelle vie me fait du bien... 
Maintenant il n'y a plus qu'à attendre demain et ma soirée "surprise" d'anniversaire!

mardi 11 juin 2013

Ménage de printemps

Je viens de finir un autre Haruki Murakami La Ballade de l'impossible et dedans, le narrateur émet une réflexion intéressante à propos de la mort de son meilleur ami: "Il s'est écoulé deux ans et demie depuis le drame, et il a toujours dix sept ans. Pourtant cela ne signifie pas forcément que le souvenir que j'ai de lui se soit estompé. [...] je vais avoir vingt ans, et ce que nous avions en commun quand il en avait seize et moi dix sept a déjà disparu. Et l'on peut toujours crier, cela ne reviendra pas."
Je ne sais pas pourquoi ce passage m'a touché. Par rapport à Liline, bien sûr. Et aussi à mon ex BFF. Quand je pense aux soirées que l'on passait, à la vie que j'avais, je ne me reconnais plus. Je suis heureuse d'être ce que je suis maintenant, même si je sais que le travail sur moi même n'est pas terminé. Comme me l'a dit mon homme hier, je suis dans un processus de reconstruction, cela n'a pas toujours été facile, mais il semblerait que je m'en sorte plutôt bien. Je ne suis plus aujourd'hui cette personne qui a été leur amie. Même si cela peut sembler n'être qu'une infime différence...
Pendant trop d'années j'ai entassé les angoisses, les peines et les mauvaises pensées dans un placard au fond de ma tête, n'affichant qu'une indifférence à tout ce qui pouvait m'arriver... Et puis la porte s'est grande ouverte et tout m'est tombé dessus...
Aujourd'hui, j'apprends à trier et à ranger... J'abandonne les espoirs déçus, les amitiés venimeuses, les relations malsaines...
Ce n'est pas évident, c'est mon grand ménage de printemps...

lundi 3 juin 2013

Ca va

Ils me font chier tous avec leur fête des pères...
Tous les jours des mails, des pubs, me proposant tel ou tel cadeau à offrir à mon père...
Tous les ans le rappel qu’évidemment je ne l'appellerai pas et que juste après ce sera mon anniversaire et que lui non plus ne m'appellera pas...
J'ai rêvé de lui l'autre nuit... C'est vague, je ne me souviens pas bien... Il voulait qu'on se voit mais je faisais tout pour que ça n'arrive pas et au final il n'apparaissait pas...
Ca me fait bizarre ce qu'il se passe dans ma famille en ce moment... Même si je ne suis pas la première touchée bien sûr, je me sens un peu déracinée... Une expression qui commençait à reprendre du sens, de l'espoir et de la confiance mis en quelqu'un... Pour rien... Et devoir ramasser les morceaux à distance... Vouloir faire beaucoup sans pouvoir...
Un petit rappel d'il y a quelques années... Si faire quelque chose pour moi m'empêche de pouvoir être vraiment là pour les autres, est-ce vraiment égoiste?...
Le temps passe et les messages se font un peu plus rares... Parce que que raconter? Quand on est heureux, on ne veut pas se vanter alors on résume tout à: ça va. Oui en effet, ça va. Niveau santé, ça va. Niveau fric, ça va. Niveau coeur, ça va. Niveau amitiés, ça va...
Ce qu'on peut être ennuyeux quand on est heureux...

jeudi 23 mai 2013

I'm back, i'm back

Un rapide retour sur Paris, le temps de faire des poutoux d'amour à mes potos et à la petite nouvelle, de constater l'horreur sur ma balance et puis me revoilà...
Des retrouvailles sur le quai d'une gare, à l'ancienne, en se disant qu'ô mon Dieu cela faisant longtemps pour se rendre compte qu'en fait pas tellement...
Des questions qui me mettent toujours un peu mal à l'aise... Devoir de nouveau expliquer le pourquoi du comment, que non je ne suis pas une flemmarde catégorie suprême mais que mon p'tit cerveau a encore du mal à fonctionner à son rythme habituel...
De retour avec plein de bonnes résolutions et une énorme valise qui a signé sa fin en arrivant à Utrecht!
Encore quelques rêves qui viennent me perturber, mais on avale des pilules et puis on dort mieux...
Je prévois des choses, j'évite encore de regarder trop loin en avant, je ne m'en sens pas prête, à chaque jour suffit sa peine...
Donc j'avance, tout doucement mais sûrement... Un peu plus seule qu'avant, mais dans un sens, plus protégée, comprise et entourée...
Donc évidemment, c'est le coté familial qui s'écroule... Je voudrai pouvoir y faire quelque chose mais il faut laisser du temps, rien n'est évident, j'espère qu'elle saura trouver la force...
Bientôt mon anniversaire, et pour la première fois, laisser à quelqu'un d'autre la responsabilité de tout organiser... Ne pas faire une fête pour souffler mes bougies, pas de métalleux plein de bières pour me chanter joyeux anniversaire sur un banc en bois, un autre genre d'anniversaire...
Je sais que ma place est près de lui... C'est là que je me sens bien... Et dans cette ville je respire, je me sens revivre, je me sens me rouvrir...

mercredi 24 avril 2013

Là bas...

On passe des années à construire sa vie à un endroit, à s'y faire des connections, des amis, et puis un jour on part, définitivement ou pas, pour se reconstruire ailleurs, recommencer à zéro...
Et alors qu'on a encore son coeur et son esprit là bas, là bas ils oublient... Là bas, il semble qu'on ne nous considérait que comme une organisatrice de soirée, la chieuse de service, celle dont on est ravi de s'être débarrassé...
Tellement de gens qui défilent dans une vie, tellement de personnes qu'on pensait garder pour toujours... Tellement qui se sont barrés sans dire un mot... On appelle ça la vie il parait...
C'est décevant...
A quel moment ils réalisent qu'ils se sont mal comportés? A quel moment ils vont nous fournir une explication? A quel moment comprendra-t'on simplement pourquoi? C'est la vie, ça ne me suffit pas...

Un petit coup de blues effectivement...
Je ne sais pas très bien quoi faire de mes journées, ce qui serait exactement la même chose si j'étais à Paris puisqu'il me faudrait trouver là bas aussi un boulot... Mais ici, je dois sourire, prétendre que ça me convient, parce que je ne veux surtout pas culpabiliser mon homme, qui a tant de boulot... Mais ce n'est pas de sa faute... Et au moins je l'ai lui.
Alors bientôt on va retourner là bas, rencontrer la petite nouvelle du Top Gang, faire des calins à d'autres membres, et faire semblant d'être ok avec l'absence des autres...
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une fanfare à mon arrivée...
Mais rien qu'une petite trompette...

vendredi 5 avril 2013


                J’envie les gens qui savent ce qu’ils veulent et qui font tout pour l’obtenir… Professionnellement parlant.
Ca fait des années que je me cherche : médecin légiste, prof, photographe, éditrice… Sans jamais vraiment savoir ce qui me conviendrait vraiment… Des idées, des rêves, aucune idée de comment faire pour y parvenir, ne pas chercher, donc ne pas y arriver…
J’ai toujours l’impression que de toute façon, il y aura des gens plus qualifiés, plus motivés, plus expérimentés, que ça ne vaut même pas la peine d’essayer… Comme si je visais trop haut… J’en vois autour de moi qui créent des assos, des sociétés, des start up, des je ne sais quoi… Moi j’ai l’impression d’avoir manqué une étape, l’étape de la construction de la vie d’adulte… A 26ans tout ce qui me préoccupe c’est ma vie sentimentale, mes amis, mes chats, ma famille, et m’amuser… Je passe ma vie à attendre l’été pour passer deux semaines d’éclate total avant de regagner ma vie et de passer le temps… Jusqu’au prochain été…
Je ne sais pas à quoi je suis bonne…
Je voudrai faire tellement de choses alors je ne fais rien…
Rêver d’une vie meilleure sans rien faire pour l’obtenir…
Et le temps passe, et rien ne change…
Trouver des jobs temporaires alimentaires, qui m’occupent un temps et m’empêchent de penser à autre chose, à un lendemain, à un futur…
Est-ce parce que ma vie professionnelle n’est pas mon but, parce que je ne suis pas carriériste ? Ou bien suis-je vouée à ne jamais m’épanouir dans mon travail parce que je ne suis pas bonne à grand-chose ?
Je continue à vivre au jour le jour, comme quand j’avais 19ans… Pourtant je n’ai pas peur de l’avenir… Comme si j’avais encore plein de temps… Comme si j’avais encore 20ans…
Vais-je me réveiller un jour, dans dix-quinze ans sans avoir jamais rien fait ?
On est censé faire quoi dans la vie ?
Moi je veux être heureuse et voyager… Mais il parait que c’est pas un métier… 

mardi 2 avril 2013


Toutes les nuits je fais des cauchemars, des cauchemars qui me réveillent, où je dois réveiller mon homme pour qu’il me serre dans ses bras, pour que mon cœur ralentisse, pour que je réalise que rien de tout cela n’est vrai… Je sais bien qu’en venant ici, ma santé a fait un petit pas en arrière… Tout est nouveau, je n’ai plus de cocon protecteur, plus d’habitude, plus que lui pour me rassurer… Lui et mes pilules magiques bien sûr…

Je lui suis très reconnaissante d’être aussi présent pour moi, aussi à l’écoute de mes besoins, aussi rassurant… Ma peur de me rendre seule à Amsterdam, pour l’instant je ne me vois pas me forcer… Je suis les conseils de la pro : ne pas faire ce qu’on ne se sent pas capable de faire… Donc j’attends, j’attends d’avoir mes marques ici… Et tant pis si je perds une opportunité, ma santé et mon bien être passent avant le pognon…
Un mail dont j’attends la réponse avec impatience… Ca me fait un peu peur… Mais là, c’est de la bonne peur !

4eme jour de ma nouvelle vie en Hollande


                Au départ je me suis sentie déjà très très fière de pouvoir assurer tout le voyage, tous les bagages, sans paniquer, sans même stresser, en étant même heureuse et excitée ! Oui, c’est un grand changement pour moi !
L’arrivée au pays des tulipes s’est faite sous le soleil, loin de l’agitation parisienne, et la découverte du nouvel appart de mon homme a été une agréable surprise. Le voir si heureux de ma présence, tout organiser pour qu’on ait notre chez nous, que j’y sois le plus confortable possible…
On a visité Utrecht, ville magnifique, un petit Amsterdam rempli de cyclistes, où personne ne vous bouscule, ne vous regarde bizarrement, et même souvent, les gens sourient !

Le week end de Pâques à Nijmegen, chez les parents de mon homme. Je me sens bien dans cette maison, elle est tellement chaleureuse… Et j’ai enfin eu ma nuit de repos, où le rythme du boulot commence à s’éloigner…
Après la semaine de découverte, il va falloir que je bouge mes fesses, le monde continue à avancer que je le veuille ou non ! Ce n’est pas toujours évident de gérer le stress ds transports auxquels je ne suis pas encore habituée, mais ça va venir je suppose, et j’ai toujours mes pilules dans la poche au cas où ! Bon bien sûr on se les pèle (4° aujourd’hui et de la neige), mais je me sens bien. Je suis toujours positive !
Un cauchemar très étrange cette nuit cependant, concernant l’Autre, va savoir ce qu’il vient faire dans mon subconscient. Une partie de la nuit à m’engueuler avec lui, où il essayait de me pourrir la vie, comme à son habitude… La satisfaction au réveil de voir que mon Homme est à mes côtés dans le lit, qu’il me sourit, me prend dans ses bras, me rassure…
Des déceptions avant de partir concernant Miaou… Peut-être ais je exagéré le jeudi précédent mon départ, mais il me semblait qu’il était assez normal que je le prenne mal… Les autres ont tous pris du temps pour me dire au revoir. .. Il a préféré entretenir sa fierté… Et maintenant je suis partie… J’ai refais un pas vers lui hier, on verra s’il est prêt à me rejoindre à la moitié du chemin mais ça me saoule ces engueulades… Je n’aime pas qu’on ne me dise pas clairement ce qui ne va pas, qu’on boude…
Une nouvelle amitié naissante juste avant mon départ, tiendra-t-elle la route ?
Des absences remarquées…
Maintenant je suis ici, je me sens plutôt bien, peut être commencerais je à sentir de la solitude au bout d’un moment… Je dois trouver mes marques et des occupations… Et puis continuer ma bataille contre mes peurs… J’y arriverai je sais, je ne suis pas seule…
En attendant je me trouverai bien un petit spa sur Utrecht !

samedi 9 mars 2013

Bilan trimestriel

Ces derniers mois, ma santé m'a joué beaucoup de tours, certains effrayants, certains habituels, mais sans jamais me laisser me reposer... Aujourd'hui, début Mars, je commence enfin à en voir le bout, du moins je l'espère, et même si mon souffle est parfois encore trop rapide, je sens le poids doucement se soulever...
Alors que je m’apprête à mener une "nouvelle vie" à l'étranger, je ne peux m'empêcher de jeter un œil derrière moi, vers tout ce que je vais malgré moi abandonner... Avec toutes ces histoires, j'ai été assez centrée sur moi-même, et je me rends compte que certaines choses m'ont échappées, que j'aurai pus être plus présente, enfin, l'aurai je vraiment pus? Je me suis enfermée dans un cocon bilingue, sous un plaid, sous une couette, dans des bras, parce que je n'avais plus la force de me préoccuper de tout ce qu'il se passait au delà...
Maintenant que je sors de ma mue, que je m'étire progressivement, je me rends compte que le monde a évolué sans moi, et ce n'est pas évident de rattraper son retard...
Ses bras protecteurs sont toujours là pour moi, prêt à m'accueillir à chaque fois que j'en ai besoin, ses mains sont là pour caresser mon visage quand je m'endors chaque soir... Et même si au sens de la survie je n'en ai plus "besoin", je ne peux vraiment plus m'en passer...
Je sens vraiment que ce départ sera bon pour moi, ce n'est pas évident de reprendre une vie normale, de se sentir en permanence dans un état déplacé, sans parvenir à faire comprendre aux autres de quoi il s'agit... Oui je suis là, oui ça va, mais... Mais une partie de moi lutte à l'intérieur contre mes démons, marche encore sur la corde raide pendant qu'une autre fait tout pour l'ignorer, pour se focaliser entièrement sur l'extérieur...
Je n'ai pas changé... Je suis simplement en réparation...
Je vous aime tous toujours autant, vous comptez tous autant pour moi, s'il vous plait soyez juste patients...
...
En tous cas sans lui... Je ne sais pas comment je serai sortie de tout ça...

vendredi 1 février 2013

J'ai encore révé d'elle...

J'ai fait un drôle de rêve cette nuit, sans doute inspiré par le film que j'ai vus au ciné hier (parce que ouiiiiii j'ai réussi à aller au cinéma!!!! Bon en avalant un Xanax mais quand même!). Dans ce rêve, ma Liline était vivante et faisait son retour dans nos vies, ayant simulé sa mort pour je ne me souviens plus quelles raisons.
La plupart des détails m'échappent depuis mon réveil, mais je sais qu'elle était fâchée contre moi, me reprochant d'avoir fait du shopping (je me souviens effectivement être partie à la recherche d'un stylo dans un Bricorama qui vendait des BDs et qui était étonamment organisé comme la mairie du XIIIème arrondissement, ce qui rendait la chose fort complexe), au lieu de lui rendre visite à l'hopital qui se situait juste à coté... Hopital, que malgré tous mes efforts, j'avais été incapble de trouver...
Je me souviens aussi que mon ex BFF était là également, à son chevet, et que cette découverte nous a amenée à nous expliquer, sans que je ne parvienne maintenant à me rappeller le contenu de cette conversation. Il me semble qu'elle me servait d'intérmédiaire auprès de Liline, pour qu'elle accepte enfin de me parler, et qu'à la fin du rêve, nous partions tous nous éclater dans je ne sais quel parc d'attraction...
Voilà...
Evidemment, ce rêve soulève pas mal d'interrogations...
Est-ce un moyen pour mon subconscient de me rappeller que Liline me manque? Parfois je lui en veux d'avoir passé lels derniers mois de sa vie loin de nous...
Est-ce un message de sa part pour arranger les choses avec mon ex BFF? Je me suis souvent dit qu'elle devait être triste et déçue de tout ce qu'il s'est passé...
Bien entendu, son décès n'est pas la raison de ma rupture amicale avec mon ex BFF, je pense que traverser cette épreuve nous a fait prendre conscience de nos différences et de la difficulté que nous avions à nous comprendre depuis déja quelques temps... Même si, dans un sens, je ne le regrette pas, je suis quand même triste que les choses se passées de la sorte, qu'on n'en ait jamais parlé, et qu'on se soit aussi brutalement effacées de la vie l'une de l'autre...
Toutes les trois, on était inséparables et on s'aimait super fort! Ce genre d'amitié de lycéenne que j'ai parfois tant critiqué en raison du temps et de l'énergie qu'elle demande, mais qui apporte également son lot de bonheurs simples et de fous rires...
Pourquoi quand il est si dur d'en perdre ne, il semble si facile de se détacher de l'autre? Ne pouvions nous être amies que toutes ensembles? L'équilibre en a-t'il été perturbé?
Pourquoi un an et demie après, je rêve encore d'avoir des choses à me reprocher, de ne pas être à la hauteur?
Parait-on insensible en masquant sa peur?
Je me réfugie derière le fait qu'à chaque décès, on se sent toujours coupable de quelque chose, que c'est un sentiment normal... Mais aurais-je du me comporter différemment?
Aurais-je du tanner son entourage pour obtenir les informations qu'on ne semblait pas juger utile de me donner?
Aurais-je du parler plus avec elle  de ses peurs, de son état, plutôt qu'essayer de la faire rire et de lui changer les idées?
Aurais-je du clamer au monde l'importance que j'avais dans sa vie pour que ses proches m'en accordent?
Ais-je eu tant de mal à cacher mon mal être de la voir ainsi? J'ai voulu me préparer dés le début, sentant l'histoire se répéter, me blinder... Mais l'angoisse qui me serrait la poitrine à chaque fois que je la voyais était bien réelle...
Aurais(-je du mettre toute ma vie de coté pour être toujours du sien, alors que c'était la seule chose qui m’empêchait de m'écrouler?
Si j'avais fait tout ça... Est ce qu'elle serait partie avec la même opinion de moi? Est-ce que moi aussi, j'aurai eu le droit de lui dire au revoir et de leur faire savoir à tous, combien elle comptait pour moi?
Est ce qu'on aurait considéré que j'avais le droit de participer à tout cela?
Est-ce que l'après aurait été différent pour nous?
Puisque malheureusement, rien de ce que je n'aurai pus faire l'aurai rendu différent pour toi...


mercredi 30 janvier 2013

Accidentally in love



Moi qui n'y croyait plus, moi qui me posait plein de questions sur la relation fairy taily Disney dont j'ai toujours rêvé, moi qui me croyait incapable d'être aimée comme je le désirai, je suis aujourd'hui 100% amoureuse et comblée.
Je suis amoureuse au point d'être agaçante, de ne pas pouvoir m'empêcher de placer son nom dans toutes les conversations, et de demander constamment à tout le monde "Alors vous l'aimez bien? Vous l'aimez bien?"...
Je suis amoureuse au point d'aimer ses défauts, de les encourager même (tu ne veux porter que des joggings? Tiens, je t'en offre un super beau pour Noël)!
Je suis amoureuse au point d'avoir imaginé notre mariage parfait, de lui en avoir parlé, et d'avoir reçu son approbation...
Je suis amoureuse au point de le trouver beau quand il n'est pas rasé, pas lavé, et avec une coupe de cheveux raté (dans son jogging hein toujours!).
Je suis amoureuse au point de coller son nom de famille au mien et de trouver que ça sonne super bien...
Je suis amoureuse au point de vouloir quitter mon pays pour vivre dans le sien...
Je suis amoureuse au point d'adorer sa famille et de m'y sentir tout à fait à l'aise...
Je suis amoureuse au point de ne pas me poser de question...
Il est tout ce que j'ai toujours cherché, ou pas du tout... Peu importe la liste, les critères, les pour et les contres... Tout est pour... Au bout de quasi six mois, les papillons dans le ventre sont toujours là quand je le regarde, comme la première fois... Les discussions sont toujours interminables, les attentions sont toujours adorables, les disputes sont toujours très rares...
Je suis amoureuse au point d'être certaine qu'il sera pour toujours le dernier... De vouloir qu'il soit le dernier... De savoir qu'il sera le dernier...



lundi 28 janvier 2013

24 Janvier 2013

Encore des semaines sans un mot, peu de temps pour moi, tout mon temps pour lui, lui, le boulot, lui, le boulot, lui et ces petites pilules qui aident à faire du bien...
Beaucoup de progrès depuis Noël. Arriver à presque m'en foutre, à ne presque plus y penser, à me sentir presque normal, enfouir mon dark passenger sous des médocs sous ordonnance... Et puis vient le jour où la boîte est vide... Avec toujours le timing parfait, juste en mode aigrie pré menstruelle associée à la tristesse de son départ imminent...
Mélange de symptômes, fusion de sensations, cerveau au court bouillon...

Alors dans l'ensemble, est ce que ça va?

Un mois de janvier qui est passé vitesse lumière... Un mois à ne faire quasiment que la navette entre le boulot et la maison... Un mois fait de petits progrès, parce qu'on ne veut pas crier victoire tout de suite... 
Un mois à confirmer ce que je sais déja depuis un bout de temps... Essayer de ne pas trop me poser sur lui, de me re-construire un moi stable et à peu près censé...
En attendant...
Toujours un peu cette impression de vivre en attendant... En attendant de pouvoir me réveiller absolument tous les matins à ses cotés... En attendant d'avoir un boulot qui me fasse me sentir épanouie... En attendant la disparition totale de mes angoisses... 

Mais je pense que oui, dans l'ensemble, ça va...
Mais je sais que ça c'est entièrement grâce à lui.