Un réveil dans les vapes après une nuit pourtant pleine de beaux rêves…
Un coup d’œil sur mon portable pour y constater la réception d’un autre message rageux mais incomplet, mince, sans doute ne saurais-je jamais quelles ignominies il pense de moi…
Une soirée qui devait être simple, reposante, et qui a viré au cauchemar… S’engueuler devant une mousse au chocolat et un couple de parfait inconnus, se faire planter à la table devant l’incompréhension du dit couple et du serveur… L’impression d’être dans une mauvaise blague, encore une fois, ne pas comprendre ce qui s’est passé, comme d’habitude, mais quand même subir la vague de reproches, même s’ils ne sont pas reliés à la soirée, même si les miens ne trouvent pas de réponse… Pourquoi quand tout pourrait être résolu si facilement il faut qu’on se regarde en chien de faïence pendant de longues minutes ? Les bonnes résolutions de l’Homme se sont apparemment envolées, tout comme les miennes de ne plus rentrer dans son jeu et de ne pas répondre, de ne pas me battre… Je ne sais même pas pourquoi je le fais puisque je sais bien qu’il ne comprendra jamais, qu’il considérera toujours que j’ai tort, que ma sensibilité restera pour lui un mystère…
Alors ça y est, c’est fini.
Bon bah voilà…
Je ne veux plus lutter, je suis fatiguée, et j’ai mon entretien et mes partiels sur lesquels je dois me concentrer.
Alors on va plonger dans le chocolat, on va prendre des verres avec les potos, et puis on va oublier… Oui c’est dommage, mais à quoi bon ?
Etre avec quelqu’un qui a une si piètre opinion de moi…
Concentrons-nous sur le futur maintenant, réussissons les examens, l’entretien, et tant pis, on efface les projets et les rêves, et on continue son petit bonhomme de chemin en se disant qu’un jour mon prince viendra…
Encore une année partie dans les cotillons et le champagne, pour laisser la place à une nouvelle pleine de mystères et de possibilités…
Une fin d’année full of péripéties également. Le coté bilan de l’année, faisons cogiter son petit cerveau qui est ressortit, pour céder la place aux élans du cœur peu de temps après les douze coups de minuit…
L’année 2011 a été très mouvementée. Moins que les précédentes ? Je ne saurai dire, mais pleine de changements… Des gens qu’on a perdus, certains pour toujours, certains seulement de vue, certains ont changés de rôle, et puis d’autres sont revenus…
Les efforts de 2010 réduits à néant à cause de ce besoin de confort food…
La dernière ligne droite à la fac qui me demande de plus en plus d’efforts (même sije suis en train de mater un disney du coin de l’œil au lieu de continuer ma relecture de « Pierre et Jean »…)…
Est-il temps de faire de nouvelles résolutions ?
2012 la pseudo année de la fin du monde, plus qu’un peu de mois de 11 mois avant de savoir si les Incas avaient raison… 2012 l’année de mon diplôme avec la rentrée de septembre tellement mystérieuse pour le moment… 2012 l’année de la galère puisque je n’ai pas de stage à commencer dans trois semaines…
Mon souhait pour cette nouvelle année ?
Un peu comme d’habitude : amour, bonheur, santé, prospérité…
Avoir mon diplôme surtout, voyager toujours, lier des liens plus forts à partir de ce qui se profile déjà, reprendre Dudu post exam, trouver un véritable projet pour septembre, enfin terminer mes travaux…
Dans deux jours, les partiels… Je n’ai même pas peur… Peut-être le devrais-je, mes résultats de contrôle continu n’ont pas été si excellents, mais je me sens tout de même confiante… Avoir toute la dose de travail que j’ai fourni en cette fin d’année 2011, il ne peut en être autrement, tout simplement…
Alors sans doute devrais-je attendre encore un peu pour me mettre au ménage post soirée, et probablement que mon cul mettra un peu de temps à se déshabituer au canapé, mais j’ai confiance…
Ma naïveté Disneyesque fait en sorte que je me sente pleine d’espoir à chaque début de janvier, et j’ai envie de croire mon horoscope de Cosmo (si si c’est une source super fiable) qui dit qu’enfin les Gémeaux vont kiffer la life !
J’ai parfois l’impression de ne plus savoir à quoi est censée ressembler une relation « normale »… Qu’est ce qui est normal de recevoir, de donner, d’espérer ? Comment savoir quand c’est soi ou l’autre qui exagère ?Qui a écrit les règles ? Qui décide ?
Des vacances dans l’ensemble assez plaisantes mais une grosse discussion de remise au point le soir de Noël… Une scène de jalousie en boîte assez incompréhensible, la soirée pliée en deux minutes, pas de retour en arrière, pas de cadeaux, et joyeux noël !
J’ai été assez déçue oui… En avais-je le droit ? Quand je vois le visage de l’Homme s’attrister quand il se rend compte qu’il n’a pas étéla hauteur je suis envahie par un énorme sentiment de culpabilité… Seulement… Je me demande si je devrais toujours faire semblant que les choses me conviennent, que tout est parfait, si ce n’est pas le cas… Dois-je toujours prétendre que ce n’est pas grave alors que ses actes m’attristent ? Dois-je croire les promesses et ce que je lis dans un regard alors que mon expérience m’a appris à ne me fier qu’aux actes ?
Ais-je une image trop arrêtée des choses ? Peuvent-elles ressembler à ce que j’imagine dans ma tête ou dois je me satisfaire (bien que le choix du verbe ne me convienne pas non plus) de quelque chose de moins magique, de moins fairy taily ? Est-ce que ça existe la relation fairy taily anyway ? Quand j’écoute mes copines, j’ai l’impression que non…
Mais il y a parfois des personnes qui nous parlent de leur autre avec des étoiles dans les yeux, même quand ils s’engueulent, même quand tout ne va pas idylliquement bien… Jamais de remise en question ? Ou bien peut être n’en parlent ils simplement pas… Ais je été complètement brainwashée par les Disney au point de ne plus être apte à apprécier véritablement la réalité ? Pourtant je ne viens pas d’un milieu bisounours, peut être veux je simplement ne pas reproduire le schéma familial…
Enfin bref…
Parfois ma vie me semble un peu fadasse…
Fin décembre et toujours pas de stage en vue bien que j’ai été contactée par une éditrice dont la proposition me fait pâlir d’envie, on verra si j’arrive à la convaincre… J’ai un peu de mal à croire en moi-même et en mes capacités, le bilan de fin d’année n’est pas forcément réjouissant…
Je ne veux pas me dire que l’année prochaine ne peut pas être pire que celle-ci, j’ai appris d’expérience que ce n’est pas une phrase qui me porte bonheur, on verra je suppose…
Beaucoup de changements ces derniers jours…
L’orgie de fin des cours m’a vraiment permis de lâcher du lest, de souffler, et en plus c’était génial de réunir tout le monde !
Malgré tout il y avait quelques anicroches encore avec l’Homme, basées sur des malentendus, comme d’habitude. Et depuis…
Tout est devenu simple, magique, je me sens enfin comprise, écoutée…
Et malgré les aléas des agences de voyage et de ma famille pas toujours à mon écoute même s’ils aimeraient que moi je le sois plus, on a réussi à prévoir autre chose…
Je ne passerai pas mon Noël seule devant ma télé, je visiterai les marchés de Prague, je dormirai dans un hôtel 4*, je respirai un petit peu avant de me faire rattraper par le quotidien…
Course contre la montre maintenant, encore une journée très très bookée, entre obligations et relaxe avec les potos…
Mais c’est presque fini, enfin, hallelujah, parce que demain c’est les vacances et que de 1 : je vais pas aller en cours parce qu’il est 21heures, que c’est toujours grave le chantier chez moi, et que j’ai pas fini mon DM de censure à rendre impérativement avant vendredi soir, et que de 2 : Hum bah y en a pas je suis en vacances en fait, je viens de le réaliser ! wouhou ! Un petit Paradisio pour fêter ça !
Bon comme d’habitude les vacances de Noêl ce ne sont jamais de vraies vacances puisqu’elles impliquent la révision intensive (oui oui intensive) des partiels qui, joie, commencent le 3 Janvier, et même si cette année je n’ai pas droit au traditionnel réveillon familial en Picardie avec dinde aux marrons, ma tante malade à cause des huitres, mes parents qui s’engueulent et le montant des chèques toujours plus petits, et que je vais probablement passer le 24 devant ma télé à boulotter des tartines de foie gras en regardant un téléfilm américain sur les joies des fêtes de fin d’années (quand même si tu regardes la télé à Noël, ils devraient bien se douter ces programmeurs, qu’on n’a pas forcément envie de se farcir le réveillon auquel on n’a pas droit), je vais enfin pouvoir me reposer, rien faire, ne pas stresser, et partir à Bratislava avec l’Homme tester leurs hôtels de luxe ! (ouah j’ai réussi à faire une phrase de neuf lignes, je comprends mes profs quand ils disent que mon style est un peu lourd ! Moi je m’en fous, je manie la subordonnée comme Chateaubriand qu’est ce qu’il yaaaaaa ?)
Et donc demain, pour fêter ça, c’estlâchage de pression dans mes pénates ! Comme d’habitude, je vais être stressée par le bon déroulement de la petite sauterie, et les répercussions sur mes voisins, mais je suis tellement contente de pouvoir enfin faire la fête qu’avec des gens que j’aime bien et où c’est moi qui décide niark niark !
Donc voilà un petit article pour vous rassurer sur mon silence insoutenable, et vous souhaitez à tous de très bonnes fêtes de fin d’année ! Même si je suppute aisément que votre sapin n’arrive pas à la cheville du mien, au propre comme au figuré !
Ce soir, le sommeil ne vient pas… Je sais déjà que le premier cours de demain va sauter, en même temps il faudra que je fasse ma dernière relecture de mon commentaire qui m’a obsédée tout le week end, histoire d’être sûre de ne pas avoir fait de la merde, et le cas échant, de transformer cette merde en pot of gold…
Ce soir je pense…
Après avoir lu un Elle par curiosité et en avoir appris plus sur la fabrication de serviettes hygiéniques en Inde et les marques préférées d’Arielle Dombasle, j’ai essayé de porter mon attention sur ma respiration pour chasser de mon esprit toutes ces pensées stressantes, obsédantes, qui m’encombreront jusqu’à fin janvier, quand les partiels seront passés, les résultats obtenus, et le stage commencé (excellemment qui de plus est, oui parfois je suis optimiste… En même temps l’optimisme c’est tout ce qu’il nous reste quand on arrive au 4 décembre et qu’on n’a toujours pas trouvé de stage pour le 23 janvier…). Malheureusement ça n’a pas empêché mon cerveau de s’agiter et de tournicoter en rond, m’amenant à une idée qui, me semblait-il, méritait d’être partagée.
Attention Princesse Saphir porte son intention sur un sujet hautement philosophique :Les mecs bien nous détruisent ils pour les autres ?
Je sais déjà ce que vous allez vous dire, non mais les femmes elles savent pas ce qu’elles veulent, elles râlent quand on les traite mal, elles râlent quand on les traite bien…
Que nenni ! Laissez-moi vous expliquer !
Je ne renie absolument pas l’ignominie des vilains méchants ex que nous possédons tous (et pour ceux qui n’en ont pas encore eu, touchez du bois !), et n’insinue en rien que les mecs biens nous démolissent psychologiquement, bien au contraire, je n’apprends à personne que c’est dans une relation avec un chic type qu’on se sent épanouie, sure de soi, capable de tout accomplir (bah oui facile quand il y a quelqu’un pour nous monter nos étagères…) !
Ce queje veux dire donc, puisque je me pers en précisions, c’est que le mec bien nous habitue à un style de vie de couple qui n’est pas la norme… Bon on ne va pas relancer un débat sur : qu’est-ce que la norme, vous avez saisi l’idée. Disons que quand on a eu la chance d’être avec un mec attentionné, super gentil, pleins de surprises et d’initiative, n’est-il pas humain d’attendre la même attitude ensuite avec d’autres ? C’est qu’on s’habitue vite aux bonnes choses…
Bien sûr, on est adulte et réfléchi, et on sait qu’on ne cherche pas une copie du précédent, puisque si on n’est plus avec, c’est qu’il y avait bien des choses entre nous qui n’allaient pas, et oui on sait aussi que tout le monde est unique, a ses qualités et ses défauts….
Mais bon…
Je me suis rendue compte que depuis ma rupture avec l’Ex, bien que je ne me sois perdue dans la fornication à tout va et les relations vouées à l’échec comme je faisais habituellement (hourra !) , j’ai quand même rencontré quelques jeunes hommes, avec lesquels il s’est ou aurait pu se passer quelque chose, et le même schéma s’est établi. Je prenais tout mal, j’en attendais beaucoup tout en réprimant vivement l’idée de quelque chose de sérieux ou d’établi trop rapidement, laissant les pauvres garçons dans une indécision déconcertante… Et aujourd’hui, avec l’Homme, bien que je reconnais et apprécie les efforts qu’il déploie parfois pour satisfaire mes exigences (ouh que je n’aime pas l’expression, on me croirait patron de PME ou américain moyen des années 50), je me vois bouder, râler, lui donnant (et je le comprends) l’impression de ne jamais être à la hauteur…
Ais je toujours attendu autant des hommes ou bien est-ce du donc, à l’année et demie passée avec l’Ex ? Et si deuxième solution, comment faire pour simplement descendre la barre ? Doit-on la descendre ? Ais je été transformée en gamine capricieuse ?
Je m’étonne parfois de ma débrouillardise (si si n’ayons pas peur des mots) quand je suis célibataire. Bon ok, j’appelle toujours un copain quand j’ai une étagère en kit sous la main, mais je n’ai personne pour aller me chercher des croissants le matin, personne pour m’emmener dans des sorties surprises, personne sur lequel réellement m’appuyer… Si si hein, j’ai bien les potes, toujours là pour manié la clé Allen ou boire des bières en écoutant mes malheurs, mais je ne compte pas sur eux pour m’accomplir, me faire rêver, me donner envie de passer ma vie avec leur tête sur l’oreiller d’à côté ! Donc pourquoi dès que je sens que je pourrai être avec quelqu’un, je me transforme en patronne dominatrice qui distribue des bons points ou donne la fessée ? (oui je vous vois venir bande de pervers…) Est-ce qu’il est normal d’attendre d’un homme qu’il nous gâte ? Est-ce que je peux prétendre à cela moi, avec un caractère et un individualisme qui est le mien ? Est-ce que c’est donc une des qualités de l’homme parfait que je dois ajouter sur la liste stabylobosée signifiant : à ne pas négliger ?
Ou suis-je simplement victime d’une mauvaise habitude prise à cause d’un vilain Ex qui a été bien trop gentil avec moi ?
Oui c’est bien ce que je me disais…
Y a pas à dire, les mecs c’est vraiment tous des salauds !
Une rapide conversation via le chat de facebook avec mon allemand pour me replonger dans des souvenirs d’il y a déjà trois ans, mais qui me semblent si proches… Le bonheur de voir qu’on ne s’oublie pas, qu’on se reverra bientôt, de savoir qu’il est sincère et d’être sûre que moi aussi…
Regarder les photos, se souvenirs de ces délires au Sziget, à Paris, à Berlin, à Cambridge… Du grand n’importe quoi sur toute la ligne, avec ces grandes discussions devant des cafés…
Parfois j’ai l’impression que j’étais quelqu’un d’autre à cette époque, plus paumée, certes, mais peut-être un peu plus rock n’roll, un peu plus inconsciente… Sans vraiment savoir si c’est un bien ou un mal…
Aujourd’hui ma vie me semble un peu terne de temps en temps… Oui on s’éclate bien… Oui… Mais… Je me sens parfois guidée par la peur, la précaution, les conséquences… Je me sens beaucoup moins impulsive, beaucoup plus autoritaire et exigeante, beaucoup moins fun…
Cela fait un moment que j’ai l’impression qu’une petite part de lumière s’est éteinte en moi… J’aurai voulu la voir briller encore longtemps, fort, comme avant, mais la vie me l’a enlevée…
Je ne sais comment retrouver cette innocence disparue petit à petit, cette capacité d’apprécier tout le monde tout de suite, de ne pas voir leur défauts, de vivre l’instant présent sans penser à l’après, de tout vivre pleinement… Je me demande si je m’empêche de vivre en me posant toutes ces questions ou si simplement à force de peser le pour et le contre de chaque situation je ne m’autorise que celles qui me paraissent sages, enlevant ainsi toute passion, toute spontanéité, toute folie…
Hier une discussion avec l’Homme sur mon adolescence… Sur ces innombrables concerts, sur la bande de Viry, sur ces soirées de débauche et ces coups de cœur incessants… C’était le bon temps…
Hier toujours, au fond de la salle de ce concert, des bières à la main, on s’est sentis vieux… Pas qu’on n’appréciait pas la musique, mais on regardait ces ados plein de fougue devant nous, et les adultes qui nous entouraient… On est où nous ? On est qui nous ? Encore des barmen qui m’appellent « madame », encore des gens de ma fac qui me rappellent mon âge…
Aura -t ’on encore l’occasion de vivre des grands moments de folie qui partent sur rien ? Marcher dans les rues humides de Cambridge, parapluies déployés juste pour les faire virevolter, la démarche à l’allemande, braillant les Dresden Dolls sous le regard des passants… Des portés improvisés pour parader dans les rues de Berlin… Des fioles de Jager qu’on cache dans le bas pour danser ensuite complètement désinhibés sur une scène… Tout le monde semble se calmer, se caser, avoir sa petite routine qui lui est propre… Moi la première… Le boulot, les obligations, la fatigue…
Je me demande si je serai encore aujourd’hui capable de partir sur un coup de tête, du jour au lendemain dans un autre pays avec 200euros en poche…
Cet été, ça a été une vraie bouffée d’oxygène de rencontrer les eurockéens… De me faire jeter dans une piscine toute habillée, de se battre dans le sable, de jouer les ninjas dans le noir… Alors est-ce dû à un changement en moi ou à un changement des autres autour de moi ?
J’ai souvent l’impression d’être un troubadour pour les autres (enfin plus un trouvère étant donné mes origines), de les divertir avec mon caractère, mes manies, mes blagues à deux balles… Souvent l’impression d’être l’instigatrice de nos rares moments de folie… Pourtant j’ai envie de me faire embringuée par les autres, de trouver du fun là où il n’y en a pas, de faire n’importe quoi…
Y a-t-il un âge où tout ceci s’arrête pour de bon ? Où le fun ne devient plus que planifié, organisé, tempéré ? Comment le concilier avec une vie un minimum construite, où l’on essaie d’avoir un avenir… Doit-on choisir entre réussite professionnelle et véritable bonheur ? Et surtout, faut-il se le prévoir cet avenir ? Ne serait-on pas plus heureux à seulement vivre une vie où l’on profite de chaque instant ? Vais-je vraiment passer ces années loin, seule, avec ma valise à petit poids et mon appareil photo, ou le poids de mon futur me forcera-t-il à rester là, dans mon grand appart pas fini, jusqu’àce que la mort nous sépare ?
(Juste parce que ça devrait me rappeller celui dont on ne doit pas prononcer le nom mais que ça me fait pluôt penser à l'Allemand... )