mardi 4 décembre 2012

Guess who's back?


Il est bien connu que lorsque les choses vont bien dans notre vie, l’inspiration s’enfuit, le besoin d’écrire n’est plus…
Donc tout va bien ?
Un boulot, un peu de sous, des projets, toujours mon hollandais... Same old, same old…
Et donc, toujours mon dark passenger… Quatre mois depuis son premier come-back… Il ne vient plus me surprendre de la même manière, j’ai repris l’entrainement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… Je le vois venir, s’insinuer doucement dans ma tête, dans mon sternum, dans mon estomac… Seulement je lutte, je lutte de toutes mes forces, parce que je ne veux pas devenir l’image qu’il m’envoie dans mes moments de faiblesse… Je refuse de me cloîtrer, de le laisser me dominer, peu importe ce que ça me coute, peu importe que chaque jour soit un putain d’effort, qu’il faille que j’avale quelques pilules pour me passer de celles sous ordonnance, que je dorme mal… Je sais que j’y arriverai… Je refuse de le laisser me contrôler… Je refuse de croire que c’est possible ! J’ai déjà surmonté bien pire. Il ne va pas venir foutre la merde alors que tout va bien…
En en parlant l’autre jour avec Miaou, on est resté pantois devant l’absence de raison pour son retour… Est-ce simplement un cercle vicieux depuis l’Espagne, mon dark passenger se nourrit-il de lui-même ? Ou bien dois-je m’attendre à ce qu’un spécialiste me répète le « diagnostic » de l’autre : allergie au bonheur ? Peut-être qu’il y avait une part de vérité dans sa connerie… Peut-être que le bonheur m’angoisse… Pas parce que je n’aime pas être heureuse, ça non, pour une fois, j’en suis fort aise ! Peut-être parce que j’ai peur que tout se casse la gueule… Même si ça n’explique pas pourquoi mon dark passenger se manifeste dans le tramway…
Un jour peut-être, tout ira comme sur des roulettes…
Un jour peut-être, la vie décidera que j’ai le droit de faire ce que j’ai envie de faire, et ne me punira pas d’un genou en vrac pour une durée indéterminée alors que je n’ai qu’une envie c’est de swinguer…

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